DE ROGGE\VEEN.
et celui de BYRON, aucun Navigateur Européen ait
traversé cette partie du GRAND ÜCÉAN. On regrette
que le capitaine
e
o o!{ n'ait pas mis
a
terre
a
quel–
qu'une
~e
ses iles PALLISER : s'il y eut trouvé d'autres
effets de la Gal ere hollandaise, ces nouveaux témoins
eussent diss ipé tous les doutes.. Je ne crois cependant
- pas qu'il en doive subsister, lorsqu'on a examiné la
·di sposition des quatre il es ·qui composent le G roupe
des PALLISER. Je les ai tracées sur la Carte d'a pres
les gisemens et les dirnension s donnés par
le capi–
taine C o o
11,
et d'apres
la Route qu'i! a sui vie en
traversan t le Gro.upe. L a premiere ile qu'i ! découvri t,
en venant du Nord-Est, est la P ERNICIEU SE , la plus
grande des quatre, dont il cotoya la partie du Sud-Est
d'assez pres pour distinguer
les longues
lances
do~t
étoit armée la foule des
lnsulai~es
ui 0ouroien t le long
du rivage : en a p
1
de
a pa
ie
J\/
érimional
~e
cette premiere
11
cóu vrít
tt
e seco11d dar s le
Sud-Est,
a
envi~
u 5 lie es de drstance , et ,
bien tot apres,
u rk.t1/):J'rn~í1i
éla s l'Ou- st d
la
seconde:
cornme celle-ci s
trou..voj
vent, et qu'il ne pouvoit
l'atteindre; il fit Route sur la troi sieme dont
il
suivit
et rangea la Cote Septentrionale
a
la distance d'un
demi-Mi lle. Ces deux derni eres iles , tres-rapprochées
!'une de l'autre, sont celles que RoGGEWEEN a
nommées les D Eux-FRERES, espece de nom appellatif,
employé fréquemm_ent - par les
Naviga~eurs,
pour dé–
si~er
deux perites iles qui, étant pres !'une de l'autre,
se trou vent éloignées ou d' un e il e plus grande ' ou
d'un Groupe, ou d'une C ote dont elles paroi ssent une
dépendance. En serrant la Cote Occidentale de
la
troisieme ile, COOK en
aper~ut
un e quatriemc dans