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J
79
J.
Mars.
432
VOYAGE
MÉDlTERRANÉE'
et qui serta ces animaux pour romprc
la glace lorsqu 'ils veulent respirer
a
la surface des
Eaux : elle leur sert aussi d'arme offensive .et meurtri ere
B AI.EINEs.
.contre
Ja
Baleine :
ih la recherchent, la poursuivent,
E11ne111is
]'
attaquen t' la harce Ient ' et souvent
1
ils parvien nen t a
ele la l:laleinc.
la percer de leur lance qu'on peut dire erre toujours
Le Narlíwal• .;
en arret. C'est alors que la force de la
Baleine,
déja
si prodigieuse, s'accrolt d'une maniere vraiment épou–
vantable : dans les douleur s que' !ni cause sa profonde
bl es sure ,
el~e
déploie toute l' étendue de puissance que la
N ature fui a donn ée : son souffie , semblable
a
un vent
impétueux , lance dans les airs deux immenses colonn es
d'eau et les di vise comme en poussiere
: on entend
un bruit sourd qui roule et se propage plus loin que
celui
d~
canon : la mer est agitée·
jus~u'au
fond de ses
aMmes; sa surface bou,leversée est couverte d'écume ;
et
le
a1
l
s
e.rnens convulsifs de
'Pages
qnr fit, en
1776,
un
Voyage pour la P eche du
N ord
'sur un Batirnent Bl;lleii¡ier, ne regarde pas fe
Narhwal
comme
l'ennemi de la
Baleiue ,
et au conrrairc. " Les
L ícontes,
dit-il,
ne se tienn ent guere dans ce parage qui:: vers le
80.c
,degré
de Latitude ;
elles passmt pour étre amies de la Ba feine
;
et
J'on vo it les unes et les nutres
a-
pett-prcs d:ms le meme lieu. ,,
(
V~·age
tIJitour dz¡ lvloJ1de et aux deux PíJ!es ,
&c. P aris,
17~l2 ,
T ome
11,
page
142.)
S'il n'y a pas
1c1
une fa llte d'impressio11 , et qu 'il ne faíl lc
11
(