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D E
M
A R C H A N D.
43
t
armé ' de deux dents; mais on peut dire que la
Licorne
de Mer
qui n'est pas
Unicorhe,
-est un animal rare, une
espece de
ph~nomene .
L'ouverture de
la.
bouche de ce
Cétacée est, en
~énéral,
tres-petite: suivant
ANDERSON
qui a vu a
HAMBOURG
un de ces Animaux vivant'
elle n'e.xcede pas la largeur de la 'main ; et la langue
remplit a-peu-pres toute la
capa~ité
de la gueule .
J.,a.
tete , comme il a été dit , se termine en · mu seau
arrondi : la
~evre
inférieure est mince et plus courte
que celle de dessus. Les yeux sont situés vis -
a-
vis
l'ouverture de la gueu le ; ils sont environnés d'une
espece de paupiere. Sur l'e.xtrémité supérieure de la
tete est un é vent par ou !'animal rejette l'eau , et qui
s'ouvre et se referme
a
sa vo lont é' par le ,moyen d'un
opercule
frangé .~es
nageoires latérales ont environ un
pied de' long eur sur huit pouc s de large; celle de la
queue , horiz nt le, }
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dos , on re a:rq e sm cet
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partie
une saillie, ou
, a-_ute d el!l'v·ron
tro·s~uce
, qui
s'étend Iongitü.dinalement dep. is l'évent jusqu'a la base
de la n'ageoire par laquelle se termine le tronc, elle di–
min~ue
insensiblement de ha:uteur en J pprochant de
la
queue. La peau a un pouce d'épaisseur. Le fond de sa
couleur est d'un blanc grisatre, parsemé d'une multitude
de taches noires qui pénetrent bien avant dans la subs ·–
tance de la peau : le ventre est entierement blanc, luí ant,
et doux au toucher comme du velours.
L es
Narwhals,
M ales er Femelles ·, sont tous éga–
Iement armés de cette redoutable défense qui saille de
l eur mÜseau , comme la fle che ou le berthelot d'un
Chébeck , d'une Polacre ou autre Batimen t de la
1
79
J .
.Mars.
BALEINES.
Ennemis
<le la Baleinc,
1
e
Narbwal.