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D E M A R C H A N D.
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et trentieme degrés , et au - dela, par toutes les Lati-
1
7 9 r.
tudes en allant vers le Pole. COOK
fut accompagné,
Février.
depuis le Cap de BoNNl': -ESPÉRANCE jusqu'au qua-
3·
rante-unieme degré Sud, par des
troupes de
Pétrels
PfrnEI.s.
Bleus
et par des troupes de
D amiers
1
qu e la grosse mer
Le Petrel Blcu.
et les vents sembloient ne rendre que pl us nombreuses :
en suite , il revit les
Pétrels Bleus
,
du cinqúante - cin-
quieme <legré au cinquante-huitieme; et sans doute ils
se trouvent de meme dans tous les points intermédiaires
de ces Latitudes Australes .
»
Ce qu'on remarque comme chose particuliere dans
ces
Pétrels Bleus
1
c'est la grande largeur de ltur bec,
et la forte épaisseur de leur langue; ils sont un peu
moins grands que les
Pétrels Blancs
ou
Pétrels dt! N eige;
leur grosseur est a-peu-pres celle d'un petit
Pigeon :
da ns la teinte de gris-bleu qu · couvre tout le des sus du
corps, on voit une bande plus fbncée coupa
t
n tr-ayen
les ailes et le h
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le hou de la queue
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Les
Pétrels Bleus
1
dit
6.
FoRSTER, qui se voient
répandus sur cet immense Océa n entre l'AM É
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et la NO
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ELLE Z ÉL
ANDE,
et
rassemblés en troupes de plusieurs centaines d'individus
sur la
surfa~e
tranquille de l'eau, ont été pourvus par
la Nature d'un vetement qui, quoique moins
épai~
que
, celui des
Manchots,
suffit pour les garantir, comme eux,
du froid de ces parages ou regne un éternel Hiver.
Leur plumage prodigieusement fourni les fait paroitre
beaucoup plus gros qu'ils ne le sont en effet. Les plumes,
au lieu d'nne seuk' naissent deux
a
deux de chacune