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D.
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tonformation' des pieds qui , dans les
Hirondelles de
Mer,
sont garnis de petites membranes retirées entre les
doigts , et ne leu r se.rvent que pour nager; car
il
semble
que la Nature n'ait confié ces oiseaux qu'a la puissance
de leurs ailes qui -sont extremement longues et échan–
crées, comme celles de nos
Hírondelles;
ils en font le
meme usage pour planer' cingler' plonger dam l'air'
en élevant, rabaissant, coupant, croisant leurs vols de
mi lle et mill e manieres , suivant que le caprice,
la
gaiet~
ou l'aspect d e la proie fugitive dirigent leurs mouve–
mens; ils ne la saisissent qu 'au vol , ou en se posant
sur l'eau'
~ans
la poursuivre
a
la nage ; car il s n'aiment
point a nager' quoique leurs pieds '
a de mi membra–
neux, puissent leur donner cette facilité : ils résid'ent_
ordinairernen.t s
· es ringes· de la mer, et fréquen–
tent aussi '!es !aes et les grande
rív"e
~e
lji.Jro
-
del/es de Mer
jcue
lant de gra
as
cris aigus et
per~am,
comme
sq e , . par
un temps calme,
s
~levent
en
l~air,
a une grande
hau,teur , ou quan·
eHes
'attr upen en Ét' o
faire
de grandes courses, mais e
articulier d.ans les ternps
des nichées, car elles son.t alors plus inquietes et plus
clameuses que jamais, elles iépetent et
1
redoublent in–
cessarnment leurs mouvemens
~t
leurs cris-: et comme
elles sont toujours en tres-grand nombre , l'on ne peut,
sáns en etre assourdí' approcher de la plage ou elles
orrt déposé leurs ceufs ou ras semblé leur.; peti ts . Le
bruit des armes
a
feu ne les effraie pas : ce signa! de
danger ' loin de les écarter' scrnble les attirer; car '
a
l'instan t ou le Chasseur en ahat une dans la trou·pe, les
aútres se précipitent en foule a J'entour de · leur
COl11•
pagne blessée, et tombent avec efle j usqu 'a fleur d'eau.
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79
r
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Janvier.
:z.6.
HIRONDELI.ESDE MER.