'VH1U LE
PoLE
nu
Sun.
57
oe
fel.
Nous étions par la latitude de q la–
rante-fix degrés douze minut es ,
&
par
la
Jongitude de quarante
~ un
degrés vingt–
cinq minutes. Lorfque le vent ét oit d e a parti
de
l'
oueft vers le
fud ,
il
éwjt
plus
fort
que
lorfqu'il prenoit vers le nord; mais , daos le
premier cas , le temps étoit aífez
clai ,
&
e
ciel étoit auíli étoilé pendant la nuit que dans
les plus beaux climats.
Le temps
fut;
a
peu
de
chofe pres ,
au!Ii
beau
&
man iable
juf
ques au
2
7 ,
&
depuis
qu'il régnoit , nous voyions tres- peu d' oifeaux.
L'infünél:, qui dans le mauva ·s temps porte
.
\
.
'
'
.
..
ces ammaux a venir a terre pour s
y
mettre a
l'abri ,
les auroit-il auili amenés vers nos vaif–
feaux, que dans ces mers défertes ils prenoient
pour ene des rochers? J'ai remarqué que géné–
ra!ement
nou~
voyions beaucoup d'alcyons au
commencement des mauvais t emps ,
&
que
nous
étio~s
environnés d'un plus
g
·and nom–
bre de darniers dans les coups de vents, que
lorfque le temps ét0it maniable. Je n'ai
poi~1 t
cité cette demiere efp ece d' oifeaux'
a
qui la
bigarrure du ·plumige , en blanc
&
en noir,
a
fait donner ce
~Óm
,
parce
qu'ils
fon t
gé-
' néralement connus aux mers
du
Cap
de
Bonne–
Ef
pérance '·
ou
iis
abondent. Je diíai
cepen- .
A.lcyons
&
clamiers.