VoYAGl!
Le
2
3 , nous v!mes un arbre déraciné ,
des pinguoins ' des loups marins' les memes
o ifeaux que ci-deífos ,
&
du gros gouémon
a
tuyau
&
a
larges feuilles ' comme nous en
a~.ions
déja v u
.la
v eille.
N
ous
prenions toutes
ces
chafes pour des indices de terre ; mais
oú
nous reíl:oit-elle? Le vent du fud-oueíl:
&
la
mer houleufe nous ob1igeoient de nous élever.
un peu en longitud e ,
&
nous n'avions aucune
raifon de croire
qu'une
autr e route
füt
pré-–
fi'
rable
a
celle-la pour découvrir
la
t erre.
N
ous prenions toutes les précautions poíiibles
pour ne pas la dépaífer fans la voir ,
&
nous
mettions en panne ou
a
la cape une partie
de la nuit ou du temps de brume ; nous
fondions réguliérement
:
nous ne découvd–
mes cepP,ndant ríen ; peut-et re ces indices
étoient-elles fauífes.
~
ous avions fait qui nze
lieues daos l
'e.íl:-fud-eft, depuis le dernier point
.
'
.
.
'
que
J
a1 ite.
Le ternps fe radoucit cependant un peu ,
&
le ciel devint plus beau ; en forte que le
24
&
le
2
6
,
la corvette pouvoit porter toutes
fes menues voiles.
Ce meme jour
26,
la meme quantité d,eau
de mer contenoit quatre livres
&
un douzieme