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V
o y
A G E
terre décou verte par Dra e , dans l'oueíl:–
fud-oueíl: du Cap de H orn .,
&
par confé-·
quent plus ' le ée en latitude que les deux.
pre1rueres arues..
Ces voyaaes
d .,
montróient auffi que fi la
terre ou M. de Sonneville avoit abordé, étoit
au fud du Cap de Bonne-Efpérance, elle ne
pouvoit etre qu'une Iíle fituée dans le fu'd–
efl: ou eft..,fud-eíl: de ce· Cap. Nous doutions
de l'exiftence de cette t er e au fud du Cap de
Bonne-Efpérance ; car les circonftances que
la relation rapporte , conviennent difficile–
ment
a
des Habitans d'une terre au fud de ce
C.-ap ; elles conviennent au contraire tres–
bien aux Habitans de Madagafcar. Les Rois
y
font
toujours en guerre. Les Habitans font
vetus de nattes'
&
tr
s-gais ; les enfans vont
nus ; les oifeaux ont de beaux plumages. Il
y
a'
a
ta
pointe méridjonale' des rivieres aífez
grandes pour recevoir le vaiífeau de M. de
Gonneville ; il regne des coups de vellt vio-
1ens au large
&
a
l'
ouvert de fon canal; &
l'anc1enneté de la relation de M. de Gonne–
vil1e a fans doute
fait
qu' elle a été mal in–
terprétée ou tron uée, en ce qu'elle dít qu'il
avoit
été
battu de la tempete en doublant le
(:ap de Bonne-Efpérance. Si cependant cette