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LETT'R.E~
Éúl'FlAN1'ES
f::xemple , était Dieu. Il vit b ie n qu-e j'ávai§
satisfait asa question-'
e t
sans insister dn vn n d
tage ,
il
se mit
a
expliquer m a pt:nsée _, en
disant que la perfection en Dieu existe
ü
la
maníere de Di eu meme. Sans qu'il suit
né ...
cessaire de ci ter les Auteurs indiens , vous
pouvez juger, par ce seul trait, s' ils c.onnais..
sent Dieu.
rose meme assurer que les
Phi los ophe~
indi ens ont de grandes avances pour con_.
Di:lltre
la Tri
ni té.
11
y
a une
d e leurs Sectrs
moi ns répandue ici
que
dans
le
Nord, qu i
recon.nait en Dieu la connaissance et l'amour.
On
la
nomme la Secle de ceux qui admet–
tent des dist inc tions e'n Dieu , par opp osi•
tion
a
celle d es
Yedantoulou
,
qui rejettent
ces distinctions ,
en disant que
cette con–
naissa nce et cct amour ne sont nutre chosc
qnc Dieu meme, sans s'apercevoir qu' il s ont
J'al ~ion
de pol't et d'autre, ef que la vérité se
t ro uve da ns l'uníon de ces deux sentimcns.
Il s ont meme répandu q uelqu es idécs de la
T rinité Jans Ieurs
1ivre~ ,
en la comparan t
a
une lampe qui a Lrois lumi gnons , et
a
un
·fleuve
dont les eau-x se séparent en trois
hras
différens.
Ce que j'ai vu d e plu s marqué et ele pl us
étonnant en ce gc nrc , e' est un tex. te ti ré de
Lamarastambmn ,
l'un de lcurs
I ...
ivres.
J':1 i
laissé
a
B a llapourani
les p:lpiers
Oll
j'
ai
dé–
crit ce texte .
Il commence ainsi : l e Sei–
.gneur , le bi en , le e-ra ncl
J
ieu ,
da.Hssa
bouche est l a parole. (Le tcrme dont ils se