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LETTRES ÉDil'IA'N'tl:!S

hibliotheque orienta1e pour le Roi , on

·me chargea de rechercher des livres Indi ens

qui pussent la former.

Je fi.s alors ·des dé–

couvertes importantes pour la Re1i gion ,

parmi l esquell es je compte les quatre

Yedam,

.<>u livres saérés.

Mais ces livres ,

qu'a

peine les plus habi–

les pocteu rs entendent

a

demi) qu' un Bt·ame

n 'oserait nous expliquer de craintc de s'atti –

rer quelque fach eu e affaire dans

sa

Caste ,

et

dont l'u sage 'du

Samscrou.tam

ou de

Ja

langue savante

ne

donn e p as cncore··.Ja

clrf ,

paree qu'il s sont écrits en une langue plus

ancienne ' ces livres) dis-j e ' sont

a

plus

d 'un titre des livres sccllés pour nous .

On

en

voit ponrtant des tex tes expli qués dans leu rs

livres de

théolo g ~e ·

;

quel ques-uns sont in–

telligi.bles

a

l a faveur du

Samsc rou.tam,

par–

ticulier ement ceux qui sont tirés des derniers

livres d u

Vedam ,

qni , par la différence de

la

1angue

et

du style

)

sout postérieurs aux

premiers de plus de cinq siecles.

Cependant l es Brames, parlan t de

leur

J7edam,

disent tantot qu'il est éterJ.?.el ,

e t

t anto t qu'il est a11téricur

~t

la création. l\lais

j'ai

prouvé plus d'une fois

a

ces Docteu r

,

par les textes memes d u

J7edam '

qu 'il était

p os_térieur , et en particuli er par ce texte-ci:

.Autref ois le monde n'existait pas , ensuite

il

est clevenu existant :

e-'

est

t

ame

qui

l'

a

(armé,

e'

est

pou.rquoi

l'

ouvr.?ge

est

appelé

bon.

Et vidit Deus

quod

esset

boman.

Or-

.dinairement par

l'

cpne

ils

ep.tendent

Dieu

,