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E T

C U R 1 E U S E S.

')

paree qu'ils en

font

l'ame

unive1~selle

qui

anime tous les

cor.ps.

A l'ég;1 rd rte

l'idée de Dieu, que les

Phi–

losophes Indiens confondent toujours

da.ns

la sui te de leurs systemes, on ne peut nier

qu'ils n'aient eu de gr·andes.

lum~eres

, et

qu'ils ne soient d ans le cas de ceux

don~

parle sairit Pau l ;

qui

dyrant

connu

Dieu,

ne

l'

ont

pas glorifié

eom,me

Dieu

(

1). De sor te

qu'on est étonné d e voir que des auteurs qui

ont si bien parlé de Die u .se jettent aveug1é–

:tnent d ans nn

chaos

d 'abs urdi~és

grossieres,

ou qu'étant

pl~gés

si avant dans les

téne–

bres du PagBnisme!) ils aien t eu des lumieres

si pures

et

si s ublimes,

de

la

Divinité.

Il

n'y

a

pas

un

rnofs que

m'entretenant

avec' un de ces .Docteurs , je lui parlais des

fltt ribu ts de Di eu et ·de

la

connaj ssance et de

l'a~n ou r

qui

fonde

la

Tt'rrtité .

ll

m'objec~a

qu'il

y

nvait

d one d es

qua1ités

en Dieu. Je

répon dis que c.'était eñ

Dieu

sa maniere

d'e tre ,

ses pct'fections,

et

n on

des

accidens

comme d ans les Et.res. créés. 1\'Taís, meré–

pltuu n-t-il '

la pcrfection

n'est-elle

pa s

dif–

fé ren te de

ce1 ui

qui

a

celte

perfection ?

Vous

ad.meltez

done

une union

enlr~

la p erfec–

tion

el

l'Etre, ce

qui

détruit

la

simplicité de

Die u dont

la

nature est une

et

non pas com...

p osée.

Je lui répondis que la perfection

en

Di_eu

ou

son

opération n 'était

pas différente

de Dieu mcme ; que la sagesse de Dieu, par

(1)

Rom.

1

chap.

1 ,

v.

21.