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1004
P. NATAL AlEXANDRl EPlSTOL .&:
!¿_ui enim aliud
habet .
in animo, aliud
~erb!~
v:l
quibuslibet
.fignificationihu1 enuntiat,
mentitur.
Enfin
fi
D1eu peut fe
ferv1r
d equivoques ,
il peut
jurer
pour les
confirmer . Nous pouvons done nous
en
fervir
.a fon
imiration ,
&
emploier
en nous en fervant la religion du ferment pour nous faire
croire
?
Ne font–
ce
pas
la
des Propofiti0ns
{ondarnnées
par
Innocent XI. de
fainte memoire?
IU'. Quand
1(
vous com!?ar
rez
la neuviéme
&
la dixiéme Propofirion des Je–
fuites
d Lyon
fur
l'Ufure
a
vec celles d'Amedée Guimené ,
que
v8rre celebre
Faculté
c
n fura le
3.
de
Feyrier
1665. vous 1ugerez fans doute, Moníteur
~
q ue
le
P. Da niel
fo
r nd
l'
vocat
des Uforiers en
faifant
l'apologie de la
T
efe •
11
fouttent
opi ni atrement
a vec fes Confreres de Lyon ,
que ce
n'eft
J>OÍnt
ufore que d'exiger qu }que chofe de _pl us que la fomme pretée, acaufe
clu danger oú l'on efi
expofé
de
perdré
fcfo
principal, ou de le
r~tirer
difi–
cilemenc. La Réponfe qu'1l cite des
onfu.kears
dé
la Congregat.ion
de Propa–
gand.i
Faie ,
aux
Miffio
.i i
es de
la
Chine, ne. favorife poinr
1.:1.
Thefe . Tous
les
Th
ologiens
de la faine
Morale
di(tinguent, comme
vous
!~a
ve
z mieux que
moi "
deux
fortes de danger qu'on
peut
courir
de perdre
fon princi
p.ilen
pré–
tant; !'un
x ·nnfeque
qui
vlent
d'une aucre
caufe
que du
pret ;
l'a
utreintrin–
feque, qui vient du
pret meme,
&
qui
y
eH attaché infeparablement. Le pre–
m ier
danger elt> un riere pour pouvoir
e;<iger
quelque
chofe
de
plus
que fon
principal : mais il n'e ft pas plus permis d'exiger quelque
chofe
de plus
a
can–
fe
du fecond da nger,
qu.'a
raifon
du
pret meme.
Le
cas
efl decidé en
ter-–
mes exprés par Gregoi're IX. au Chapitre
Naviganti,
fous le
titre,
De 'Vfurir,
da
ns les Decretald. Les Theologiens
de
Ron1e
n'a
voi~nt
garde
de
répondre
le contraire. Saint
Thomas tou1ours juf1e
&
exaél:
dans Í'es
deciíions ,
enfei–
gne la meme chofe.
S'il
éroit permis d'e.xiger quelque chofe de plus que fon.
principal
a
raifon <lu danger de fait qui eft infeparable du pret' il feroit
rer~
mis
d
1
exi ger l'mterec
de
l'arge!1t
preté
aux:
pauvres,
a
routes
les
perfonnes
qui font mal dans leurs atfafres,
-&
aux marchands,
a
qui il arrive fouvent
rles banqueroutes
imprévues
qui les
~b!ment,
parce qu'il
y
a
un
rifqHe plus
prob~ble
de
perdre fon principal, ou de le ret-irer difu:ilemenr en
leur
pr~ .
tant •
IV. 11 n'eH:
pas
neceífaire
de
(a) rien ajourer
a
ce que le
Theologien
Apo–
logiíl:e du Pere Alex:andre a remarqué
dans
fes Lettres aux Peres Jefu ites fo u
la
Probabilité,
&
a
ce que
dit
l'Auteur des Notes fo.r la Theíe . Je dirai feu–
lement que pour convaincre
la.
vaniré ridicule du Pere Dani el , qni
[~
va?tc
(
b)
d'
avoir mis ce Doffeur Dominiquain , malgré
lui dans les
interets des
Jefuim
fu! la
Morale
;
on peut l'appeller
au
rribimdl
d'un autre
Salomon.
H eíl que ...
füon de
f~a
voir quelle eíl: la mere de
la
Probabíliré ,
&
de Ja .,.Morale corr?m
~
pue,
ou la Compagni_e des Jeíu ites, ou 1) )rdre de Saint Dominique · St.
L..
fage
Salomo~ .o~don_ne
qu:on 6te la, vie
a
cet infame enfant, que la. ,doélnn ..!
de la
.Probab11tte
fott
enr1erement
etein re,
on
verra
qui s' inrerelfera. a
fa
con ·
fervar10n,
ou le Pere Alexandre avec les Dominiquains fes Con freres, ou le
Pere
Daniel a,vec les autres J efuites. Sur cela
il
fe ra aifé de jug,er _laqu ·
11~
de~
deux
Ecoles eíl: la mere de la- Morale
rel~c hée
:
&
ce Juge e
.u1~.ib.L
a.
qui
~es
parcies
auroqt
appellé , prononcera infaillibl e·rnent,
que
la.
Soc~
te des
Jefmtes en eíl:
la
mere. (e)
Date
buic
infantem ••.
H IRc
efl emm mater e;ur.
V. Au
il
C'eíl: favorifer l'U fure
,
que de dire
qu'
o.n peut exiger plus que
fc..R
principal
l
caufe
d~
danger infepárable du prét .
(a) La Compagnie des Jefui res mere de la Probabilité.
( b
) V. L
ettrea11.
P. Alex.
pR-g,
i .
e )
lll,
R.eg.
3.
z¡.
(
.
~