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/
BOC
ferm~es
ou pleines
a
leur fommet, fineméot ílrié€s en
long' dentelées finement fur leurs bords ' écartées
a
peine fons un angle de
2
5
dégrés, vertes, blancha–
tres vers la racine oü elles forment une
pe
tite galne
membraneufe entiere..!
Du
centre du faifceau de ces feuilles s·éleve une
{eule tige applatie, pleine, noueufe, environnée
de
feuilles
a
chaque nreud'
&
terminée par un épi
~rrondi
de fleqrs, compofées chacune d'une écaille,
de trois éramines ,
&
d'un ovaire environné
de
poils extreij'lemt:!nt longs.
,
Oulture-.
Le
boc4lo
croit fur toute la cote duMa–
labar
dan~
'les tertes fablonneufes
&
pierreufes.
11
fe
mulriplie par les bourgeons qui cr01ffent autour de
fes feuilles extérieures,
&
qu'on repique dans une
terre fablonneufe.
Vatiüés.
On en trouve
a
Tatecerim une variété,
dont les racines, au lieu d'etre blanches, font rouf–
fes ou brunes
&
préférées.
Qualités.
Cette plante n'a aucune faveur, mais
J
une odeur aromatique dans fes racines, beaucoup
plus forre dans la variété qui les a brunes.
Ufages.
Les Malabares cultivent le
hocalo
avec
beaucoup de foin , paree que {es racines font un
objet de c9mmerce , quoiqu'elles foient moins
eíl:i–
mées que celle de l'iribeli noir.
Cette racine fe prend en décoétion
&
en bains
pour diverfes indifpofitions, fur-tout pour fortifier
les membres
&
ranimer les efprits viraux,
&
fur–
tout daos l'hypochondre , la mélancolie
&
la mi–
graine. Les Indiens en boivent principalement la dé–
coétion dans les fievres , les coliques
&
les maux de
·tete.
(
Remarque.
Quoique Van-Rheede n'ait point
donné
la figure
d~s
fleurs
du
bocalo
,
néanmoins,fa clefcrip–
tion en dit aírez pour faire croire que cette plante
efi
du genre du linagrofiis qui vient dans la neuvieme
fefiion de la famille des gramens ol.t nous l'avons
placée.
Yoye{
nos
Familles des plan-tes, volume
11,
jJage
4'· (M.
ADANSON.)
BOCCHORIS, (
Hifl.
d'Egypte.
)
fils
&
fuccef–
feur de Gnefaétus, ne trouva rien
a
réformer dans
les mreurs des Egyptiens que fon pere avoit familia–
rifés avec l'obéiífance
&
la frugalité.lllui.parut fuf–
fifant de maintenir les loix dans toute leur force
&
leur vigueur. Mais quand il n'eut plus le vice des
penchans
a
combattre '
il
apper<;ut les vices dtl gou–
v~rnement,
&
mit fa gloire
a
les reB-ifier. La fageífe
de fes inflitutions
lui
mériterent un rang diílingué
.parmi les plus grands légifl.ateurs de. l'Egypte. Ce fut
fur-tout par
{~s
réglemens fur les :finances
&
le com–
·merce , qu'il fit le plus éclater fon intelligence
&
-cet efprit de détail qui prépare le fucces des grandes
·\Qpérations. Son éc-onomie dans l'ufage du tréfor
public le fit taxer d'avarice par ces hommes qui
-n'apprécieflt les rois que par leurs prófufions. Mais
'fon équité dans la perception des impots qu'il eut
·foin ele ·ne pas multiplier, le rendit cher au peuple ,
'heureux ?ar fes b,Jenfaits. Se,s vert.us
f~trent
a,
l.a
'fin
mal
recompenfees,
&
apres avotr fatt les deh–
·ce's
:d.e fon peuple, il en devint l'exécration. Ce
prir1ce ent l'imprudence d'admettre un taurean fau–
vage avec
e
taureau facré nomn;té
Mneris.
Les deux
-animaux
ét~mnés
.de
fe voir enfemble ,
{e
livrerent
ua
comhat fanglant, -dont
le
taureau facré fortit vic–
torieux. Le peuple fcé}ndafifé ne
vit
plus dans fon
maitre bieofai(ant :<lu'un profanateur
&
un facrilege.
L'étendart de
1~
révolte
fut
déployé dans toutes les
provinces, Sabacco futappellé
d'Ethiopi~
pour étre
le
v~ngeur
des
dieux
&
de leurs adorateurs. Le
fort de l'Egypte fut décidé par une baraille ou
Boc–
choris,
vaincu
~
fut fait prifonnier. Ses
fu'
ts
fanati–
ques
le
jt.Jgerent coupable
qe
facrileg~,
&
ils le
.c-oudaJilne-{ent
a
périr
a
u
milieu des
flam~nes.
Exem-
BOG
ple mémorable qui apprend aux rois qu'il efi quel"'
quefois plus dangereux de vouloir c>ter au peuple fes
~rreurs,
que de luí ravir fon héritage. Le fultan
fait
1mpunément c.ouper la tete
a
vingt Bachas; mais s'il
s'avifoit de forcer les habitans de Bizance ou de la
plus vile
bourgad~
a
boire du vin qui efi un préfent
de
la
nature,
il
auroit bientot fes fujets pour juges
ou plutot pour bourreauK. (
T
-N.)
tt
§
BOCKARA, (
Géogr.)
'<
ville aífez coníidérable
,. dans le Zagatay en Afie fur la
ri
viere d' Albiamu "·
1°.
On ne fe fert
pl~s
guere du nom de
Z agatay:
Boka:_a
ou
Bochar4
eft
au
pays
d~s
Usbecks dans
la
Provmce de
Bokara
meme.
2
o.
Cette riv iere d'Al–
biamu efi une riviere imaginaire.
MM.
Bandrand
&
Noblot donnent
a
la riviere qui paífe
a
Bokara
le
nom de
Sog;
mais
M.
de Liíle, dans
la
Carte dfl..
Perfe,
ne met point de riviere
a
Bokar.1.
M.
Nicolle
de la Croix le place fur le Gihon, qui efi l'Oxus des .
anciens ; mais elle en efi un peu éloignée fur
la
Carte
de
M.
de Liíle.
Lettres fur
L'
ency(:!opédie.
*
§
BODROG, (
Géogr.)
''
comté de
b
haute Hon..
.,
grie ,
&
ville fi.tuée fur un bras
dy
Danube''·
M. le
comte de Marfilli ne met ni comté ni ville de
Bo·
drog
dans fa
Carte
du
Da.nube.
Lettres fur ' l'Ency–
clopédie.
BOE, f.
m. (
Hijl.
mu.
lchthyolog.)
poifTon ainfi
Rommé aux iles Moluques,
&
gravé paífablement en
17
I
8
par Ruyfch '
a
la
planche
X X'
n°
¡.)
'
pag.
40
de fa
C
olleélion no
u
velle despoi.f!ons
d'
4mboine.
Coy
e
tt
l'avoit fait graver
&
enluminer long-tems auparavant
an
n°.
88
de la fe conde partie de fon
Recueil des
po~(-
fons
d'
Amboine,
fous le nom Hollandois de
clip
no¡z–
·netje
ou
nonain des rochers.
Ce
poiífon a le
~orps
courr,
€xtr~mement
applati
ou comprimé par les cótés, la ...tete courte, la bou–
che
&
les yeux petits.
S~s
nageoires font au nombre de fept , (avoir,
d~ux
veptrales menues , ·médiocrernent longues,
pofées au-deífous des d,eux peaorales
qui font
ellip–
tiques, médiocrement longnes ; une dorfale tres–
longue, comme fendue ver? fon mili'eu,
a
rayons
plus hauts devant que derriere ; une derriere
l
anus
plus profond que long '
&
une
a
la queue qui eft
arrondie. De ces nageoires deux font épineufes,
favoir, la dorfale qui
a
fix rayons antérieurs épineux,
&
l'anale.
Sa
~ouleur
varie fuivant les individus. Celui que
Coyett a enluminé eft une femelle ; fon corps eft
rouge purpurin, traverfé par un anneau janne bordé
de bleu ; fa tete eft jaune
a
front vert ; fes nageoires
font vertes, excepté la dorfale qui a du janne dans
fa partie antériet1re qui eft épineufe. Le male, gravé
par Ruyfch,
a
en bleu ce qui eft rouge dans la fe–
melle ,
&
en ropge ce que celle-ci a en jaune.
Maurs.
Le
boe
eft commun dans lamer autour de$
rochers de Baguewal.
Qualités.
Sa chair eíl:
blanch~tre
comme celle
du
vea
u.
Les habit{lns d'Amboine
&
des iles voifines
en font grand cas.
,
Remarques.
Ce poifTon efi du
m~me
genre qu'un
antre poiífon appellé
fiammamel
aux iles d'Amboine,
&
qui par le nombre
&
la fi.tuation de fes nageoires,
par la forme arrondie de
(a
queue' ne peut etre pla·
cé ailleurs que dans
la
farnille que nO\-lS appellons
desfcares.
(M.
AD~NSON.)
.
BOGDAN, (
H~fl·
de
Potogn~.)
feigneur
Molda~
ve, étoit
b~hard
d'un vaivode de Moldavie. Son
pe re étant mort fans enfans légitirnes, il difputa la
fouverainet4 au vaivode Alexandre, foumit la pro–
vin¡:e'
&
contraignit fon rival
¡\
cherQ'ler un afyle
a
la cour de Pologne. Caúrnir
IV
fit partir auili-tot
une armée pour rétablir fon vaífal dan? fes états:
Bogdan
s'enfuit; mais
d~s
qqe
la
retraite des Polo–
nois eut
laiil"é
un
c;hamp
lipre
a
f9
V"efl-gean,e ,
il