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TAR

creux;

&

fon nc m mérite d etre tran[mis avec hon–

neur el la pofrérité.

( Le chevafier

D E

JAUCOURT,)

T ARI, ALTÉRÉ,

adj.(Jardinage.)fe

dit d'une plante

qui a beloln d'eau ,

&

que les féchereífes d'une faifon,

ou la

n

'glígence que l'on a eue de la moulUer el-pro–

pos ont rendu altérée.

TARIER.

Yoye{

TRAQUET.

T ARIF , f. m.

(Finan,. Comm. D ouane.

) table ou

catalogue ordinaireOlent drelré par ordre alphabéti–

que, contenant en détailles noros des marchandifes ,

&

les droits pour leur paífage , les entrées ou les

{or,ties du royaume.

L'ordonnance du prince,

arto

(J.

enjoint au fer–

mier d'avoir dans chaque bureau, en un lieu appa–

rent, un

[arif

des droits ; cela efr jufre

&

exécuré en

partie, puifque par-tout on voit quelques lambeaux

d'une pancarte ennlmée , qlli re{femble

a

qllelque

chofe de pareil. Mais ne devroit-on pas profcrire

les

pancartes

el

la main ? Tous les changemens fur venus

dans les

tarifs

, ne devroient-ils pas etre connLÍs? La

{u

reté publique n'exigeroit-elle pas auffi que dans

c-haque chambre de commerce du roy allme , il y eLIt

{bus la garde des confuls, un livre que les négocians

pOllrroient colJflllter ,

&

Otl tous les arrets furvenus

{ür chaque efp ece, fe trouveroient dépofés ? C'eílle

fermi er qui propo(e la loi , qui la rédige ,

&

lui feul

en a connoiílilOce. On imprime el la vérité quelques

arrets du confeil; mais les plus intéreífans ne iont

pas publiés, fm-tout lorfqu'ils {ont favora bles au

commerce. Rien n'eíl plus propre

a

introduire l'ar–

bitraire dans la perception , police auffi ruineu(e

pour les revenuS pll blics que pOtll' le contribllable !

e ela explique la différence qui fe trollv e {ouvent e.n–

tte les entrées ou ks forties du royaume , les droits

per~us

da'ns un pon ou dans un autre ; ce cas n'eíl

pas

fi

rare qu'on l'imagine.

; Enlin fi l'ufage qu'on propofe eftt été établi depuis

Iong-tems, beaucollp de nOllveautés qui ont aujour–

d'hui' pour ti'tre la préfcription, dauroient point été

admiú~s',

&

le commerce auroit moins de cbarges el

porter. Perfonn e ne peut nier que la loi ne cloive

etre connue dans tous fes détails par tous' ceux qni

y

f'Ont foumis; mais dans les conteílations qui s'é–

l~vent

entre}e négociant

&

le fermier , celui·ci a l'a–

vanrage ¿'un homme fort

&

robuíle qui fe battroit

avec un aveugle.

, I1

ya p'ltls , tout

tarif

des droits d'entrée & de (or–

tle des marchandiíes dans un royaume, doit fans

dOLlte etre reglé

Jiu

la connoiífance intime du com–

merce , des érrangers qui vendent en concurrence ,

&

des convenances réelles des con[ommateurs.

Quant au

tan!

exorbitant que les fermiers ont ob–

tenu fur la forrie de pluíieurs denrées qui paroi{fent

{urabonc\antes dans ce royaume , il a (a (ource dans

cet ancren préjugé que les étrangers ne peuvent fe

paJrer de la France, en quoi l'on (e trompe beau–

coup. Cette idée ridicule a été fondée en partie dans

le tems ou la France vendoit des blés prefque exclll–

ílvement, o-u les Polonois n'avolent point encore

l"art de delfécher leurs grains ; Ol! la Hollande n'en

rai(oit pas le commerce ainfi que

l'

Angleterre , ou le

Portugal

&

l'Efpagne n'avoient pas autant de vignes

qu'ils en ont planté depuis; OtIla fonie des vins n'é–

toit po'int affranchie COmme elle l'efi aujourd'hui

dans ce dernier pays ; olll'Alfemagne fabriquoit peu

de toiles; enfin dans ces tems Ol! tous ces commerces

de concurrence n'exiíloient point encore.

, Concllrons que tant que les

tarifs

ne feront pas

regardés comme une affaire de raifon

&

non de for–

me , il n'y a rien el efpérer des foins qu'on (e donnera

dans ce roy aume en favem de la profpérité du com–

merce.

Conjidérat. fur lesfinances, (D.

J.)

, T AR

1 F ,

( Manuf.JEl. des

glaces.)

la compagnie

des glaC"és' établie

a

Paris, a auffi fon

-tarif.,

qlli con-'

1.

-.

~

tient tOntes les large

urs

&

hauteurs de- I>laces qu'Jle

fai e fabriquer,

T

le

pr.ix,

qu'elle

1

s vend , .ce qui eH

d'une gra nde commodne pour les bourgeols

&

pour

les miroitiers.

Savary. (D . J.)

T ARIF,

( Mo¡znoi(. )

c'eíl cette pal1ie des déclara–

tions

&

édit , qui marque le titre des nouvelles

efp~

ces ,

&

combien ii doir y en avoir de chacune

a

la

taille de l'or ou de l'argent ; ce mot défigne encore

ces petits liv rets que drelfent d'habiles arithméti_

cieos , pOUl' aider au public

a

faire plu exaétement

&

facilement leurs calculs ,

&

qui ont été néceílai–

res dans les fréquentes remarques, refontes, auO'–

mentations ,

&

diminutions des ,{peces d'or&

d'a~- '

gent, qui n'ont été quP. trop fOllvent fRites pOur le

malheur de l'état.

(D.

J.)

T ARIFS

Olt

COMPTES FAITS,

(Comm,)

ce (ont des

efpeces de tables , dans lefquelles on trouve des ré–

duétions toutes faites de différentes chofes, comOle

des poids, me(ures, monnoies, rentes

a

divers de-o

niers,

&c.

ces

tarifs

font extremement commodes

dans le commerce, quand ils font faits avec exaéti.

tude

&

précifion.

Id. ¿bid.

T A R

1

F FE,

(Géog. mod.)

ville d'Efpagne, dans

l'Andalouíie, fur le détroit de Gibraltar,

a

5

lienes

au fud - oneíl de Ja ville de ce nom; elle efi pauvre

&

dépeuplée, quoique dans 'un climar doux , tem–

péré

&

fertile.

Long.

I:L.

2.5 .lat.

3.5•

.50.

(D.

J.)

TARIJA, (

Gévg. mod.)

ville de l'Amérique mé-'

ridionaJe, au Pérou,

el

ciriquante lieues au {ud-ouell.

du Potoíi, dans une grande v allée , dont elle a pris

le nom, entre les montagnes de Chiriguanos , pref- '

que el l'embouchure d'ujle petit

e riviere qui

fe dé.

charge dans Rio - Grandé.

Lat.

méridiona.le

21.

4 8 •

( D .

J.)

TARIN

ou

TIRIN, f. m.

(Hift.

nato Ornithologie. )

,úrineLLa,

oifeau qui rdfemble

a

la linotte par la for–

me de la tete

&

de tout le corps ; il a la tete & le

dos verds,

&

le crouplon d'un verd jaunatre ; le der–

riere de la tete

&

le

COl!

ont une éouleur cendrée ;

il

Y

a

cependant des indiv.idus dont le fommet de la

tete, la face (llpéríeure du cou,

&

les pl umes des

épaules font en partie d'un jaune verdatre & en par–

tie bruns; toute la face inférieure de cet oifeau a

une couleur verte,' el l'exception des plumes qui en–

tourent l'anus qui (ont blanchat res. Les

males

ont le

deíflls de la poitrine

&

le ventre d'un beall'jallne, La

quelle a deux pouees de longueur, elle ell entiúe-–

ment noire ,

a

l'exception de l'extrémité des barbes

des plumes qui a une couJeur verdatre. Les grandes

pluÍnes des ailes ont la meme couleur que la qlleue,

&

les petites font vertes; certains Índividus ont l'ex–

trémité des grandes plumes ,

&

celles du fecond rang

blanches,

&

la qlleue un peu fourchue. Cet oifean

chante tres - agréablement. Willughbi,

Omit. Voye{

OlSEAU.

T ARIN

~

(

Monn?ie.

), monnoie de cOll!pte, ,dont

les banqmers

&

negoclans de Naples , de SicIle

&

de Malthe, fe (ervent pour tenir leurs ,livres, Le

tarin

el Naples Vdut environ dix-huit {ols de France, &

el

Malthe il vaut vingt grains, ce qui revient pre(qu'au

meme.

Savary. (D. J. )

T A,RIN ATES , ,(

Géog.anc.)

peuples d'!talie, dans

la

~ab1l1;,

(eIon Plme,

¡~v.

1I

1.

ch.

xV

Il

y

a encore

aUJourd hUl dan,s la

~ab1l1e ~lOe

bourga de appellée

Tarano;

on crOlt qu elle retIent le nom de ces pell–

pies.

(D.

J. )

, TARIR , ",:. aét.

&

neut',(Gramm.)c'eíl

s'épuifer

d eau, devel11r a

fec.-~es

rlu{feaux ont

tari

&

les prés

ont fOllffert. On a elIt que l'armée de Xerces étoit

fi

nomb re;lfe qu'elle

tarijJoit

les rivieres. II fe prend

au ,figure; cet homme ne

tarit

point dans 'la conver–

{atlOn; c'efi un efprít

intarijfabLe..

TARK1!

', (Gé~g.

mod. )

0 11

écrit auffi

Tirk , Tarki,

Tatchve"

pente vIlle d'Aíie , dans les états de l'em