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s o

F

SOEST,

(Géog. mod.)

vele d'AlIemagne, dans la

eílphalie, au comté de

la

.1arck, a quaue lieues

au (ud-oueíl de Lippfrad . Elle paífe pour une des

plus prandes

&

des plus

ric~

"de la W eílphalie;

ell~

a éte impérial .. ,

&

app.aruent

pr~fent~e~1t

au rOl

de Pruífe.

Ses

habitans iont en parue calvmifres , en

partie eatholiql.les; le pays

d~

(es environs efi tres–

fertile.

Lon

u .

:;d. 48.

lato

.5'· 42.

Affilman

D

,

théolo~i~n

moderé.,

naqui~

a

Soejl.

Il

a mis au jour un tralte

de

firendls. harellcLS

,

non

a~firendis.

Ce titre tient

l~n

pe;t du Jeu

~e

mots, malS

l'ouvrage part d'un e(pnt tolerant

&

ral(onnable.

Gropper

(Jean ) eontro\'erfille

d~

(eizieme fiecle ,

naquit

a

Soefl

n

1)0! ,

&

mourut a Rome en

1)

)8,

ayant refu(é trois ans auparavant l.e

~hap,eau

de.

ca~dina!. Son principal. onvra.ge, eíl lOtIt

II

le ,

Injlllut~o

fidei

catholica.

Il

aVOlt une Idee

~ fo~le.

de la

Rnr~te,

qu'ayant trouvé une

fer~ante

qm

fal~Olt fo~/t, ¡~

la

cha1Ta

&

nt jetter le lit par la fenetre;

J

lmaglOe

que

ce~te

fervante étoit hugllenotte.

(D .

J.)

SClEUR f.

f.

(Gram.

&

Jurifprud.)

efr une per–

fonne du f;xe féminin qui efr iHlle de memes pere

&

mere, ou de meme pere ou de meme mere qn'une

alltre perfonne , male ou femelle dont on parle; car

la qllalité de

jwur

peut etre relative

a

deux

jwurs,

ou

aunejawr &

un frere .

.

'

A

Laj'umr uermaim

eíl celle qUl efr ¡ífue de meme

pere

&

m~'e

que fon

frer~

ou

~a

/,aur.

~,n

appelIe

faltr confimguine

,

celle qUI efr

líf~

e de

~leme

B-

ere

f,

ulement;

jwur mérilll

eíl eelle qm eíl: nee de meme

mere, maÍs non pas de meme pere.

l/oye'\.

FRERE.

( A )

SarUR,

( Critiq. jacrée. )

ce mot .dans le fryle des

Hébrellx outre l'acceptioll qui hu efr commune a

t Olltes le; lanO"ues , a celle de íignifier une proche

parente foit

~oufine-O"ermaine

ou niece. Dans l'E–

vanO"ile de

s.

Matth.

xll)

.50. les

Jallrs

de Jefus-Chrift,

fonf (es coufines : ce mot (e dit au figuré de la ref–

femblance des inclinatiofls des penples

&

des villes,

ainfi le prophete appelle

Jéru{~'¡em

,jaur de Sodome

Eso

de

Samarie,

paree qu'elle a imité leur idoHhrie ,

Ezéchiel ,

xv).

40.

il

!>'emploie pour un terme de

c areífe; vous avez bleílé mon coour, ma

tendrejaur,

dit l' 'pOtlX

a

l'

'pou(e , dans le

Camiq. iy.

9.

Jeftls–

Cbriíl tient pour (es plus proches parens , pour me–

l'e,

fa:urs

&

freres, tous ceux qui fuivront les pré–

ccptes; c' íl fa bonté qui forme ces nreuds figllra–

ti(s.

(D .

J.)

SOF

A ,

e

111. (

mme

dl

re/aLÍon.

)

efpece d'eíhade

qui

eH

d'ufage en

01

ient,

&

qui eíl élevée d'un

demi-pié au-deífus du niveau de la chambre cl'hon–

neur, OLI 1'0n rec;oit les per(onnes les plus remar–

<¡uables. Chez les Turcs , tout le plancher efr COllvert

d'un tapi de pié,

&

du coté des tenerres , ils élevent

une eílrade , qu'ils appellent

jofa.

11

y

a tur cette

eílrade de petits matelas, de d

lIX

el.

trois piés de lar–

ge, couverrs d'un petit tapis précieux. Les Turcs

s'afi'eyent (ur ce tapis comme les Tailleurs qui travail–

lent n France, les jambes croif¿es;

&

il s'appllient

contre la muraille (ur de grands carreaux de velours ,

de jatin,

&

d'atltre étotfe convenable a la failon.

Pour prendre 1 ur repas, on étend

1\u

le tapis de

1

efirade un cuir qui {ert de nappe; on met

íi.lr

ce

cuir une table de boi

f.

ite camme un plateau rond, ,

&

on la COUVie

ele

plats.

Duloir. (D.

J.)

FALA

9U

Z F

ALA ,

( Géogr. mod.)

royaume

d'Afi-i ue, daos la Caflerie , (ur la cote de la m

r

d'Eth:opie, yers l Zanquebar.

M.

Danville renfi r–

me ce roy um entre le ¿tats de Monomotapa u

nord , la

m

r de ofambiql.l

a

l'orient) le royaume

Je abia au midi )

&

celui de lanica au couchant.

La

riviere de

Tand~nculo

coule au nord de ce pays,

&

une autre rivicrc

ql

n nomme

oJalil

1

tra–

"erJi d'ori nt

en

oc ident. Le roi de

So

.lla

fe nom-

Tom

xr.

SOF

me

Quite~·e.

S s fujets (ont negres pour la plllpart.

lis ne fe Couvrent que d puis la ceinture jufqu aux

geDoux, d'une pagne de coton; quelques - uns par–

lent arabe ,

&

10m mahom 'tans; les autr s ne pro–

f«;ílt:nt aUCUDe. relig!on;

L~

pays De manque pas d" –

lephans , de lions

e'

arumaux fal! ages'

ma.Ís

vers

l'embouchl!re du Cuama, c:el1 un I?ays fertiJe,

&

aífez peuple.

TI

fe trouve meme de nches mines d

01'

el

quelque Adiilance de la capitale du royaume, qui.

porte le meme n(,>m de

SoJala,

&

que plufieurs (a–

vans prennent pOIlf l'ophir de Salomon. Cette capi"

tale,eíl fituée

ítir

le

bor~ ~e

la mer, un peu au nord

de 1embouehure de la nVlere

SoJala.

Les PortuO"ais

s'emrarel'ent de

~

tte ville vers

1)08,

&

Y

batit nt

une tortereífe qlll

leur eíl d'une grande importanc ,

pour leur aífurer le commerce qu'ils foO! ave

e

les

Cafres.

Latit. mérid.

de cette forrereífe,

2

o.

3

o.

(D.

J.)

SOF~E

, ou plutot SO.FlAH

ou

SOPHIE , (

Gé9gr.

mod. )

V11.1e de la Turqule européenne , capitale de

la Bulgane, que les Turcs appellent

Sifid Vita)eti

l.e

pays.d~

Sofiah,

él

.caut'ede 1a capitale. Elle

eílfitué~

t.ur

la nVlere de B<;>pna , dans une vafie plaine ,

él

9 6

lIeues de ConHantlOople. Elie eíl fans murailles , au

pié du mont Hé1!mus ,

&

d'aillellrs all!1i mal -

b~tie

que les

autr~s

villes de Turq\lie. L'air qu'on y refpire ,

efr fi mauvals?

q~le fan~

la refidence du beglierbey ,

elle ne fe malOtlendrol! pas telle qu'elle eH aujour–

d'hui. Les Juifs y ont quelques (ynagogues,

&

Y

font du commerce , parce. que c'eíl un grand paf–

fage pour aller de Coníl:antlOople en Hongrie.

L'on croit que

Soffi

efi l'ancienne

Sardica

reba–

tie par Jufrinien. Les Bulgares venus des

pa~s

fep–

-tentrionaux, ayant occupé la Moefie , fatigllerent

long-tems les empereurs grecs de ce cote-la Oll la

Moefie confinoit

a

la Thrace ; enfin ayant éd fl1bju–

gllés par les Grecs, la plúpart fe firent chrétiens ,

&

la ville de

Sardique

ou

Sophie,

devint un archeve–

ché , lequel a été difputé entre les papes

&

les pa–

triarches de Conílantinople, jufqu'a ce que le ture

ait décidé leur querelle.

.

Long.

4

1

. 28.

latit.

42. 3 o.

( D.

J.)

.

SOFI,

f.

m.

( Scíence

étymolog.)

ce mot fignifie

proprement en arabe, un

homme

vétll

de

Laine;

car

j'ofoujuf,

veut dire de la laine. C'eíl pourquoi on

donne ce titre chez les Mahométans,

el

celui qui vit

retiré dtl monde,

&

qui par une eípece de prote!1ion

religieufeefi gro!1ierement habillé. Ainfi

J;ifi.

défigne

un religieux mahométan , qui porte auffi le nom de

den'is

en tUl'C

&

en perlan,

&

qu.e les Arabes ap–

pellentfakir.

Shah-IfmaeI, roi de Per(e , eíl le pre–

mier qui prit de fes ancetres le (urnom de

fofi ;

&

de-la vient que plufieurs de nos hifroriens

&

de nos

voyageurs , donnent aux

rois

de Perfe le 110m de

jofi

ou de

grand-fohi.

(

D.

J:)

.

SOFITE

ou

SOFFITE, f.

~.

(

Menuif.)

noro géné–

ral qu'on donne

a

tout plafond ou lambris de ple–

nuiferic, qu'on nomme

ti.

L'anti'}ue,

fermé par des

poutres croifées ou des corniches volantes , dont les

compartimens , par renfoncemens quarrés, (ont

ornés de rofes par compartimens , enrichis de fculp–

tme , de peinture

&

de dorure, comme on en voit

aux baíiliques

&

au palais d'Italie. Dans l'ordre do–

rique,on ome (es

jofiles

avec des gouttes au nombre

de dix·huit, faites en forme de clochettes difpo(ées

en trois rangs,

&

miles au droit des gouttes, qui

font au bas des triglyphes.

On appell

auúiJofite )

le deífous du plancher. Ce

mot vient de l'Italien

fofito ,

qui fignifie

j'ortpente ,

g,Jletas

,

plancher de grenier.

Sofiu dl com iche, rondo

C'efr un

fofoe

conroumé en

rond d'arc, dont les naiífances (ont pofées (ur l'ar–

chitravc, comme al! temple de Mars ,

a

la place des

prAtres, a Rom.

D ay¡Ler. (D .

J.)

Ll

ij