Table of Contents Table of Contents
Previous Page  569 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 569 / 994 Next Page
Page Background

'A N T

Bbúl\aave parolt etre le premier (¡ni fe fóit

ferli

de ce terme dans fa

Mechodus d!fcendi arlem medi–

Cam

,que M. Hal doit faire réimprimer au pre-

mier jour avec un c mmentaire.

eL)

.

*

ANTHYLLIS.

e

Hift· nato bat.)

Il Y

a deux er–

peces d'

anthyllis

;

l'une erolt en Candie

&

en Sicilé

fur les bords de la mer , a la feuille douce , fembla–

ble a celle de la lentille

&

longüe d'un palme ; fa

racine petite

&

minee aime les lieux fablonneux

&

chauds, a le gofa falé,

&

fleurit en été.

L'al1tre fe trouve dans les

p~turages,

&

fletlrit en

Mai. Elle a la feuille

&

les tiges femblables

a

I'en–

cens de terre , excepté qu'elles font plus velues , plus

cou!tes

&

plus ,nIdes au toucher ;·fa fleur eíl: pur–

punne ; elle a 1odellr forte ,

&

fa racine reífemble

el

celle de la chicorée.

Diofcoride dit que ql.1atre dragmes dix grains de

la décoaion de celle-ci font un bon remede contre

la rétention d'urine

&

l'inflammation de la matrice'

il

/tú

attribue encore d'autres propriétés

médicina~

les.

Voye{ Lib. JII. ch. cliij.

-\- ANTI

e

Grammaire.

)

prépoíition infeparable quí

entre dans la compoficion de pluíieurs mots ; cette

prépoíition vient quelquefois de la prépofition Lati–

ne

ante,

avant,

&

alors elle fign.ifie ce qui eíl: avant,

comme

ami-cllalllbre, ami.cabina, anticiper;

faire une

chp~e

avant le tems ;

anúdate,

date antérieure

a

la

vraIe date d'un aae,

&c.

,

~ouvent~ffi

.anti

vient de .Ia prépoútion Greque

c:LVTI

,

contr~,

qll1 marque ordmalrement oppoútion

ou alternatlVe ; elle marque oppofition dans

ami–

podes,

peuples 'lui marchant fur la furface du globe

terreltre ont les

pi~s

oppofés ;

&

de meme

anúdate,

contr-e-polfon ,

'(lrT'

,

contre

,

&

tit"".u

,

dorzner,

re–

mede donné contre le poifon;

&

de meme

antipa–

thie, amipape,

&c.

Quclquefojs , quand le mot

qui

fuit

d,.,.,

commen–

c~

par

un~

voyelle, il fe fajt une élifion de

I'i,

9fi?fi. on dlt le I?ole

amarélitjue

&

non

ami-aréfi'lue.

e

eíl:.le P?le qlll eíl: oppofé au pole arai'lue, qui

eíl: vls-a-Yls.: 'luelquefois auffi l'i ne s'élide point,

exaplts, antl.exaples.

,

L~s

Livres de controverfe

&

ceux de difputes Iit–

ter~es po~tent ,fo~lve~t

,le nom

d'anti.

M.

~énage

a falt un Llvre mtlttlle

1

anu-Ealllec.

On a falt auffi

un

~nti-:MenalJ.iana.

Cicer,?n,

a

la priere de Brutus ,

aV~lIt f~lt ~ll~

Llvre a !a 101lange de Caton d'Uti'lue;

Cefar ecnvlt deux Llvres contre Caton

&

les inti–

~ul~ anti-Ca~ones.

Ciceron dit que ces

Li~es

étoíent

ecnts

av~c

Implldence ,

ufrtS

ifl

nimis illlpudenter Ca–

f ar contra Catonem meum. Ad Treb. Topica,

e.

xxv.

I!

-oe faut pas confondre ce Livre de Ciceron avec

celui qui eíl: intitulé

Cato-major.

Le Livre de Cice–

ron a la loiiange de Caton ,

&

les

anti- Catons

de

Céfar, n'ont point paífé

a

la poftéríté.

Parin fait mention d'un charlatan de fon fiecle

qui avoit l'impudence de vendre a Paris des

anti~

éclipti'lues

,

&

des

anú-eoméú'lues,

c'eíl:-a-dire des

remedes contre les prétendues influences des ¡clip–

fes,

&

contre celles des cometes.

Let(. eh cceyLiv

(F)

.

~

.

ANTIADES, terme ufité par quelques Anatomif–

tes, pour figntfier les glandules ou glandes plus or–

ainairement appellées

amygdales. V,!>,e{

AMYGDA-

LES·e L )

~TI-ADI~PHORIS!ES,~.

m.

(Théolog.)

c'eíl:–

a-dlTe, oppo(es aux adlaphonftes ou indifférens.

Voyet

ADIAPHORISTES.

C;e.m?t eíl:

c.o~pofé

du Crec

dVTl ,

contra,

contre,

&

a

d'I<l~Op.~

,

mdifférent. C'eíl: le titre qll'on donna

da? le

xyr.

íieele a une fcae de Luthériens rigtdes

qUl rf>ftúo.lcnt de reconnolrre la jurifdiétion des Eve–

ques ,

&

Improuvoient plufieurs cérémorues de I'E-

Tome

l.

ANT

grúe obfervées par les Luthériens mitigJs.

f/oyt{

LUTHÉRIENS.

e

G)

ANTI-APOELECTIQUE,

e

MUec.

)

épithete que

1'0n donne

a

tout remede capable de prévenir ou de

guérir I'apoplexie.

_ .Le baume

~nti-apop{áli'llle

eftcompofé des drogues

flllvan~es

, 'l1!1 f?nt des amers, des

a~'oma~iques,

&

des ludes eílenuelles. Prenez des huiles dlíl:iUées de

d ?ux de girofle, de lavande , de citron , de m¡¡rjo–

lame, de menthe , de romarin , de fauge, de bois de

ro~e,

d'abíinrhe, de chaclme dome gouttes ; d'ambr;

gns, fix graills ; de

bitume

de

J

udée , deux gros–

d'hu.ile de mufcade par expreffion une once; de bau:

me au Pérou une quanüté fu/Jifante; pour former dl1

tout un baume d'une coníifiance molle.

Ce baume échauffe

&

irrite, appliqué aux narines

ou aux tempes ; il opere fur les membres paralyfés ,

e~

les en frottant ; il a été en grande réputation ; il a

falt place

~

des compoíitions

moi~s

e/Jicaces, que la

mode a mlfes en vogue. On l'ordonne encore dans

les affeétions de tete

&

des nerfs, dans les íl:upeurs

dans I:apoplexie, la léthargie, le carus,

&

autre~

maladies {oporeufes; on le prend en bol, en élec–

tuaire, depuis trois gouttes juf'lu'a (¡x.

Pharmaeop.

de Quincy.

_

~e

remede doít erre adminiíl:ré avec fageífe ; il eíl:

mellleur que les amuletes

&

les fáchets de nos char–

latans, 'lui fervent plutot a altérer la bonrfe qu'a

déranger I'humeur qui produit I'apoplexie.

'Voyt{

ApOPLEXIE.

e

N)

.

ANTI-B.ACCf!~QUE,

.adj. (

Littérat.

)

dans I'an–

clenn.e poefie , pie de trOls fyJlabes, dónt les deux

preil1leres font loñgues ,

&

la troilieme breve; tels

ft;>nt les mots

canúir'é, vinút'é,

E'AAl:;" ~:

00 ¡'appelle'

amíi, parce c¡u'il eft contraire au bacchil1s, dont la

premiere fyllabe eft breve,

&

les deux autres lon-'

gues.

Voy~{

BAC':HIlJS,

Par~i

les Anciens, ce pié

fe nommOlt auffi

palllnbacchws

&

fatumius;

que1-

qlles-uns I'appelloient

propontiws

&

tluj[aleus.

Diom~

lIJ.

p.

47.5.

e

G)

. *

ANTIBES ,

(Géog. modo

)

aneienne ville mari–

time de France, dans la Provence , a l'oppofite de

Nice, fur la

Méditerranée.Long.

24

d •

48 ' .33/1.

lato

43

d •

34'·.50".

ANTI-CABINET,

f.

m.

e

Arehiteélure.

)

piece en–

tre le falon

&

le cabinet , appellée communément

falle d'aj{embltJe. Voye{

SALLE D'ASSEMBLÉE.

e

P)

*

ANT!-CA.UCASE, f. m.

e

Géog. modo

)

monta–

gne de Se1eucle, dont parle Strabon.

L'am¿'caueaft

eíl: au nord du Pont-El1xin,

a

I'oppofite du Cau–

cafe.

.ANTI-CJ:IAMBRE, f. f.

(Architeél. )

appellée par

Vltntve

a'!tltha~amus,

eíl: le nom quel'on dónne

a

la

feconde plece d un appartement au rez-de-chauifée

Cjl!and il y a u.n veilibl1le qui la précede; dans

11~

hotel, cette plece donne entrée

a

une deuxieme

anti-ehambre,

ou falle d'a1remblée 011 fe tiennent les

hommes al1-deífus du commun, venus de dehors

~our par~er,

au maltre : les premieres

anti-ehambres

etant

deíl;in~es

pour la livrée, rarement fait-on l1fage

des chemmees dans ces premieres

anti-ehambres '

on

fe

c~ntente

d'y mettre des poe1es au-devant, Cjltiga–

ran,tilfent tomes les pieces d'un appartement de I'air

frOl~

9ue donne I'ouverture continuelle des portes

deíl:mees pour arriver aux appartemens du maltre.

Voyt{ lts anti-ehambres

marCjllees

B

dans le plan de

la

Planche

XI.

d'archit~élure.

Voye{

auffi POELE.

Ces pieces doivent erre décorées avec íimplicité

fans glaces, ni tableal1x de prix ; a moins que par

I~

néce0-té. elles ne fervent de falle a manger; au'lue1

cas, a I'heure des repas, les domeíl:iques fe retirent

dans le veilibule.

e

P )

ANTICHRESE ,

f.

f. (

en

Droit.

)

eonvencion OU

l'emprunteur engage ou cede fes héritages, fes

po[~

Rrrij