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850

ET R

Les

cheveux de la plt1part des figures, tant d'hom–

rn~s

que de femmes, font, comme nous l'avons dir,

tellement

arrang~s

&

partages, qut1 ceux qui defcen.

dent du fommet de la rete. font

nou~

par derriere

~

Jes

autres tombent par

trelf~s

en devant fur Jes epaules,

foivant

la

coucume antique de plufieurs n;itions, tel.

ks que Jes Egyptiens, Jes Grecs,

& ;,

Comnle la troifieme fetl:ion

de

M. \Vinckelmann

traite uniquement de l'art parmi ks nations limitro.

phes dc:s

Etnifq11es,

tt!ls que Jes Samnites, !es Volfques

· &

les Campanicns, nous renvoyons

k

letleur a11x arti.

des particuliers

d~

ce[ ouvrage qui <;oncermmt

c~s

me.

mes peuplea.

·

Nous devoos frulement obferver que notre auteur

no11s apprencl dans cette fetl:ion,

i

0

que ks

Etrufquu

fubjugu~rcnt

dans un tems toute l'ltalie,

&

fur-tout

la

Camp~nie;

2

°.

quu les plus bllaux vafes antiques

itrufques

etoient ceux d'Arezzo;

3°.

que le royaumc:

de

Naples, la Campa11ie,

&

fur-tout Nole, one tour–

ni abondamment des vafos

itrufque;

a

la plupart des

(>abincts : ii ajoute cependant qu'en bonne regle on

devroit tacher' s'il etoit poffible' de defigner Jes va.

{es vraimtnt

itrufques

des vafes

travaille~

par ks Cam.

panirns.

+

0

U

ajoute qm: ces vafe, ont depuis un

pouce julqu'a la hauteur de trois ou quatre palmes ;

la plliparc des vafos de Nole one ete crouves dans des

fepulcrcs; quelques-uns ont fervi dans

l~s

facrificcs ,

dans les bains

I

quclques aucres Ont pu fare Ja recom.

penfe ou

le

prix dans

!es

jeux public•; ks i1Utres en–

fin nci

fervoient que d'ornement

1

<;e

fait fe c)emontre

en ce qu'ils n'ont jam'ais eu de fonds.

M. Winckelmann ajoute qu'un oonnoilfeur qui faie

juger de !'elegance du doffin ,

&

apprfrier !es com–

poficioos de: main de maitre ,

&

qui de plus faic com.

ment on couche Jes eouleurs fur !es ouvtages de tcr–

re cuite, trouvera dans les

d~licatdTes

&

dans

le

fini

de

C<lS

v4(es , uoe excdlente preuve de la grande ha–

bikt~

des artifres

Etrufques

qui ·les ont produits.

II

n'eft point de deffin plys difficile

a

execuur. parce

qu'1l faut uoc: promptitude extreme

&

une jultelfe eton.

naote; l'on ne peut pas comger- ks defauts. Les va.

fes de terre peincs foot la merveille de !'art des an–

ciens.

Des

tctes ,

~

qudquefois des figures entieres

' cfquilfes d'un trait de plume dans !es premierns eru.

des de Raphael, decelcnt aux yeux d'un connoilreur

la main d'un

gr~nd

maitre, amant ou plus que fes

tableaux acheves. Les anciens

Etrufques

<;onnoilfoienc,

a

ce que dit

M.

de Caylus. l'ufage des ponlifs'

OU

deffios piques ,

&

les deffins decoupes fur urie feuille

de cuivrn.

/loyez /'article

V

AsE,

$uppl.

M Winckelmann clit que nous avoos grand nom.

brc

de pierres gra

YCCS ,

alft'.Z de petites figures

itruf•

fUts ;

mais

no~1s

.n'avons pas a!fez de grandes ftarnes

dt cc:tte nation pour tervir de fondement

a

un fyllC..–

me

raifonn~

de kur-

art.

Les

Etru/ques

avoient leur car–

riere de marbre pres de Luna

qi.le:

nous oommons

a

prefont

Carra11a:

cite

~toit

une de leurs douzc: vii

ks

capitales. Les Samnites, les Volfques

&

les Campa.

nic:ns n'ayanr point de marbre bieu dans

leur

pays ,

furep~

obliges

de

faire !curs vafos en

terro CLlile ou

en bronze ;

Jes

prtmier~

fe font calfes , l'on

a

fond u

lc:s ft:conds : c'dl: la caufe de la rarete des .vafes de

Cettt>

nation. CQmn1e

le

!lyle

ilr11fque

refiemble

a

l'an.

cien fryk grce, le letleur fera b1en de rel ire cet arti.

cle av.int quc d'examiner l'art chez

les

Grecs. Notre

auteur prouve clans le chapitre

V ,

ou ii traite de !'art

chez !es Romains, ql.l'i l

y

a apparencc: que dans !es

terns les plus

recule~

,

!es Grecs

im1cerent

l'art des

Errufques,

qu'ils

en

adopterent b.eaucoup de chofes ,

&

en paniculier les rites facres : mais dans

les

cem~

poftericurs,

lorfql.Jc

!'art ilorilfoit che:;i:

le~

Grecs, oo

ptut

croir~

que les artilles

Etrufques

pe1.1 nQmb,reyx,

furr nt difciples ,

&

copierent

le~

Grecs.

Les

.f.rrufqtm

peignoierit toujours

le~

faunes ave<;

une

queu~

<;le cheval, quelq11efois avec !es pieds

de

chl:v4l

~

d'auqes

fQ1$

4vec les pieds

hum~ins,

·

ETT

La Tolcane, c'dl:-ii-dire , le pays particu\ier habi:e

par !es aneiens

Etrufques,

a produit abondamment dans

tous !es terns de vrais grands hommes clans tous les

genres. On peut ,

3

ce fujet, confulter

ks

vies de$

grands hommes Tofcans ,

&

!es

Memoires

des diffe–

rent.es

acad~mies

qui

font etablies dans

la Tofcane.

Nops nc d<'vons pas oublier dans ce petic recueil d'a–

necdotes, concernant !es

Etrufques,

que Plucarque nous

apprend que lei; Tofcans eovoyerent des colonies qui

formerent des etablilfemtns dans l'ile de Lemnos, d'lm–

bros,

&

fur

le promontoire de Thenarus, ou ils ren.

dirent de

fi grands fcrvices aux Spartiates, dans la

guerre qu'ils foutenoient contre !es lloces, que !es La.

ccdemoniens leur accorderent le droic de b ourgroifie

dans leur ville: mais tnfuire , fur un

foup~on

d'infi–

deiice , !es Spartiates les firent tous rmpnfonncr. Les

femmes de ces malheurrnx allerent les vo1r dans leurs

cachots , chaogerent d'habits avec eux ,

&

s'expofe–

rent toutes

a

la mort pour fauvt'.r lc:urs maris: !es To–

fcans '

~n

fortant de prifon ' allerent

fe

mettre

a

la

tfo: des troupes des llotes, mais !es Spartiares , crai–

gnant Jeur relfentiment, leur rrndirenc !curs femmes

&

leurs biens. La magnanimite fu preme n'e!l pas ra–

re dans los perfonnes de tout fexe parmi !es republi–

cains. Les fouverains qui refpell:anc ks loix ancien–

nes , favent Jailfer au peuple la portion de la libene

qui leur

elt

niice!fdire , !)'one pas befoi n de menaces

&

de ch.ilnes pour confcrver kurs fojcts ,

&

de pl ces

fortes fur !es frontieres pour garantir kurs

faats.

Le

gfoie ,

la vakur

&

la vi:rtu , font Jes enfans de la

libme.

Si !'on

Vfut

faire des

recherch~s

plus particulieres

au fujec des

Etrufques,

on doic confulter ks

ou~rages

d'Herodote, de Paufanias, de Tite.-Live, de Pline le

naturalifre, Plutarquc, Denis d'Halicarnalfe, Appien :

Arnobe,

contrt1gmtes

;

Ciceron

de Divi11atione

_;

I'

Hi–

flo1re 1mivs1fel:e des Anglois, tom. XIV.

Dcmpfleri

Etru–

ria;

Govi

Mufteum

E1rufc11m; Galleria Gi11fljniama ; Pit–

rure antiche d·Hercolmto; Muf1Bo Capitolino,

kr

AtJ1iqui-

1is

expliquiu

de Monrfa t.con ; la

def riplion des pierreJ

gra".JeeJ du cBbinet de Stofcb

;

le

recuezt des a111iqmtis Egy.

·

ptiennes

,

Etrufques,

&c. par

M.

le Comte de Cay.

!us;

&

Jes

Memoires de l'acad.

des

lnfcriptions

de: Paris.

(f/.

A. L.)

• §

ETTINGEN, (

Giogr.)

,,

ville du cercle de

,, Franconie l'.n Allemagne tur le Mein,, ... Ce n'dt

point une vilk;

~c

n'c(t

qu'un village.

Le/Ires fur /'En•.

oclopidi1.

.

EU

EV

• §

EU , (

Giegr.

)

fur la Brile , dit le

Ditl.

r11if.

(ies Scieuces ,

&c.

ii

falloit dire

la Brele

&

non

la Ertle,

• EV

AGES ,

EueAGES,

V

ACJ ES,

en latin

I

ales ,

&c. Ce fqnt

le.s

memcs qu'on nomme dans

It:

Dittion–

naire raif. des Sciences,

&c.

Evam

&

Eubages. flo)t'Z·J

EvATES

&

EuBAGES.

'

*

EV

AN , (

Mytbolog.

)

furnom de Bacrhus,

a~te~e

dans

le

Diftionnaire raif. des Sciences,

&c. ou !'on ecnt

Evicn. Voyez

ce mot

clans

Ct

Suppli111ml.

_

.,

*

§

EV

ANGELISTES , ,. terme part1cul1erement

,, confacre pour defigner Jes quatre ap6cres que

Die~

,, a choifis

&

infpires pour ecrire l'evaogile •

&

qui

,, font S. M atthieu ,

S.

M arc, S. Luc

&

S. Jean ,..

S. Marc

&

S. Luc ne fonc point ap61res , ainfi

des

quatre ap6tres nommes ici' ii

en

faut retranchtr

_deu~.

Un

iva11gibjlt

dl;

un auteur !acre qui a

rent

l'e.

vangile ,

la vie , Jes micacles , la doltrioe

d_e

J e~US•

Chrill. On nommoit auffi

iva11gilifles

cei.x qui al101ent

prechcr l'evangile de cote·

&

d'ai.nre, fans etre acca;

ches

a

aucune eglife piirticuliere.

Ditlionnaire

.

de

'I"·

voux,

edition de

i

771,

Lettres fur

I

E1zcyc/Qpi.d1e.

.

*

§

EVAl'l"GILE... , ,. L'original

de

l'~v~ngt!e

,, de

S.

M~rc,

ecrit da

fa

main, o'efi conferve a

V:–

,, nife que depuis l'ao

14zo,

ainfi que M. fonran1-

ni l'a prouve dans une Jeccre au P. de Montfau·

;:

~on

, ioferee

d~qs

le

Jour11~t

de

fq11

/I

o)·ag~

d'

11a/ie

,..