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E V E
tle exall:itulle ;que l'anciennc equation
tie
'5~,
con–
"flUC
des le terns d'Hipparqae. ]llfqu'au terns de
Pto·
·lemee on s'etoit borne
a
obferver des 6c;lipfes .de Ju.
'lle
parce que ces obfervations eroirnt les plus remar·
lju;bks
&
Jes plus faciles
~
faire ; l'ineg.alite. de
-5~
-iClOit
la feule qui put s'y faire remarquer , pu1fq.ue le
-deranaement qui vient
d~s
Cttuations du foleil pl\.r
ral"-
1'ort
f
la lune, ne pellt fe faire remarquer clans des
~bfcrvations
Oll cette lirnation ell:
toujours ]a memc.
M ais Ptolemee ayant obferve
de5
di(hnces de la lu11e
·au foleil dans
d'~utres
tituations de la
lune • ap-per.
~ut
qu'il
y
avoit
u~e
amre int!galite fort fenfiblc ,
&
·q uc cette e<quatfon revenoit tolls
k s
quinzc jours ; inon
·pas de
5°.,
mais de
7°:;.'
-lorfque la
lune
ctn~t
.en
·~uadrature
&
en meme terns dans fes moyennes di.
·Rances,
Almagefle
,.lfo.
•V, chap.
3 ;
ii fuppofc: en con–
. fequen£e que l'apicycle de la lune ell: porre dans •lln
cercle •exeentrique,
&
q u'il Qft plus pres
de
-n ous dons
les quadratures que dans Jes fyzygies.
Horoccius donna P?Ur
l'ive[lion
une hypothefe dif.
<f erente q·ui
Q
ete la prerniere OOCafion OU
·k pr"mier
'fond~ment
de la
thforie de Ne"\Vron fur I.es mouv.e–
mens cle la lune; cette hypothefe fut connue en
1167&;
'alors F fam"fteed calcula
de
nouvelles
rabies
lunairas
fur .Jes principes
&
for le,s nombres d1innes par
Ho–
,yocci:1s,
&
ces tables ,furenc publifrs par Wallis flans
-fos
CE11vr1s
pqflhumu
d'Horoccius en
.1678.
Corre hypochefe confifte
a
faire varier l'excenrrici–
te
de l'orbtte elliprique de ta .lune ,
&
"1
faire
wur–
>Oer le .centre di: l'elli pfo dans
lln
petit cercle , le foyer
"'Tefi:ant immobile, enforce que la ligne de-s apfides .ou
l>Je grand .axe de l'ellipfr qui paffe toujours ·par le foyer
-&
par le centre, foit . fujette
a
un balancement .alter–
·Mtif, qui depend de
la fituadon du loleil par rap–
!pert
.a.
1'11pogbe de
la lune.
Cet~e
thcorie
a .q uehque
-l'·apport •avec l'"hypotheft d' Ar.zachel , .afhonor.rrc:
~ r
.....
-be du
x1•
fiec k , qui fuppofoit cl.ans
l~orbitt
_du
·fulell
u n fentbi'able mou vement:.. Kepler dans
la pr.efface .de
-fes
Ephir!lerides
pour
1618 ,
a:voit auf!i
indique
.une
"-V·ariauon <.!ans
l'excentrici~e
de l'orbite lunaire.
Flamfleed publia encore
de~
U:a!Nu de la ltme
en
1'68 1.,
tlans lefqudles ii faifoit ufage de l'hypothefe d'Horoc–
c ius,
&
M
le M cinn-ier, dans fes
lnftiw.tions
a.far.ono–
'tt1iq11e.r
,ten
1•746.
en a,donn.e
>UOe
troi fieme edition. Les
' table, de M. Halley ain(i que
Aa ·
theorie de ,Newton,
d '.ipres laqudk
011
a
calcule dilftir.entes Qables de
la
-lune , font fondees fur le meme principe pour ]e cal-
~u l
de
l"equauun du centre
&
de
l'ivetiion.
M . Euh:r eft
le premier qui ait fai.t voir dans
fa
~~hiorie
de
la
lune,
qu'on pouvoir calculer
l'Jvefiiwt
rl'une man1erc rres. fim pk ,
fo.nsfuppof~r
une excen.
l:ricite variable
&
un balancemenr dans
l'apogee; j'ai
:i!fa1t
voir
dans mon
A;lronomie ,
art.
1440 ,
que la rne–
·t hode
~'fdoroccius
revient au merne que la foprnule
-tic
M .
Euler ,
&
qu'il l"ulfic ·pour calvuler
l'ivtflion
b ans un rem> quelconq ue , ·de multiplier
1° •20 1
33•
•p ar le finus du double de la difl:ance moyenne de la
fone au foleil, moins l'anomalie moyenne de la lune;
lJa
thforie
&
les obfcrvation< Ont oblige M. M ayer
a
'Y
ajo1.1-ter une e,quar10.n de
36'
multipliee par le finus
de
q uarre fois
la d1lliance moyenne, mains deu1C fois
}'JnOrfJ.tlie ,
&
C~lte
equation qui a Un
figne contra;ire
:a
ccl ui de
l'iwtlio11
encre dans -une meme table.
P
rnr t!onner une idee de
la
maniere done l'attraB:ion
fola1re produ1t cette inegalite app
0
ellee
iveflion
d11ns
le
m)Uvcmeot
\:le
Id
lune ,
ii
fulfir.i de faire voir que
.)'exccntricite de l'orbite
Junair~
doit etre p\.us arande
lorfque la lic;ne des •prides de la lune
concou~~
avt;.c
la
Jigne des fyzygies , OU
Jorfqoe la
lune
eta.flt
nou–
velle ou pleine fe
trouve en mi:me tems apogee ou
pfrigee. L a force du foleil .dera.ngc; la lune , parce que
le
foleil attire
Id
lune plus ou mains qu'il n'attire la
terre, c'cll:
la difference des deu" attraCl:ions qu i fair
-toute
l'inegalite. Or la diffe rence d'attraCl:ion fu ir la
tlilf:rrnce des dl Clances ; ccme difference
cf!:
la plus
.gr~ndc
q uand
la
l.une
ell
apog~e,
.&
,la
-p~~ ,p~•iie
EVI
1quanH c:llc
·cft
perigee; ainfi quand la ligne des apfi–
c1cs de la lune concourt
av~c
la
ligne des fyzygics ,
la force centr.ale abfolue de la terre fur la !uric
qui
eCl la plus
toibl~
dans
I.a
fy.zy..gie apogee , n:j:oit la plus
grande dtminutton,
&
la fore.: cenrrale
q.uiefl la plus
·confiderable dans la fyzygie perigee ,
y
re~oit
ilia
main.
dre d iminution : done la difference entre la force cen.
er.ale de la rerre fur la lune perigee ,
&
IJ
force
~r.n.
trale apogee .fera alors
I.a
plus grande; done la dlf.
.ferencc:
des
diClances ck la lune clans fon apogee
&
dans .fon p1:rigce augmentera; .ce qui
.produi~a
l'aug–
menracion dlexcentricite qui a lieu
clans
l'hypothefe
d_'.hloro.cci us ,
&
.qui
efi:
exprimee fous une autre for–
rne par
l'ivtElion
dont nous avoos parle. Au refte le
.
calc.ulrigoureu x des equations de la
lun-e . produite
.par l'attratl:1on du foleil, efl
(j
complique , qu'il fauc
..abfolument
le
voi r dans
les ouvrages des gfornetres
qui en on.t traite exprdfement, "tels que
M.
d'Alembert,
.M. Euler, M. Clairault. ( M. DE
LA
L ANDE.)
§ EV1EShlAM, (
Giogr.)
bonne
&
ancienne ville
,d'.A ngle~~n-e
( appellfr mal.i1-propos
EvERHAM
dans
le
Ditiiomzaire 1·aif. des Stiuucs
,
&c..) ,
duns la pro–
,v
ince
de Vlorcdter
fnr la riviere d'Avon, qui lui
donne un .port, ou peuvent entrer d'alfez groffes bar·
q ucs.
.
U
ne abbaye de Benedictins faifoit aucrefois
la
repucati n .pnncipale de cen e ville; aujourd'hu i on la
con(id~re
a
de meilleurs titres : e!Je a deux eglifes pa·
.roilliaks ' deulC ecofcs bien inll:ituees
&
bien freq .1en–
.tees,; des fabriques de bas tres rcnommees ,
&
des en–
v~rons tre~-f•rtiles
c:n grains
&
en fourages : elle
foUT–
n1r deux mem bres
,,?!
la chambre des communes du
royaume.
La
.baoaiHe que Simon de Monrfort , comte
de
L~icell:cr,
perdit av c
la vie, l'an
1263 ,
concrc:
le priru:e Edouard , fil
du roi hlenri
ill,
fot livrec
.proche
d'Evesha1n. Long. 15,
~5,
tlat.
52, 10. (
D.
G. )
-.
EUGE E
•mont
o.u
(op·.,
1
G6ogr.
)
lieLJ
d'H vngCTie
dans
le
di·£hrifr de B.u
te ,
fur le Dmube , vis.a-Y"is
1'11e
de
Cfep~I:
ii .porte le nom de l'illuftre .prince
E111,e11e
de Savoy.e , qui en aimoic bcaucoup le fejour, qu i
fe -plaifoit
,3
.J'crnbellir.
&
q~i
en fJifoi t amdumenc
culriver
le
fol. L 'on y •voit un chaceau, un pare, dt &
maifons de payfans, .de belles vignes , de bons champs
&
de gra.s pac.ur.agc:s , dans un circuit de deux lieuos.
(D. G.)
" §
li:VIF..W, (
MyPhol.
)
furnom de Bacchus.
On ne
trouve poi nt
Evien
dans
!es
bons ecnvains. B•cchm
s'.:ippelloit
'Evan ,
a
caufe d.u Jierre qui loi efr con–
facre ,
&
Evius
pour la r-aifon cicee dans
k
Diil
raif.
des
Scunces
•.
~c.
o.u pnur une autre ciree par . G iral–
d1. O n contond
.:&u~
&
£vim
,
&
on ne d1t
mot
d'£van. ,,
[I
y
avoic, dit .Paufanias dan>
fun
Voyage
,,
dt Meffanie ,
unc montagne nominee
Eva:n ,
aupres
,, d'lthomc:, qui avoir pris fon nom
J'evoi ,
qui
dt
,, comme le cr.i des bacchantes , parce que B•cclrns
,, &
ks fc:mm"s de
fa
fuite s'ecrierrent ainfi , lorlq
'ii•
,, ·vinrenc pour la -premiere: £ois dans ce pays ,,.
Let–
·1
res fur
J•
&1t)"c!op€die.
EVIT:E' , (
Mujiq.)
cadence
lvitie. Voyez
C 1W.ElfC~,
..Su
ppl. (S,)
EVI.TE'R,
(.Mefiq ..)
.E.viter
unc: cadence, c'eft ajou–
rer une dilfunance
a
!'accord
fin.al, pour changer le
mode ou .prolonger la
ph~fe.
f/op
CADENCE ,
Slf/'·
plimeflf.
(S)
*
§
EV.ITERNE', . . .
Dwi11ite
,;
laquelle /es
a1ciens
'facnifioient
.Ju bieef.s
roux.
C'e/l
to11I
ce
que
nous
eJJ
f~·
VOJ/S.
Ccttc div1oite ell J.u,piter meme.
Evitenne
fi5n1-
.iie
·imlnorttl. f/.oyt!Z
G
ir.al.di.Lettr. fur l'Ellcycl.
*
§
E>VllfERNITE', .. .
..
durie qui a
1111
commence–
?ilent
•
mais
•qui
IMl
point
:de
fin.
Eviterniti
cfl
1.
meme
chofe
q.u'"illrniti ;
pourquoi
Ui1Jiter11ite
.auroit-
el
le un
Gommencemc:nc? Calcpin dU:
qu'4WiUrnu.s
ell fynon,y–
mc:
<1
~ternus, .fempjtt.rnus.
O n.
y
lit ccttc phrafe d'A–
pu
lee ,
Deos i11corpor.a/es,
fine
.uJ/o fine,
neque
exordio fa_d
prorftu-<e1Ji.Jernos.
J 'avoue q u- , Cu1vant la faulfo doll:n –
ne du fau K Z oroaftre , on .pourroit admertre la defi·
--0itioa , 1i;
~
• ..-ii:tide.,
QQmme.on.le
v.oit
.dans
!es
cbap.