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85S

E V E

tle exall:itulle ;que l'anciennc equation

tie

'5~,

con–

"flUC

des le terns d'Hipparqae. ]llfqu'au terns de

Pto·

·lemee on s'etoit borne

a

obferver des 6c;lipfes .de Ju.

'lle

parce que ces obfervations eroirnt les plus remar·

lju;bks

&

Jes plus faciles

~

faire ; l'ineg.alite. de

-5~

-iClOit

la feule qui put s'y faire remarquer , pu1fq.ue le

-deranaement qui vient

d~s

Cttuations du foleil pl\.r

ral"-

1'ort

f

la lune, ne pellt fe faire remarquer clans des

~bfcrvations

Oll cette lirnation ell:

toujours ]a memc.

M ais Ptolemee ayant obferve

de5

di(hnces de la lu11e

·au foleil dans

d'~utres

tituations de la

lune • ap-per.

~ut

qu'il

y

avoit

u~e

amre int!galite fort fenfiblc ,

&

·q uc cette e<quatfon revenoit tolls

k s

quinzc jours ; inon

·pas de

5°.,

mais de

7°:;.'

-lorfque la

lune

ctn~t

.en

·~uadrature

&

en meme terns dans fes moyennes di.

·Rances,

Almagefle

,.lfo.

•V, chap.

3 ;

ii fuppofc: en con–

. fequen£e que l'apicycle de la lune ell: porre dans •lln

cercle •exeentrique,

&

q u'il Qft plus pres

de

-n ous dons

les quadratures que dans Jes fyzygies.

Horoccius donna P?Ur

l'ive[lion

une hypothefe dif.

<f erente q·ui

Q

ete la prerniere OOCafion OU

·k p

r"mier

'fond~ment

de la

thforie de Ne"\Vron fur I.es mouv.e–

mens cle la lune; cette hypothefe fut connue en

1167&;

'alors F fam"fteed calcula

de

nouvelles

rabies

lunairas

fur .Jes principes

&

for le,s nombres d1innes par

Ho–

,yocci:1s,

&

ces tables ,furenc publifrs par Wallis flans

-fos

CE11vr1s

pqflhumu

d'Horoccius en

.1678.

Corre hypochefe confifte

a

faire varier l'excenrrici–

te

de l'orbtte elliprique de ta .lune ,

&

"1

faire

wur–

>Oer le .centre di: l'elli pfo dans

lln

petit cercle , le foyer

"'Tefi:ant immobile, enforce que la ligne de-s apfides .ou

l>Je grand .axe de l'ellipfr qui paffe toujours ·par le foyer

-&

par le centre, foit . fujette

a

un balancement .alter–

·Mtif, qui depend de

la fituadon du loleil par rap–

!pert

.a.

1'11pogbe de

la lune.

Cet~e

thcorie

a .q uehque

-l'·apport •avec l'"hypotheft d' Ar.zachel , .afhonor.rrc:

~ r

.....

-be du

x1•

fiec k , qui fuppofoit cl.ans

l~orbitt

_du

·fulell

u n fentbi'able mou vement:.. Kepler dans

la pr.efface .de

-fes

Ephir!lerides

pour

1618 ,

a:voit auf!i

indique

.une

"-V·ariauon <.!ans

l'excentrici~e

de l'orbite lunaire.

Flamfleed publia encore

de~

U:a!Nu de la ltme

en

1'68 1.,

tlans lefqudles ii faifoit ufage de l'hypothefe d'Horoc–

c ius,

&

M

le M cinn-ier, dans fes

lnftiw.tions

a.far.ono–

'tt1iq11e.r

,ten

1•746.

en a,donn.e

>UOe

troi fieme edition. Les

' table, de M. Halley ain(i que

Aa ·

theorie de ,Newton,

d '.ipres laqudk

011

a

calcule dilftir.entes Qables de

la

-lune , font fondees fur le meme principe pour ]e cal-

~u l

de

l"equauun du centre

&

de

l'ivetiion.

M . Euh:r eft

le premier qui ait fai.t voir dans

fa

~~hiorie

de

la

lune,

qu'on pouvoir calculer

l'Jvefiiwt

rl'une man1erc rres. fim pk ,

fo.ns

fuppof~r

une excen.

l:ricite variable

&

un balancemenr dans

l'apogee; j'ai

:i!fa1t

voir

dans mon

A;lronomie ,

art.

1440 ,

que la rne–

·t hode

~'fdoroccius

revient au merne que la foprnule

-tic

M .

Euler ,

&

qu'il l"ulfic ·pour calvuler

l'ivtflion

b ans un rem> quelconq ue , ·de multiplier

1° •20 1

33•

•p ar le finus du double de la difl:ance moyenne de la

fone au foleil, moins l'anomalie moyenne de la lune;

lJa

thforie

&

les obfcrvation< Ont oblige M. M ayer

a

'Y

ajo1.1-ter une e,quar10.n de

36'

multipliee par le finus

de

q uarre fois

la d1lliance moyenne, mains deu1C fois

}'JnOrfJ.tlie ,

&

C~lte

equation qui a Un

figne contra;ire

:a

ccl ui de

l'iwtlio11

encre dans -une meme table.

P

rnr t!onner une idee de

la

maniere done l'attraB:ion

fola1re produ1t cette inegalite app

0

ellee

iveflion

d11ns

le

m)Uvcmeot

\:le

Id

lune ,

ii

fulfir.i de faire voir que

.)'exccntricite de l'orbite

Junair~

doit etre p\.us arande

lorfque la lic;ne des •prides de la lune

concou~~

avt;.c

la

Jigne des fyzygies , OU

Jorfqoe la

lune

eta.flt

nou–

velle ou pleine fe

trouve en mi:me tems apogee ou

pfrigee. L a force du foleil .dera.ngc; la lune , parce que

le

foleil attire

Id

lune plus ou mains qu'il n'attire la

terre, c'cll:

la difference des deu" attraCl:ions qu i fair

-toute

l'inegalite. Or la diffe rence d'attraCl:ion fu ir la

tlilf:rrnce des dl Clances ; ccme difference

cf!:

la plus

.gr~ndc

q uand

la

l.une

ell

apog~e,

.&

,la

-p~~ ,p~•iie

EVI

1quanH c:llc

·cft

perigee; ainfi quand la ligne des apfi–

c1cs de la lune concourt

av~c

la

ligne des fyzygics ,

la force centr.ale abfolue de la terre fur la !uric

qui

eCl la plus

toibl~

dans

I.a

fy.zy.

.gie apogee , n:j:oit la plus

grande dtminutton,

&

la fore.: cenrrale

q.ui

efl la plus

·confiderable dans la fyzygie perigee ,

y

re~oit

ilia

main.

dre d iminution : done la difference entre la force cen.

er.ale de la rerre fur la lune perigee ,

&

IJ

force

~r.n.

trale apogee .fera alors

I.a

plus grande; done la dlf.

.ferencc:

des

diClances ck la lune clans fon apogee

&

dans .fon p1:rigce augmentera; .ce qui

.produi~a

l'aug–

menracion dlexcentricite qui a lieu

clans

l'hypothefe

d_'.hloro.cci us ,

&

.qui

efi:

exprimee fous une autre for–

rne par

l'ivtElion

dont nous avoos parle. Au refte le

.

calc.ul

rigoureu x des equations de la

lun-e . produite

.par l'attratl:1on du foleil, efl

(j

complique , qu'il fauc

..abfolument

le

voi r dans

les ouvrages des gfornetres

qui en on.t traite exprdfement, "tels que

M.

d'Alembert,

.M. Euler, M. Clairault. ( M. DE

LA

L ANDE.)

§ EV1EShlAM, (

Giogr.)

bonne

&

ancienne ville

,d'.A ngle~~n-e

( appellfr mal.i1-propos

EvERHAM

dans

le

Ditiiomzaire 1·aif. des Stiuucs

,

&c..) ,

duns la pro–

,v

ince

de Vlorcdter

fnr la riviere d'Avon, qui lui

donne un .port, ou peuvent entrer d'alfez groffes bar·

q ucs.

.

U

ne abbaye de Benedictins faifoit aucrefois

la

repucati n .pnncipale de cen e ville; aujourd'hu i on la

con(id~re

a

de meilleurs titres : e!Je a deux eglifes pa·

.roilliaks ' deulC ecofcs bien inll:ituees

&

bien freq .1en–

.tees,; des fabriques de bas tres rcnommees ,

&

des en–

v~rons tre~-f•rtiles

c:n grains

&

en fourages : elle

foUT–

n1r deux mem bres

,,?!

la chambre des communes du

royaume.

La

.baoaiHe que Simon de Monrfort , comte

de

L~icell:cr,

perdit av c

la vie, l'an

1263 ,

concrc:

le priru:e Edouard , fil

du roi hlenri

ill,

fot livrec

.proche

d'Evesha1n. Long. 15,

~5,

tlat.

52, 10. (

D.

G. )

-.

EUGE E

•mont

o.u

(op·.,

1

G6ogr.

)

lieLJ

d'H vngCTie

dans

le

di·£hrifr de B.u

te ,

fur le Dmube , vis.a-Y"is

1'11e

de

Cfep~I:

ii .porte le nom de l'illuftre .prince

E111,e11e

de Savoy.e , qui en aimoic bcaucoup le fejour, qu i

fe -plaifoit

,3

.J'crnbellir.

&

q~i

en fJifoi t amdumenc

culriver

le

fol. L 'on y •voit un chaceau, un pare, dt &

maifons de payfans, .de belles vignes , de bons champs

&

de gra.s pac.ur.agc:s , dans un circuit de deux lieuos.

(D. G.)

" §

li:VIF..W, (

MyPhol.

)

furnom de Bacchus.

On ne

trouve poi nt

Evien

dans

!es

bons ecnvains. B•cchm

s'.:ippelloit

'Evan ,

a

caufe d.u Jierre qui loi efr con–

facre ,

&

Evius

pour la r-aifon cicee dans

k

Diil

raif.

des

Scunces

•.

~c.

o.u pnur une autre ciree par . G iral–

d1. O n contond

.:&u~

&

£vim

,

&

on ne d1t

mot

d'£van. ,,

[I

y

avoic, dit .Paufanias dan>

fun

Voyage

,,

dt Meffanie ,

unc montagne nominee

Eva:n ,

aupres

,, d'lthomc:, qui avoir pris fon nom

J'evoi ,

qui

dt

,, comme le cr.i des bacchantes , parce que B•cclrns

,, &

ks fc:mm"s de

fa

fuite s'ecrierrent ainfi , lorlq

'ii•

,, ·vinrenc pour la -premiere: £ois dans ce pays ,,.

Let–

·1

res fur

J•

&1t)"c!op€die.

EVIT:E' , (

Mujiq.)

cadence

lvitie. Voyez

C 1W.ElfC~,

..Su

ppl. (

S,)

EVI.TE'

R,

(.Mefiq ..)

.E.viter

unc: cadence, c'eft ajou–

rer une dilfunance

a

!'accord

fin.al

, pour changer le

mode ou .prolonger la

ph~fe.

f/op

CADENCE ,

Slf/'·

plimeflf.

(S)

*

§

EV.ITERNE', . . .

Dwi11ite

,;

laquelle /es

a1ciens

'facnifioient

.Ju bieef.s

roux.

C'e/l

to11I

ce

que

nous

eJJ

f~·

VOJ/S.

Ccttc div1oite ell J.u,piter meme.

Evitenne

fi5n1-

.iie

·imlnorttl. f/.oyt!Z

G

ir.al.di.

Lettr. fur l'Ellcycl.

*

§

E>VllfERNITE', .. .

..

durie qui a

1111

commence–

?ilent

mais

•qui

IMl

point

:de

fin.

Eviterniti

cfl

1.

meme

chofe

q.u'"illrniti ;

pourquoi

Ui1Jiter11ite

.auroit-

el

le un

Gommencemc:nc? Calcpin dU:

qu'4WiUrnu.s

ell fynon,y–

mc:

<1

~ternus, .fempjtt.rnus.

O n.

y

lit ccttc phrafe d'A–

pu

lee ,

Deos i11corpor.a/es,

fine

.uJ/o fine,

neque

exordio fa_d

prorftu-<e1Ji.Jernos.

J 'avoue q u- , Cu1vant la faulfo doll:n –

ne du fau K Z oroaftre , on .pourroit admertre la defi·

--0itioa , 1i;

~

• ..-ii:tide.,

QQmme.on.

le

v.oit

.dans

!es

cbap.