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EST

Plulieurs· quadrupedes ant le pylore beaucoup pills

retreci que l'homme, ils

y

ont rneme fouvent un ve–

ritable fphinCl:e r. L'acrete des alimens, ou kur l\gure

inegale, peur , clans l'homme meme , exciter une con–

traCl:ion par laquelle ces alimens

fe

ferment

le

pa!fage.

Les fluides ne paroiffent pas s'y arret'er.

La rnnique velouree elt pli!Tee par p'autres rides

beaucoup plus fines , qui ant quelque chofe d'appro–

chant des tetes de charnpignons; il ne fau t pas Jes pren–

dre pour des rnamdons nerveux. On

y

apper~o1t

e;i–

core des floccons plus confiderables clans !es quadrn–

pedes que clans l'homme; c'elt la meme ftrudure que

celle des inttllins , mais mains apparente : ces floccons

font des petits prolongernens de la veloutec, doublee

par la troifieme cellulaire

~

remplie de vai!ftaux.

La vdouree e!'l: fort ouvem: aux fl.uides , qu'on in–

jeCl:e dans !es aneres ou clans Jes rei ns ; ces liqueu rs ,

&

le fo if memc penetrent avec fac ilite clans

le

cavite

de

l'ejlomac.

II y a des gLindes fi mples dans

l'ejlomac

de l'hom–

me qui fo nt plus lerrfrs

&

plus nombreufes vrrs le

pylore ,

&

plus rares dans le re!l:e de

l'ejlomac.

Elks

grandiffrnt qudquefois dans Jes maladies. M. Roederer

Jes a vu fo rt

r~mpl ies

de phlegme clans une fievre

,rnaligne. Nous en avons vu du diametre de trois

l1gnes: dies ont la merne fl:ru(lnre que celks de la

·Jangue hunuine, c'efl: un hemil.phere applati, mem-

braneux, perce d'un trou.

·

Les arteres exbalantes de la veloutee font les four–

~es

du fo e ga!l:rique , dont !'action doit naturellemcnt

etre importante dans la digefl:ion; mais il n'efl: pas.

aife d'en determiner· la qualite: la liqueur qui regorge

quelq uefois clans ks perfonnes

a

jeun avec une ei'pece

de mal-aile , paroit bien em: le foe ga!l:rique, mais

on ne l'a pas examine. II ne

faut

pas attribuer

a

ce

fuc J'acidite , ni les 'degres de pourrirnre, qui accom–

pagnent qllelquefois Jes

r~tours

.

.

Cc

font des alimens

corrompus.

- M. Raft le

Iii:;

en a rama!Te clans

l'eflomac

d'un mu–

l et qu'on avoit prive de

fa

nourriture pendant quel–

q ues heures ; ii s'eft trou ve fare de l'efpece du mu–

cus, poifque les acidcs mineraux , ni l'alCohol n'ont

pu le coaguler;

ii

avoit un leger gout fale ,

&

quel–

que penchant a la nature alkaline. Les experiences

faites fur

le

faucon

&

fur d1fferens animau x, par

d'autres auteurs, concourenr ?,-peu-pres

a

dunner Jes

1n-emes rffLiltats.

L! foe gaflrique , comme Jes autres liqueurs ani–

maks, iiait des arteres : ii fera bon d'ajoutcr quelque

chafe au detai l qui s'en trouve

a

!'article

ARTERE

COELI

AQ.YE

,

Suppf.

L'arterc ccel1aque qui donne !es principales arteres

de

l'eflomac ,

dt envirnnnee d'un tilfo de nerfs.

· Toutes les atteres ant leurs troncs dans la premiere

cellulofite : dies percent la mufcukufe pretque fa ns

avoir donne de branches , elks forment un iccond re–

frau plus fih que le premier clans la frconde cellu–

Jai re,

&

un troilieme tom-a-fai t capillaire dans la

t roilieme cellulaire

&

fur la convexite de la tunique

veloutee : elks communiquent routes fans

exc~ption

entr'elles;

&

l'injeCl:ion 'paffc faci k mer.t

&

clans ks

veines,

&

clans la cavite de

l'ejlomac.

• T outes les veines de

l'ejlomac

vont

a

la veine-porte:

car on ne peut prefque pas

m~ttre

de leur nombn:

quelques petites communirntions, que la coronaire

droite peut avoir avcc les veines du diaphragmc, ou

avec Jes branches de l'azygos , ni cdks que l'on a

vues entre la gat1riq ue gauche

&

la renale, ou bien

t'nrre Jes vai!Teaux courts

&

k s veineS' phreniqt1es.

Les veines accompagnent generalement Jes arteres:

leur rffeau ert rres-virible clans la premiere cellulaire:

elles font fans valvules, comme toutes Jes veines des

vifee res,

&

communiquent librement enfemble.

_I\

ous en marquerons les troncs , parce que leur

nail ance efl: un peu differente de celle des arteres,

La veine gaflrocolique repono

a

plufieurs troncs d'ar-

EST

t~res

; elle fort de la veine mffenterique, un ·pm au.

de!Tus de la lame inferieure du mffocolon. L'une de

fes branches va au celon, avec l'artere colique droi–

te,

&

fair une arcade inre!l:inale avec la coliq uc

moyenne. L'autre efl: plus (lOfierirnre ; elle donne unc

veine duodenale infh ieure , qui rampe le Jong de la

concavite de la courbure de cet inrefl:in, auqucl,

&

au pylo:e ,

d ie

donne des filers: die fournit l'epiplo'i–

que drone , dont une branche rerou rne quelquefois

a

l'e/l~Tili?C ;

le rcfl:e de

~e

tronc fait la gafl:roepiplo'i–

que droite qui ne dilfere pas de l'artere du

meme

norn.

Art.

CoELJ

AQ.Y E,

Suppl.

L a veine fplenique donne prefque des fon origine la

coronaire gauche, qui approcl1e de l'cefophage , l'em.

bra!T<:: par une de fes branch<!s ,

&

parcourt la petite

courbure de

l'eflomnc

avec l'autre, pour faire uno. ar–

cade avtc la perite coronaire ; la fplenique donne en–

core des gallriqt:es pofl:erieures au plan poflerieur de

l'ejlomac ,

&

plufieurs gaflroepiplo'iques gauches , dont

la derniere efl la plus graode. Amvee clans la ligne

vafculai re de la rate,

el

le donne plulieurs vai!Teaux

courts au cul-de-fac de

l'ejlomac.

En parlant de ces

vaiffeaux courts, on ne peut le difpenfer de remarquer

que les anciens les ont regardes

comm~

la fource d'un

luc.acide, nece!Taire

a

la dige!l:ion. La circulation mieux

connue a detruit cene hypothefe: ces vai!feaux rame–

nent

le

fang de

l'ejlomac,

&

ne l'y portent pas.

Le trooc de la veine-porte donne la petite coronaire

a

la partic droite

&

po'1erieure de

l'eftomac ,

des bran–

ches .pyloriques ,

&

quclqudois memc la grande

CO·

rona1re.

L'hi!l:oire des vailfeaux lymphatiques n'dl: conn ue

que par fragmens. Nous avons vu ceux de la petite

courbure tres-conliderables ,

&

leur entree dans le ca–

nal thorachiquc. Kaat1w a vu ces vai!Teaux clans route

l'etendue de I'

eflomnc.

Les va1ff, au x laCl:es , que Binmi croit avoir decou –

ven s clans

l'ejlomac,

font appar.emment ces memes lym–

phatiques.

11

allure cependant y avoi r vu du cbyle:

mais fan temoignage n'efl: appuye par aucun autre

anatomille.

Les nerfs de

\'ejlomac

font fort nombrellx aurour

de l'cefophage

&

clans la petite courbure: cette par.

tie a d'ai lleurs un fentiment exqu1s. Les remedes an–

timoniaux qui n'affeCl:ent ni la peau ni la langue , agif.

lent violemtnent fur

l'eflomac ,

&

y excitenr des vomif–

frrnens. Des allteurs atte!l:enr qu'ayant fouffert des co–

liques ventcufes tres-violentes , a!Tez femblables

a

celles

qu'excite l'arfenic , ils s'etoienr crus gueris , lorfqu'ils

avoient fenri le mal deplace

&

la douleur c'.lefcendult

aans !cs inteflins. On fai t avec quelle facili re la feu le

eau tiede, une mauvai(e odeur, la voe d'un objet de–

gvutant,

&

la limple imagination meme produiftnt

le vomi!Ternent, mouvement tres- violent

&

tres-compofe.

L'eflomnc

re~oit

les deux plexus nerveux de la hui–

tieine paire qui accompagnent l'cefopbage :, leurs bra_n–

ches Jes plus nombreufes fe trouvent dans la petite

courbure. Le plexus femilunaire gauche du grand fyrn–

patique en ·donne encore des branches au cul-de-fac

&

au pylore ,

&

ii en vient une quantite du f.oie avec

le petit epiploon.

.

Nous ne dirons qu'un mot des voies abregees de

!'urine , que !'on a cru devoir ii;iaginer po;ir expliq_ue;

certains phenomenes.

L'eflomac

ou renverfe, ou la1lfe

meme clans fan etat nature!,

&

rempli d'eau'

fufpe~du, apres que !'on a alfujetti fes orifices par une

li–

gatu-re, perd cette eau goutte a goutte. On a .cru que

ces memes pores pouvoienr ,

<la~s

l'homrne

v1van~ ~

lai!Ta pa!Ter une partie de la bo1!Ton clans la cao1re

du bas-ventre,

&

que cette liqueur repompre

p.ir

l_a

vem~ ,

pouvoit etre evacuee par ks urines, fan, avoir

pafle par

le

grand detour de _la circul tiou.

Noos ne crayons pas devo1r admettre certe tran(fu.

clarion.

L'ejlomac

rempli de vent!;,, ou d'eau , ou d'une

liqueur quelconque,

t'e

gonfle

&_

caufe de grands ac–

cidens, fans fe foulager par la vo1e de ces pores. Nous