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DUR

La tunique n'erveufe

n' y

entre que bien

legerement,

L es valvules du

d1

1odb11

1m

font nombrc:ule s

,. &

rr.oins

p aralleles enrr'dles

q.

ic cellts du re!le de l'inreltin grelc.

N ous

le~

avons vu foivre la looguc:ur de l'inrell in :

nous k s avons vu

a

uni fortir de l'c:!lomac,

&

fe con.

tinuer dans le

duodenum.

I l

y

a dans

le:

d11odillum

un tres-grand nombre de

glandes

fi mples , voifines les unes des autres ,

rnais

fans devenir conftuentes, commc: cela leur arrive: dans

l'il~on.

Elles occuptnt toutc: la furface de l'iricc!lin ,

k s tran hans des valvules

&

Jes vallono

, qui font

entrc: les valvules. Elks font fortir la veloutee com.

me

autaot de tubercules , leur liege:

ell:

clans

la na.

veufe ,

&

la veloutec Jes recouvre. Elles font

a

peu.

pres rondes

&

pncent la veloutce avec un petit cm fice.

Dc: bons autem ont apper\:ll dans le

d11odin11m

des

glan:.lcs compofees , done plufieurs conduit> cxcretoi–

res

fe

reunilfoie nt pour n'en faire q u'un. (

H. D. G. )

DUPLICATION, f.

f. (

Mttfq.

)

terHte de Pfain–

cham.

L'intonation par

duplicalton

le fair par

urn:

forte:

de: perielefe , en dou blanr la penultieme note du mot

qui termine !'intonation: ce q1o1i n'a lieu que .lorfque

cette penultieme nott> eO-

immediatement au"delfous de:

la derniert:. Alors la

duplication

fert

a

la marquer da–

vantage en manit:rt: de note fon fible. (S)

DU PREMIER EMAIL ou

du Champ,

(

termede

11/a im.

)

le

dit pour evirer de nommn un email fem–

blabk au premier que l'on a nomme. De Saincrot

a

P aris ;

d'or

a

la

f afce d'az ur, chargie d'u11e jleur de /is

d1.

premier

email

,

accompagnie m

chef de de11x

rofts

de

gutu!es

&

en

point

d"u11e tete de

more

dt fable de

profi/,

a11

tor1il

d'01-ge111.

(

G. D. L.

'l. )

D U R ,

(

Beaux./J1·ts. )

Ce terme qu'on emploie fre.

quc:•n n ent en parlant des ouv ragcs dt: )'art, frmblc:

exprimer en general le c1efaut de liaifon parfaitt: entrc:

deux idces q ui fe fuccedent irnmediaternent. Ce defaut

p roduir dans la fu ite des penfees, quelque chafe d'ana.

Jogue au cahot d'un chem in raboteux. A infi le

dur

efl:

l'oppofe du moelleux ,

OU

tout dl: gracieuferneot lie

fans f'aurs , ni lacunes. Un mut en

dr1r ,

par rapport

au

fon, lorfq u'il ell: compofti de kttres q ui exigent

des variations brufques

&

p~nibles

dans l'organe de la

voix ; ii ell: au contraire

doux,

quand i.J fl'exige que

.des variations aifCc:s ,

&

dont l'unc: amene naturellc:·

kn1t:nt edit: qui doit la fuivre.

,

IJ

ell: nece!faire de developper plus particulierement .

l'idee du

dur,

dans lt:s <liveries branches dts arts.

Dans le difcours , Jes fons

d11rs

qui rffultcnt du con·

COUrS dt: lettres difficiJes

a

)ier , nt:

font pas )'Unique:

dffau t de cette efpcce. Les fautes concre la profodie ,

p roduift:nt le meme effer, lorfq ue pour remplir

le

nom–

bre ii

faut s'eloigner de la tenue naturc:lle. On fcnt

d'avance la veritable prononci<1tion •

&

ce n'eft pas fans

q uelqu'effort qu'on ell: contraint de s'en ecartc:r bruf–

q uc:ment.

E n mufique,

le

dur

refulte de la disharmonie des

tons q ui s'accompagnent, ou qui

fc

fuccedent. Toure

d i!fonance qui n'eft ni preparee , ni fauv·ee, ou qui

cxcede les rapports ordinaires , ell:

di:re,

parce que l'oreil–

le

apper~oi t

fubitement une variacion qu'd lc n'attc:n–

doit point. L a modulation efl:

dure,

lorfque le: pa!fa–

ge d'un ton

a

l'autre n'd t pas lie par les tons intcr–

mediaires qui devoient l'adoucir.

En pein ture, c'eft It:

d~faut

d'harmonie clans le co.

loris

&

clans

le deffin qui rend l'ou,•rage

dur.

M eme

lorfque Jes objets do1vent contrafta,

&

que par con–

leq ucnt l'harmon1e ne fauroit etre complt'tte; le tableau

fcroit

dur ,

fi

le

contra1ie etoit trop brufque , OU trap

forcement prononce. L e peintre ell: oblige de placer

a

cote l'un de l'autre des objets qui doivc:nt paroitre fur

des fonds di fftremment eioignes. Ce n'eft qu'en tran–

chant Jes

~ins

fur lcs autres que ces objets

fe deta–

chent, arrondilfent le tableau ,

&

pwduifenr les divers

lontains. M ais s'ils tranchent trop brufquement , l'ou–

vrage en dev ienr

dur.

l'lus un objet ell: eloigne' plus les contours qui

'lome

11.

DUR

705

decerminent

fa

forme font indecis ;

· cette indecii'ion

s'etenrl

'encore: aux coulc:11rs , au" jours

&

aux

om:

bres de: cct objcr recule. Si le peinrre de'ffine- l'arric:·

re-fond avcc pl us d'exacfitude ctue l'eloignement lup•

pofe ne

le comporre •

ii .devicnt dur

a

force d'etre

corrc:Ct. Ce n'dt q u'en obfc:rvant foigneufement tout

ce

q ui contribue

a

l'arrondi!Tement

&

a

!'harmonic de l'c:n7

frmble, qu'il peuc t viter ce defaut.

II

f~ut

fur-tout

qu'il fache bien ehoilir le degre du jou·r. Unjour trop

clair, rend

le:

rableau

dur,

&

un jour kmpere le rend

rnoelk ux.

11

dl: tres-difficile de bien pc:indre Jes ob•

je~s

trap fortement ecla1res , parcc que leurs ombrca

font necc!I'<1irc:ment tranchantes. Ainfi fans unc: necef–

file abfolue, le peintrc nc c:h.oifira j amais dt·s objeu

que Iir foleil eclaire immediatt mrnt dans un jour put

&

fere) n ; il'tachera d'en adoucir l'eclar par qudquc;

temperament.

Le< chole< qui ne tombent pas fous les fens , peu•

vent auffi ccre tufc:cptible du dffaur done nous parlons.

O f\ die d'unc: metaphore q u'dle

dl:

d11re,

lorfq uc: l'ima·

ge

a

un rapport fore<! avec le fu jer q u'elle exprime.

H omere attribue

a

la cigalc un

~on

de lys ;

o,,."'

>.EJp–

'"'"'"'"'' ,

JI

v.

152.

Ccttc: meraphore t:ft bien

dure

pour

nous , qui n'appercevons pas

le

rapport d' une flcur

avec un ton; mais

die

Tn'avoit rien dc:

dur

pou r des

Grecs, accoucumes

a

au acher l'idec d'agreablc: au rer-

me mera phoriq uc

>.np10E1~.

L'artifte doir evirer rout ce q ui cft

dur ,

non.fcule–

ment parce q u'il rend

l'ouvragc moins gracieux ,

&

qu'il fatigue l'cfprit, mais bien plus encore parce qu'il

affoiblic l'imprdlion. Pour qu'un objet agi!fe avec route

fon energie fur

lc:

fc:ntiment , ii ne faut pas q uc: !'at–

tention foit di(pofee

a

la moindre di(haction ;

route

l'aetivice de l'amc: doir fc: reunir fo r cet objc:t. U n ou–

vrage de: l'art ne produit tout fon effet, qu'autant qu il

s'emparc: de toutes ks facultes de l'ame ; de meme

qu'unc: idec n'occu12.o

forremt ot que celui qui oublic:

tout le refte, qul- fie voit, qui n'entend rien hors

J

d ie.

Un di1cours

·coulant~&

harmonieux endort legerement

l'ore11le , rien ne la peut <liftraire ,

&

!'attention de

J'aud1teUr dl: tO\ltt' l OOCPntree fur la chofe memt: ; maiS

des quc: le: difcours devient dur , fcabrcux ,

inegal ,

l'oreillc fort de fon affoupi.!fcmcnt, elle s'attarhe plus

au fon

q~'a

la fig,nification des mots ,

&

l'dftt du dif–

cours en dl: affo1bli; ii en ell: de me•nc: dans tous les

cas analogues. Ainfi qu and on recommande

a

l'artilk

de donncr tous fes foins

a

bier. limcr ks ouvragcs '

a

en eff<1cer jufqu'aux moindres caches , cc: n'cft pas par

un rdfinc:ment de 'llolupte , dans !'unique vuc: d'aug·

mentt:r le plaifir que ces ouvrages nous promettent •

c'eft clans un but plus rclcve , pour ne rien pcrdre

de l'irnprd lion utile q ui doit erre It'

pri

ncipal Objct de

ces produCl:ions de l'art.

l

Cet article

e.ft

tiri

de

la zhio–

rie

ginirale des Beaux-.llrts. de

M.

SULZER. )

DuR , adj. (

M11fif1-

)

O n dppdle ainfi

tout ce qui

ble!fe l'oreillt: par ton aprete ; ii y a des vo1es

dures

&

glapi!fa ntes , des inlhumens aigres

&

d11rs,

de com–

pofitions

dures.

L a

d"reti

d u bequarre Jui

fit

donncr

a.itrefois

le

nom d.:

B

dur;

il

y

a des inrervalles

durs

dans la melodic , t•I ell: k progres diaton1quc: des trois

tons , foit en rnontant, fo1 t en defcendant,

&

tel

le'

font c:n general routes les fau!fes

relation~.

11

y

a .dans

!'harmonic: des accords

durs,

tels que loot k

triton,

la quince fuperflue ,

en general toutes

l~s

di!fonan–

ces mdjeurt s.

L~

dtlreti

prodiguee

revolte l'oreille

&

rend une mufiquc: dff<1greablc:; mais

menag~e

avcc arr,

elle fert au clair obfcur , & ajouce

a

l'c:xprdlion.

(S)

§

DURAZZO, (

Geogr.)

On cite: mal

Jc:

textc de

Petrone ,

Romanos acies epidamnia 1111eni11

'JU.ert.

On lit dans Petrone •..•

Nefcis t11 magne 111erj

Romanas

acies? Epida11111i mtr11ia

q111er&.

L es bonnes editions portent ,

Epida11ria mamia qu.ert.

y

vv v