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58 i

C O

R

.

Des vaiffiaux priporans

&

des ligamms de la' matriu.

La femme qui, comme l'hom'me, fournit encore une

forte de frrnence necelfaire

a

la genera[ion, a at1ffi UA

meme nombre de vailfeaux preparans qui fortt:nt des

memes endroits

&

qui VOnt aboutir

a

dt:UX E<:fticu!es.

Cet

tell:jcules reffemblent en quelque fone

a

ceux des

)lommes, m11is avec cette difference qu'i!s font renfer-

111es au-dedans du ventre , clans la duplicatioA de

uer–

~ains

ligamens )arges

&

membraneux qui du fond

de

l~

matrice vent s'attacher vers les reins.

Dfs voiffeaux ijacttlatoil·es de la ·matrice

&

de fas liga–

,,,em rop{is.

On rernarque encore dans ces memes liga–

mens

It~

deux vai!reaux ejaculatoires qui des rnflicu–

Jcs vont decharger la frn1enq: dans le fond de la ma–

trice,

[ll

durant la gro(fcfft: dans fon

rnl

par un de

Jeurs ·rameaux. Quand la frmme n'ell: pas grolft:, la

matrice efl:

~. peu-pres

de la grolfeur

&

de la figure de

~es cp~taignes

des

~ndi:s,

dont on fai t des t

tieres; mais

<lans la g1'olfclfe eile foufl're une grande

ex

ten

n,

parce

qu'elle efl: membral)eufe

&

qu'elle contient beaucoup.

~He:

efl: fitue!! entre la veffie

&

le rt:Cl:um qui Jui fer–

vent de coi:rlflnets , enforte que fon fond regarde le

pedaps du ventre

&

EJUC

fon entree efl: clans le va–

gin qui efl:

ce long e

fpace qui dans le colt fort de

fourreau

a

la

verge.de

l'homme.

rd1:e,

~om

me Jes

ligamens larges donej'ai parle fervC!nt

a

cmpikhcr qn'el–

k

ne foit crop affoiblie par le poids de l'enfant , elle

i:n

~

encore deux rends qui paflent pa r

l~s

anneaux,

11vec up alongement de la membfane excerne du p6-

rimine

&

qui faendrnt apres leurs fibres , de ma'niere

q us Jes uns vont s'attac her au bas des os pubis,

&

!d

autres

a

la partie fuperieure

&

anterieure des cuit:.

fes. C'cfl: par le moyen de ces ligamens qu'elle

ell

11lfujertie , cnforte qu'elle ne peut pas mooter alfez haut

11our 'interdl'er'la refpira1ion

&

pi.>ur

ernp~c!ier

ks fon,

·(:bons de l'e!kimac.

·

·

>

Ce qui re[]:e

a

conliderer des parties

genl~ales

de

In

femme ,

ell:

la vulve qu'on peut voir fans dilfe&ion,

Au-1:ldfus de cette partie

Ctl

qui efl couvert de ' poils

t:ll: nomn1e

le inont de J/enus,

&

fos cotes

!es !ewes'

qui

'etant ecarrees

lailfent vojr doux

languem:s appd lfos

'/u

ny111phes ,

pare<: qu'on croit qu'elles fervent

a

con–

-Puire l"urine quand elle palfe, enforce qne !es .autres

p arties n'en foient pas mouillees. Au milieu

d'elle~

dl:

le tro4 de l'urethre qui efl: alft'Z petit pour etre peu

11pp<1rent.;

&

au·-9elfus de ce canal on voic une peti–

te partic afongee qu'on appelle

ditoris

ou

verge fbnt–

niite ;

enfin au-delfous de l'urethn: on voit quatrn ou

cinq petites eminences charnces nommees

Cll/U/lcu/cs,

qui ferment l'encree qu vagin. (

.114 .)

• Co

0

Rrs

OU

<2:0RPS

A BALEINE '

(

'l'oilleuP.)

v8te–

f11ent qui re met immediatement par-delfus la chemifo .

&.

qui empralfe feulement le tronc' depuis !es epau–

Jes juiq u'aux hanches.

II

ne doit pas plier, mais fou–

lemtnt eire afrtz liant pour re pfecer aux mouveQ1ens

<lu ('.orps qu'il renferme , fans alterer fa forme.

II

do?t

en meme rems le foutenir

&

l'empecher de contraCtor

.de maµ vajfes fituations' for-tout clans l'enfance, age

foible

&

<lelicar, dans lequel !es r{'.frorts ne fonc pas

encore parvenus au degre de forco qu'ils auront clans

'la fuice. C'ell: affc:z la c·outume en France

&

daris une

partir de l'Eur9pe

de

faire porter des

''°rps

aux en.

fans , aux

gar~ons

j ufqu'a ce qu'on .les mecte en cu.

lotte \ ks· filles

&

lcs frmrnes en poFtent prdquc: tOlt–

te leur vit:.

On

pretend que cc

v~tement

ell propre

a

conferverl-la beame de la taille ; mais tous les ana–

"torr\illes · pret ndent qu'il cfl: beaucoup plus propre

a

la deformer.

Voyez

/'article fuivant.

-

· I!

y

~

differontes- efpeces de

corps

que !'on peut voir

for les

p{anches

XX~ XXIV

du <[ailleur, dans le·

Dm.

•raif 'des Sciencu ,

&c.

~ant

a

la confl:rutl;ion des

corps ,

voye'l;

l'arti(le

'f

Al

LLEUR D E

CORPS ' dans cc

Suppliment.

' • CORPS

A 'BALEH! E ,

(

Anatomie. )

L'ufage des

corps

'~

'bafeine

,

qui font ordinaireinent fort fem'i

par en

l;!as ,

&

qu'9q

fait

portef

~ux jeun~s

fCrfonn

~

d!,l

ft:

I

C OR

~e

pol1r leur conlerver la

b~aure

de

la

taille,

.c(l:

di–

rdh:ment contraire

'1

cecte defl:ination ,

&

de

plus ,

fujet

a

bien des inconvenicns graVt'S. L a taille humai–

ne a ete deffinee par la nature'

fa

plus b Ile for–

me t:fl: fans contredit celte qu'dle lui

a

donnc ; vou–

loi r la rendre plus eleganre ' c'e!l:

I'

alterer: )'amincir

P."r

en bas,

&

l'evaler par en

h

lit, fuivant la

!lru–

Clure des

corps

a

ba/eine,

c'efl: l'enlaidir. Mrttre le crone

a

la gene dans cettt efpece de cuiralfe eivile , c'<

fl:

le

fl1eurtrir , c'efl

le

deformer cmierement.

'efl encnre

expofer les parties incernes a plufieurs arcidc:ns. Les

inteltins violemmeAC prdT.'s de b s en ham doivent

eomprimcr l'e!tomac ,

le

foie

&

la rate , le

poucror

fortemcnt centre le diaphragme ,

&

non-feulemenc

tor–

ecr re mufcle

a

re voliter plus que ne le demande la

refpiration , mais encore retarder

&

empe

her

le

mou–

vemeot des differenres parties neceffaires

a

cettc ion–

Clion vitale. La refpiration genee par le ferrement cies

cotes inferieures '

&

par la voute forcee du d1aphra–

grne ,

trouble la circulacion du fang daos k creur ,

&

0

Jans !es gros vailieaux qui

en

dep ndent,

&

d'au–

tant pl·us , que la preffion de

'aort<! dcfrendance

bl

dt:

la vd ne cave inferieure , retirnt en partie le fan.:1 dans

Jes gros vai!reaux foperieurs , non feukment da1H ccux

de la poitrine , mais auffi dans ceux dt: la tecc

&

·du

cerveau ,

&

y occafionne une cfpece de n:gorgemcnt

qui, felon

Jes differentes difpofi cion

du fujet ,

I

eut

cccaG01rner des palpitations , des polypcs , des mala–

die pulmonaires , des maux de:

tet~ ,

.:s

vertige>,

des

;mevrifmes ,

&

rneme tot

OU

tard l'apopkx1e.

La'

COIU·

prefilon de l'eflomac , du foie

&

de la rate , produi–

ra des accidens plus ou muins facheux par rapport

· 11ux nerf , aux glandes mHenteriques ,

a

la rou

c:

du

· chyle, aux reins ,

a

la

/

vd!ie ,

&

aux autres p

mes

i:ontenues dans la capacite du ba,.ventrn.

Du

genre

nerveux offonie naiu•ont

ks

foiblefies , k s foffocacions ,

vulgairtment appdlees

vapetlrJ

'

lcs difpofitions . a la

paralyfie ,

&c.

acci<lens auxqud s Jes frmmc:s du peu–

ple qui ne ponent point de

corps (; ba/eme ,

lone bl()n

inoins fujettes qutt Jes aut1tts.

'

,

Tds font !cs ma11x dont l'ufage continu des

corps

forts 'menace la panie inferieure

&

moyenne du tronc.

I! elt encore nui fi ble

a

la panie

fupen~ure ,

quo1ql1e

ces corps

a

cec endroit foicnt plus

evaf~s

&

ptu'

iar~

ges. L eurs echancru res au dclfous des.

bra~ ,

&

qut

repondent a-peu-pres au creux

e l'aiffeJJa , bn

t:J)C

violemment deux mufcles, f•voir le grand pctloral

&

le

grand dorfal ' qui forment

It:

crt:UX

r:

l'allklk

&

qui fervent aux principaux mouveme

s

drs bras ; le

tranchant

&

les bords de ces echancn re:' !qrent aufli

Jes vaiffi:aux

&

les nerfs axillaires, de mani re 4ue

quelques perfonnes en ont

Jes

bras rouges,

&

louvcqt

tout livides avec plus ou moins d'engou1 diffcme11t ,

&

qu'elles ne po:ivent ld etendrc: en avant. D'a1.l- urs1,

Jes epaukttes , ces bandes qui p fient par ctdlu> l'e–

paule ' reculent tellemt:nt les rnoignons des epaules '

q_ue les extremitils anterieures de>

clavicu

le~

au .haut

du

jlerm1m,

deviennent quelq uefo1s par.la tres-fa1 !an–

tes ,

&

(ont comme preces

a

fe deboiter , ce qui pa-

roir fur-tout aux perfonnes rnaigres.

.

_

Riolan , premier medecin de la reirre Mane

de _Me–

dicis , qui vivoit par confequent• clans un tems ou !es

<otps

eroient encore plus en ufage parm1 ks ft:t'.1rnc;-s

du grand- monde que dans celui-ci, avoit

bfi rve 4ue

la plt'\part de ces fommos avoient l'epau

e

dro1te plus

grolfe

&

plus charnue que la gauche._Le. cekbre \lvin–

fiow a tres blc:n prouve dans un memOJre , don

ccc

·arcicle efl J'extrait , que cette difformJCe venoit de l'u-

fage dts corps forts.

.

.

.

Voila d'alftz puilfans motifs pour profcnre ces cm.

raffes de baleine,

&

de leur fobfliwer de Gmples cor–

fets de toile.

CORRECT' TE' adj. CORRECTION, r.

f.

(

BtattX>–

Llrts.

)

C'efl: une attention fcrupuleufe a perfo5l:ionner

un ouvrage de !'art jufques dans fes moindres par–

y;$

i

~ i;orri~er

ks

plus

petites fa tes ,

a

effacer lcs