COL
,fe\Jre
fleur
de farine qui confomment foixante-dix fceaux
d'eau.
Ct)
§
CoLLE, (
GeQgr.
)
ville ci'Italie
aq
grand duche
de
Tofcane .. ....
Colle,
villt: d'Italie en Tofcane ... .
1Jifiiomiaire raif dts Scie11ees ,
&c.
tolil. III,
p.
594.
C'ell:
la
meme ville
done.ona
t:ll
tort de faire
'd~ux
arti·
cles.
(C.)
COLLEGUE,
f.
m.
compagnon en memc: magi·
ftrarure , ou emploi quekonque ; c'dt dans le premier
fens
que
!es confuls R,oma:ins s'appelloient
colleg11e1;
&
ce n'dl: que diins
le
fccond que Jes miniftres dans
la meme eglif.; ' Jes proft:ffeurs d<1ns
la
m~('Qe
\lniver·
fire, s'appellent
collegues.
0n appelle
collegues generaux
dans l'ordre des Mini.
mes, ceux qui compofcnt
le
confeil dµ
gen~r'll ~qui
l'affiftent dans
le gouvernemeot de (on ordre.
U
y
<1
allffi des
(ollegues
provinciaux qui font aupres des pro.
vio·ciaux: , ce que les
(ollec14a
generauic font ;iupres
d~
general.
Ct)
-
·
COLLIMA.TION ,
/igne
{le rolli111atio11
, (
Aflron.
)
c;ll: celle par laquelle on vife a un objet, par ks deuic
pinnuks d'v.n grapho111etre. P ans 4ne Junette c'ell:
l<1
ligne qui 'paffe par le centre
d~s
verres , ou l'<tl\C opti–
q ue de la Junette, La ligne
decolli111atio11
doit fare par<1llcle
a
la ligne de foi ' c'e(t-11-dire' a la ligne qui p:iffe par
le cenm: de l'infhun1enc
&
par la pointe de !'index qui
marque la divifion, On <;lit
lq /igne
de
Joi
pour dire
la
li~11e
de coll;mation'
parce que ces deux: lignes etant pa–
rallelcs entr'ejles
&
peu diltantes l'une de l'aucre,
el–
ks fe qirigent au meme point du ciel,
(
M.
DE
Li\
L AND£. )
.
-
"" §
COLLINA
OU
COLLAT INA'
dleffe_
qr(i'pre·
fidoit aux
montagne~
&
aux val/Ces.
C'eroit Vallonia qui
pre!idoit aux vallees,
&
non pas
Colli11a. /(oyez
S. Au–
gu!tii:i dans la
Cite de Dim
,
Giraldi
in /J'lltag.
Deorum~
&c,
Le11i·es fur l'E11cyclopi4i,.
"' §
COLLO , (
Giogr. ) ville
&
pQrt d'Afrique fi1r
/es cotes de Barbarie,
411
royaume de '1'1111is.
Ce n'ell: qu'un
village,
Voyez
la
Mar~injere
, au mot
Col. Le/Ires fur
l'E11cyclopedie,
COLLOBIS, (
Mujiq.
des
a11c. )
nome
d~s
Grecs pour
la cithare. (
F. D. C.
)
COLMONT , (
Giogr.
)
trts-ancien chatean d'AI·
lemagne, dans le cercle de Weflphalie,
&dans
l'e~
vecbe de L ieg<: ,
au
pays de Tongres : ii ell:
con.nupar
Jes dev;dhtions qu'il
effuya
l'an
1170
&
l''ln
1489,
.( D. G.) ·
COLN, (
Giogr.)
ville d'A ngleterre, au bord orien·
tal de
la
province de L arica!l:re : el le fai r un grand rra–
fic des grains
&
d'amres provifions de bouche ;
&
on
decerra , ii ya quelques annees, dans fes environs, nom–
bre
d~
medailles romaines, rant d'argent que de cuivre.
Long.
15. 35,
lat.
53. 45. (
D.
G.)
§
COLNE,
C
Giogr.)
riviere d'Angleterre quicou·
le
dans Jes provinces
de
H~rtford
&
du Buckingham,
&
combe dans la Tamife encre Windfor
&
Hampton–
Court. (
D.
G. )
"' §
COLffiNA, (
MJtholog.) ful'lrom de Diane ainfi
appellie
d'zm
temple q11'elle avoit dans l'/Jjie 111i11e11re pres
de
la
mer de Co/qum;
lifez
pres du marais Coloe
,
jadis le
marais Gygec,
a
quarantc !l:ades de la ville de SarJes
en
Lydie.
JI
oyez
Strabon ,.
&
!es
Notes
de madame Da–
cier fur le fecond livrc de
l'lliade. Lettres fur /'Ency·
dopidie.
COLOMB (SAINT)
Giogr.
ville d'Anglcterre dans
la province de Cornouailles, au fomc:net d'une colline
peu t=loignee de
la
mer. L'on n'y compte que
130
mai–
fons ,
&
la plupart affez ma! biities ; mais ks rues en
font larges
&
bien pavees,
&
ii
y
a foires
&
mar.
ches pour gros
&
menu b€tail ,
&
pour ecofft:s de Jai–
ne. L'on trouve dans fon voi!inage !es ve!liges d'un
ancien camp Danois.
Lo11g.
12. 12.
lat.
50.
30.
(D.
G.)
CoLOMB (
Saint
)
Geogr.
peti.ceile , du nombre des
anciennes H ebrides ,
a
la p
ointe meridionale de celle
de Mull, dans la·mer occidentale d'Ecolfe. On Jui do11-
7
ux
milks de pays en longueur ,
&
un en largeur;
COL
.
479
&
](is
I rl<indqis
l'appellent
I'Co/111'-Kill;
elle a aulli
porte
le
nom de
Jona.
C'efl: dans cecte ile, ,qu'au
vi:·
fiecle
Colom{J
ou Colomban , faint homme lrlandois ,
celdmi par l'aulterite de (es mq:urs'
&
par
la
purete
de
fa
clochir..: , fir un certain fejour
1
&
jttta Jes fon.
de1pens d'un feminaire qui s'e!l: long terns foutenu,
&
qlli fournilfoit Jes iles Britllnniques d'une multitude de
religieµx
&
de prctres, d'autant plµs
refpe~es
qu'ils
etoient moins connµs; car cecce Ile fut de tout terns par
fa fitl.jation une parrie de folitaires qui ne pouvoient
forcir de la fans ;ipporter avec
eux
un air
de
nouveaure,
ires-equivalent
a
cellli qu'eU1'·memes devoient crouver
d:ins
k
mond.e, Sodor, done !es evequcs
de
M an portent
le titre,
e(\:
le nom
~hl
diocefe moderne de cecce Ile.
J.,a religion prote!tante efl: cell<;: qu'on
y
profoffe.
(D.
G.)
COLOM8E , (
Ajlronom. )
conll:dlation meridiona–
Je,
Iicuec;
au-de{fons d\l )ievre
&
du grand chien, in–
troduite vers le commencement du
)(Vil.
f;ecle,
lor~
que k s naviga[eµrs commencerent
a
obferver Jes etoi–
les au!l:rales
&
~
leur donJJer des noms: on preren–
dit placer la
fOl0111b(
de
Noe
a
cote du vailfeau que
l'on confider<>
c
0
mme
l'<ir~he
de N oe. Elle
dt
repre–
fenree clans
Jes
Carte~
de
B~yer
avec, neuf etoiles ,
fans
:nim;
explication ql1e celle-ci :
rtfentioribus col11m–
ba.
Dans !e
Cata{og14e
de Fl'lm!teed , elle contient
dix ecoiles ; _dans ceh1i
de M.
de la Caille , ell,e en
renferme 1.1n P.ien pills grand nombre. L a principale
appe\lee "'
avoi~
en
17~0,
8zd
39
1
13
11
d'afcenfion
droice,
&
H d
13'
2(N
de
de~linailon;
d'ou
ii
fuit
qu'on
pe~t
m!s-bien
la voir en Europe, puifqu'ellc
paffe au meridien pres c\t:
7
degres au-deffus
d~
!'ho–
rizon de; Paris. ( M .
!lE
t-A L J1N!;>F.. )
§
Coi,oMB~
(i.'oRORl1
DE
J.A) ,
01
Du
SAINT-ESPRIT,
fut inflirne par Jean premier, roi de Segovie, en
1319.
Cet ordre s'eteignit pell de rems apre$
1<1.
morr d<;
l'in(litu\eur.
Le collier ecoit compofe
de~
rayons du foleil, droits
&
ondoyes, les poiores
en-ba~,
&
poles fu r une dou–
ble chalne oil etoit accachee
une colombe
volante
&
de–
fcend;ince
1
Je (Ollt d'or; la
co/qmbe
ecoit emai\lee
de
blanc, les yeux
&
le bee de gueules.
//oyez Difl. raif
des Sciences,
&c.
plancbe
XX//I,
jig.
70
du
Blafan. (
G.
D. L.
<r.)
~
§
CoLOMBES , (
Mythol.
) ,,
II
ell: fait mention de
deux
c~lombe~
fameufes ; l'une fe rendit
a
Uodone
OU
elk donna la vertu de rendre des oracles
a
un che–
ne de predileaion; l'aucre s'en alla en
Lybie ,
ou elle
fe
plap encre les cornes d'un belier, d'ou el
le
puhlia
fes prophecies; celle-ci etoit blanchc:' l'aum: etoit d'or.
L a
colom//e
d'or qui donnoit
le
don de prophecie aux
arbres' na le perdit pas pour cela,
el
le ecoit perchee
for un chene, on la confulroit,
&c.
,,.
II
ell: vrai que Philo!trate a dit dans fes tableaux
que la
colomhe
de Dodone eroit doree; mais Vigenere
a fort bien rem.irque dans fes notes fur Philo!trate,
que
dorie
efl une epirhete qui
ne
fignifie autre chofe
que
belle
ou
agriable;
c'eft;
pourquoi, ajouce
Vigeot:r~,
on lit dans Virgile
Venus dorie,
&
dans Pindare
!es
'Vol11ptEs
dorie~.
On fait d'ailkurs par H erodote
&
par
Jes Mythologues, que ces precendues
colo111bts
eroient
de vieillts femmes.
floyez
la
Mythologie
de M . Barnier;
l~s
Memoires de t'Arndernie d(s 111fcrrptiom,
&c.
Ltttres
fi1r l'E11cyclopidie.
§
COLON, (
A11atomie.)
L'inceftin
co/011
ell m!s–
ample dans l'homme adulte;
fa
ftructure c:!l:
la meme
que dans quelques grands animaux- herbivores,
co~<
me !'elephant
&
le
che1•al. Les carnivores one cet rn–
teflin bcaucoup plus court
&
plus fimple. Dans
~'hom
me meme' il ne merice le oom de gros inteflin. q u_e
clans l'adulte; dans le fcetus , ii eft plurot plus ecro1t
que l'ileon. On fent que cette groffeur depend de
I~
quantite des alimens: le fa<:tus n'avale qu'une
e~u
qut
lailfe tres-peu de parties excrementeufes; les
a~1maux
herbivores ont befoin de beaucoup plus d 'ahmens •
parce que ces alimens nourrilfent moius. Les a_nimaux
ruminans
relfemblent moins
a
l'homme, parce que