Table of Contents Table of Contents
Previous Page  374 / 900 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 374 / 900 Next Page
Page Background

362

C H E

CHAur

c ussi; ; on appelle ainfi la

cb11ux

en

p~te

qui ne lailfe appercevoir auc\IDS grdins ou grurnenux,

&

qui rt!fembk

a

du bcurrc par

fa

fineffe. La

cba1'x

~grc

elt cdle .qui

conrie~_c

dans fa .pale foit. des gra:

11iers non calcrnablts, fott des grams de pterr

s

qui

n'ont pas et/.' a!fez pouffes de feu, OU qui n'ont pas

eu

le

tems de

fofrr

en pate. C'e!l; pour cda que la

,bq11x.

coulee,

de

toutes

Les

erpeccs qui

fo

couknt ,

ell: plus gralfe que cett<: rneme efpecc qui ne l'a pas

ete.

k'<1Ja

Gi.dc

;{l'us

CRAUX

COU LEE,

Cf!AVJs:

RETOURNEB;

c'e(J: ne pr€paration particu–

Jjere que l'on donne

a

la

chaux

aprc de Lorraine pour

l'etr1ploy~r.

\\1·

de Cormootaignc, mart en

1752 ,

ma- .

• rechal

de

ca'rop '

dim9:eur

des fortifications dans Jes

evechts '

&

l'un des plus favans ingenieurs ordinai–

res que le

~oi

jlit

jamai~

eus' die dans un mem,oire

varticulier for

tC.S

mines : ,,

II

n'y a point de pays

., au mondc; -qui ait de

·µ

bonne

cbaux

que Metz,

. ,, au elle a la qualice de durcir encon: plus vite dans

- ., l'ea\l qu'a l'air. O n fait par. mille experiences qu'il

., fuffit de rr.eler cette

cbaux

avec de gros gravier au

--., lieu de fable ot'dioaire ,

fam

y jetcer d'cau , mais fe

centenant de

.rt~Ol~rnrr

pl1Jfieurs fois la

tb(lllX

le

" gravier

a

fee

pour le bien 111eler eofemhk ,

Ce

que

,, l'on nomme dans le

pays

d¢ chauY reJour11ee.

On la jet–

., te en cet eta! le plus doucemcnt que l'oo peut daos

., l'eaµ (de la

rivitr~

) derricre une haie de charptn·

.

·~

IJ ,

pour e;11pecher qu'ellt: oe foit tourmrn1ee

&

,, dt:la1tee par le Bar au le courant. Elle

y

durcit en

,, mains d'uo an,comme le i;ilus fort rochcr, quoiqu'on

., n'y

air

qiele ni ( autre.s) pierres , ni. moelluns , mais

cela {ait

de~

ma\:Onneries cres-couteures. Pam ks

_1,

renc)re uo peu moin cheres , on jette dans ces cof·

fres alrernati1ten1ent une brouene de

cba11x

rtlournee ,

,, &

une

b~quem:

de moellons.,. Sans auue precau–

·!ion " c .melange prend

t;!~

:neme'

&

rtiullit a (or–

.mer le rochcr.

ci-:IEBiK,

f.

m' (

Marine.

)

terme par kqutl on

d eligne un

b~cl1,nont

a voile

&

3

ramcs , qu' n arme

c;n guem: centre le pt:tits corfaircs ,

&

dont on

le

. {rn

auffi pour traofporter des munition's. On vote beau.

coup de

cb.tbeks

fur la Mediterranee.

("t )

CHEDD ER ,

(Geogr.)

grand

&

rid1e village cr'An–

gleterre , oans la province ·de Sammerlet , fur !cs monts

cle

MrnJip, ftrciles en paturages excelkns : ii ell: re–

rnarquabk par la grolfcur

&

l;i bonte des pieces de

.fromage que l'on

y

fait ,

&

que l'on

y

deb1te avec

un fucces foutenu <l'epuis long- tems. L 'on

dl:it

e

auffi

p'un..

fa~on

partiruhere le cidre qui s'y prepare;

&

]es curieux vane toujours voir avec empTeffcmenr clans

fon voifinage , un fence de rochcrs, luute de quel–

flll<S

cens pieds ,

&

de laquelle

fort

unc eau

Ii

abon–

clante, qu'ellc faii: mouvoir les rouages de plufi urs

moulins. (

D. G.

)

§

CI EF ,

f.

ro.

ftuti

cop11t

, (

terme

de

Blaf

)

pie–

ce

honorable dont la hautrnr

dl

de de\lX fep't1cmes de

la largrur de l'ecu ,

&

qui occupe le pan ie fupericu.

re.

I I

repre!cote

Je.

cafque de l'homme de guerre au

de

l'ancicn chevalier.

Jloy. plane. I.fig.

2.

de

Bia/en ,

clans

~e

Suppl.

·

11 }'

a des

chefs

unis • d 'autres charges de diverfes

pieces.

Cbt/

abai.ffe ,

ell: celui qui re trouve fous un autrc

cbef.

Cbif bande ,

cclui qui ell: divife en

fix

parties par

c.i1q hgm:s diagooales, dans

le

fens des bandes de

deux emaux alt.-rnati ement.

Chef

cbargi

dui fur kquel on voit un au plufieurs

m.-ubks.

Ch4f

ca11Jit

'

cclui qui ell: de

metal

OU de couleur'

Jorf-i ue

Jc

~hamp

ell: pareiJlemcnt de metal OU de coukur.

Cbif dmchi,

celui qui a au Jong u bard iaffrieur

des dent rn manicre d'une fcie.

Ctif icliqruti ,

celui qui

ell:

divife en deux au trois

r::ine ou tire' de <"arreaux.

Cl ef

em=.

t ,

c

lu.i

qui

fc 1crmine en

fa

panic in·

CHE

ferieure· en pJufieurs pointcS triongulaircs

a

la manitrc

des manchts des ancirns.

Cbif

t11gr!li ,

cclui qui a des dents , mais dont Jes

cavices

font

arrond1es.

Cbif

lofa11gi ,

celui qui ell: divife en lofangcs.

Cbef

ntraa

,

celui qui n'a en hauteur que la rnoi–

tie de

fa

proportion ordinaire.

Chef Ja111em1,

cclui qui n'ayaot que ks deux tirrs

de

fa

propornon , lauire ckrs ell: orcupe p r une 'tvife

pofee ddfous qui kn.ble

le

!outrnir.

Ct: termc vient du mot

chef,

qui en vieux Gaulois,

a lignifie la ce1e de l'homme ,

&

ell derive du

t.a.

tin

caput,

en la meme lignification

1

tire , !don

j•

cot du Grtc

Y.1ip,

ceph.

A

grain des Ubas , d'Elze , en L anguedoc;

d'azur

au chef d'or.

De Qudenec en Bretagne;

d'bermi11e att

fbtf

de gutt(-

1es, 'barge

dt

trois jleurs

de

lys

d'or.

·

Bocfokl de la M<1ifon-tone de Montgoncjer en Dau–

phine ;

d'or au chef

icbiqueti

d'argcm

&

de

gueules

de

deu.~

tires.

De Fougeres d'Oin en Berry;

d'az11r au cbtf lofart–

gi

d'or

&

de g11e1des.

(

G. D. L.

ff.

J

*

§

CHELMINAR .• • . Dans cec

article

du

Di(l.

raifo11ni des

Sciences

,

&c. au lieu dt:

Gratias

de

Sylva ,

Fig,,oa,

Jifez

Garcias de

Sylva Fig11eroa;

&

au 'lieu de

Lebru11,

liF z

le

lirnyn.

CH~MI

EE-POELE, (

Pbyjique.)

Nous de–

vons

a

M. Je M ontalembert 1'1ngeoi ult: invention de

pouvoir converttr

a

volonte une

cheminle

en poele,

&

par ce moyen, naturdltli:r en France les pot:ks d'Al–

kmagoe

&

de R uffie , fans otcr

a

nos appartemeos

l'uldge

&

la

decoration de nos

cheuzi11ies.

Les avanta–

ges des

chemi11ees poe'/es

done nous allons donner la con–

lhutlion ct'apres l'inventeur , font d'aburd une grandc

economic fur les bois • une chakur plus egale

&

plus

commode quand on s'en fert comme dt: poele , la

fa•

cilice d'avoir a valance au une

cbeminie

ou un poele;

pu1s J'avdntage d'echau!fc:r pluueurs apparcemcns , foit

de plein-pitd , foit

a

d1fferens etagcs;

&

la commodite

de faire paffer la chaleur fom Its planchers d'un au

de plufieurs appartemens, de

fa~on

qu'on ait

k

pied1

fur un poele, fans avoir rien

a

craindre pour

le:

fru.

Pour faire un poelt: d'unc:

cbtminle

,

on panage la

longurur

de

cdle-ci en trois pames par des languet–

tcs qui montent jufqu'au haut du plafond de la cham·

bre ,

&

q ui ferment trois tuyaux fcpares; celui du

milieu s'elargit un peu vers le bas pour former le

fo.

yer de la

cbemi11ie ,

qui eli: ouvert

a

l'ordinaire,

&

oc·

cope

le

milieu du cbambranle; les deux autres tuyaux

font fermes julqu'en bas ,

&

communiquent entr'eux

par une ouveriure pratiquee fous

le

foyer, la partie

de l'ouverture du chambranle , qui ell: fermec par

Jes deux tuyaux, ell: decorec par des ornemt'ns qui

cadrent avec ceux des portes,

&

ces portes

fc

rmenc,

quand on veut ,

le

foyer. Seulernent on pratique au

bas des portes une petite ouverture pour fervir <l'ceil

au roek quand la

cbeminit

en fait la fonClion.

flli)'lf

la

plancbe Ill.

de oos

pla11cbts de Pb)Jiqzrt ,

daos ce

up·

plime11t.

Des

trois tuyaux qui partagrnt la longueur de la

cbm1inie,

un des colla1er. ux cli: fermci par dclfus c.n

ma~onneric,

mais ii communique avt:c cclui du mt·

lieu, parce quc la l_angucne qui l'en fepare, nc va

pas jufqu'en haut: cene ouverture ell fermee par une

foupape

OU

valet

dt

tole qu'oo QV ro OU

fcrme

a

VO·

Jonte du dcdans de la chambrc:,

p~n:e

que fan

axe

traverfe le devant e la

cbtminft

,

&

re~oit

en dchors

unc: dent un peu alongee qui le fait tolirncr en tirant

un cordon,

mai~

cette foupape

(11:

double ;

&

lorf–

qu'une de res parti<s ferme la comrnunicacion avcc

le

1uyau lateral , celui du milieu fe trovve ouvert : l'au·

tre

tuyau lateral ell: ferme en.deO"us ar uoe foupape

fimplc qui le recouvre , comme une trape ,

&

qu'on

peur ouvrir, comme l'autre , du

dcd~ns

de

la cham·

bre v c uo cor on :

rs I

b

in

't

ell: puremcnt