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C H
A
4 •. Alrez· fouvent d'un galon que l'on coud tout
auteur du bord.
·
5°.
Quelquefois d'un plumet qu'il faut
y
attacher.
6° .
Si
le
chapeau
dl: rerroulfe
a
l'angloife, en bon-
net de po!l:e ou en bonnet de chambre, on l'envoie
fo uvent au brodeur, pour
y
mettre
Jes
ornemens done
il cfl:
fuf~eprible.
•
7°.
Aprc!s que le
cf;Japeatt
ell: garni,
l'approprieu~
le
repalfe encoro
illl
fer•
& ' Jui donne le dernier Ju.
il:re.
Ct)
CHAPEAU'
f,
m.
(terms de Blafo;;.)
meuble d'armoiT
ties reprefente
a
bards abam1s.
Les anciens ant pris
le
chapeau
pour l'hieroglyphe
de la liberre; on en voit fur plu!ieurs rnedailles avec
cette legendc :
li/;erta1 publica
;
p4rq: que lorfqu'ils
affranchi!foient leurs efclaves • ils )eur ctonnoient
le
chapeau.
Capelli
a
Avignon ;
d'argml aft cpapeau de
fabl~,
(
G.
D.J.,.
T.)
Cf!APEAu •
f.
m. (
terme de Ela/on.)
ornerncnt exte.
i·ieur
de
l'ecu d'un prelat ou d'\.!n abbe.
'
.
,J..e
chapeau
des cardin;iux
di
de gueules, garni do
deux
longs cordons d'oi) pendent des houp'pes ou
g_lands de mepie ;,
ce~
cot
'do.ns. font .entrelaces "
&
ont
crnq rangs de h0uppes d
e chague t:pte
i;laii~
s;et or,
dre,
I , 2 ,
3 , 4 ,
5.
·
'
~
Le
chapeau
des archeveques ell: de nriople avec 'des
cordons
&
ho'uppes en meme noq1bre )
&;
aa\15
un
ordre pareil.
·
Le
chapeau
des eveques' auffi de fiRople
a
ce~
cor-
dons' omes de dix houppes
de
ctiaque cote;
l
'
2
J
3'
4.
Le
chapeau
des abbes
&
p~otonot'airC1s
ell de fabl<,:
avec
fix~
hpuppes, trois de cliaque cote ,
I
, 2.
.Innocent IV inventa l'ufage' des
chapea11)f
rouges
~
:Jlome
dan~
!es ceremonies
t:n
1246, lelon q uelq ues–
uns'
&
.felon d'autres, en 12 50; m:fis
~n
"nl;. les a
mis fur )es armoiries que depuis l'an
{ 300.
L'ufage des
chapeaux
fur tes ecus des
prela~s
n'a
commence en F rance qu'environ l'an
1500;
le pen:
M endl:rier, en fon li vre
De l'or'igine des armoiries ,
<lit
que ce fot Trifl:an de! Salazar, Efpagnol , archeve–
que
de
Sens, qui parolt l'avoir introduit;
11
fie
fculp:
ter ces
armes en plu!ieurs endroits de fa merropole
&
a
Paris,
a
l'hotd qu'il fit batir quarrier S. Paul,
OU
!'on
voi~
UQ
wapeau
fur l'tcu de fes ari'nes. (
G.
D. L. T.)
CHAPELLE, (
Mz!fique.)
Ce mot fignifie
plufieur~
chafes.
I
0
•
Le lieu de l'eglife OU l'on execute la mu!ique.
2
°.
Le .corps mcme des mu!iciens qui execucent
cette rnufique,
&
par exten!ion, tous Jes muficiens
qui font gages par un fouverain ou un grand feigne\.]r,
quand meme ils n'executent jamais
dt:
mufique dans
\es
~glifes;
C'elt
aum de la que
vien~
le terme
maltre
'de
chap_elle.
3
°.
tJ
n certain nombre de ces mu!iciens qui ne fo
)oign'ent aux autres que de '!ems en
terns,
&
pour
rempl)! ·davancage,
&
qu'on nomme auffi , fuivant
· Bro·ffard ,
gros cbtrur
ou
grand chaur.
Comme Jes mor–
ceaux chances par
la
chapelle
,
pris dans ·ce dernier
fens , o\J par le grand chceur ' doivent ctre compofes
en confeq\Jence,
~
n'avoir pas trop de diminutions,
ou de yjcelfes, mais
~tre
d'un fl:yle ferieu x & favant,
on ap_P.dle ce genre
d~
compofition
ftyle 4e
chapel!~
·ou
d'eglife.
Comme l'etymologie qu'on donne ordinairement au
.mot
~h_a:pelle
,eft a!fez
Iingutlere \ nous la rarporte–
ons 1cr.
'Les rois de
Franc~
&
leurs generaux'
a
Ce que !'on
precend.., avoient coutume de porter avec- etix
a
la
·g\lerre
l'a cappe , ou, fu ivanc d'autres , le cafque de
S. M artin de
Tours~
qui avoit ere foldar. Or, comme
its
faifofent dire la melfe clans la tente ou
l'on !iar–
d oic cecce .cal?pe , on appdl.a
ce~te.
tenre
capel~e
ou
~ba
petfg ,
&
·chtlpelain
cehu
qui
y
d1fott la me!fe ; enlulle
CHA
on a donne ce nom
a
routes
I.es~glifes
paniculieru
que
I.esgrands feigneurs avoient dans leurs maifons,
&
enfin
a
tO\]t
CC
qui
relfortilfoi~
de ces eglifes
OU
chapel/es.
(
F. D.
C. )
CHAPITEAU,
(
L11th.) Y'o)'tZ
BARRE,
(Luth.)
Suppl.
(
F. /).
G.
)
"ll'
§
CHAPITEAu, (
/lrchite&l11re.)
.....
Dans cet ar.
~icle
·an cite
Villapendp
pour
Villalpand.
§
CHARANSON,
f.
m.
(
Hijl.
nat. JnjWolog.)
quelques-uns ecrivent auffi
channfan.
Tous Jes naturaliftes modernes depuis
M.
Linne,
one etendu ce nom a un nombrc:
prodi~ieux
d'infettes,
qui forment plu!ieurs genres d'une fam11le confiderable,
Le vrai
charenfon , .curculio
,
efl: un petic in!c:Cte
a
anren~
hes
a
un coude' placees fur
!es
cores de la tere' plus
pres des yeuic que des machoires'
&
con)pofees d'on–
,-;e articles , done trois
~
quatre de l'extre1nite font plus
grolfes '
~
rapprochees c:n re·.Jf; ii a
a
chacune de
fes
!ix pattes quarre tarfes courts, coniques , dont un en
creur; une tete en trompe alongee, quatre ailes , done
deux en, eruis , couvrant rout le dos.
.
Les deux infeCl:es graves,
au volume
XXIII,
plauche
LXXVIl,
n°.
4
&
5,
ant au contraire la trompe fore
courte' & Jes
antenne~
placees plus pre. des machoi–
res que des yeux. lls ne font Clone point de ce gen–
re, mais de celui que nous appellons du nom de
cttr–
larg:1s
,
don~
on verra une fo itc: nombreafe dans norre
Hiftoire giuirafe des in(efl'e1.
Celui
.de
la
figure
4
oous ell apporte communement
de l'ife de Bourbon , ou ii vit fur !es plantes. II a
le
co.rps ovo'ide, pointu par !es deux bouts, long d'en–
viron quinze lignes, une fois
&
demie mains
large,
cxtremement arque en-'de'!fL1s;
la tete une fois au plus ,
plus lqngue que large,
&
un peu plus courte que le ,
corcelet; celui-ci creufe
a
fon milieu par un fillon Ion-.
gitudinal
l
Jes etuis ornes chacun de dix
a
dOUjlC Ii.
gnes lohaitudinailes , paralldes de points ou de c_avites
rondes, dont le fond
t:ft
couvert de petites ecailles diver–
/enienc inclinees , qui reflechilfent !es couleurs Jes plus
brillantes ' lorfq u't!lle's font expofees
a
la Jumiere.
L'efpece de
c4r~argu1,
de la
figure 5
,
:iricpt de !'A–
meriq ue:
i"l
a le corps ovolde, pointu, mais non pas
renf!e comme le pretedent , long de fix lignes envi·
ron, & prefque deux fuis rnoins large, de cm1leur Ii.
las,
avec
quacre points noirs fur chaque erui, & ·un
de chaque cote du corcelet' difpofes fy mmetriquemenr,
de maniere qu'ils ferment <leux lignes Jongitudinales ,
chacune de ·cinq points.
R emarque.
L e
chara11/on
forme , non-feulement un
genre, mais meme une fami lle _c!'infeCl:cs, done nous
donnerons des figures auffi compktces ,
&
l'hif\:oire
aufii interelfante, que peu connue , dans l'ouvrage uni–
verfel q ue nous avons fair for cette partie curieufe de
l'f!ifl:oire naturellc. (
M.
ADAJ'lSON. )
CHARBON ,
(
Rotan.
.!1gricult11re. Malodies de;
grains.
J
Le
charbo11,
connu aum fous
le
nom de
c!1r
que,
de
bro11ine ,
de
ble4 noir ,
de
carie,
de
bo..ffe,
&c.
efl: um;: maladie intcrne, qlli femble
n'~rtaqucr
.quc:: le
grain feul du frornent , dont ii converm la
~anne
en
une fub!l:ance noire, fcetide, gra!fe
&
p~lverulente_
1
fans detruire fes enveloppes corpme
Ia
melle , .quo1-
qu'il altere ordinairemenc la forme, la couleur,
&
!'arrangement des follicules fur l'epi en les ecartanc , &
en contournant fes barbes clans Jes bleds barbus qui
m'ont paru plus
fu~ets
a
cetce
mal~die
qu,e Jes
bk~s
ras. Les anciens
qui
ont connu la n1elle, n ant pas de–
fig ne le
charbo11
;·
Jes
;!utores rei
R1:Jlifll!,
~~
Pline n'en
parlent nulle part, ce qui porrero1c a crorre que c'e(t
un ma! moderne ; Ginani pretend
que cem: ma–
ladie etoic entieremenc inconnue dans toute la Lom–
bardie, avant l'annee
I
7
30.
Les peuples de ces can–
tons Ont ete
{i
effrayes de Cette affreufe {Ilaladie, qu'iJs
Jui ont donnc: le nom de
fame,
comme s'ils eulfent
craint que la famine n'en fUc la fuire Cr\lelle, fi c:lle
continuoit
a
faire des progres dans leur pays; on
po~r
roit conc\ure de-la q ue ce n'etoit d'abord qu_'une rn·