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_308

C H

A

4 •. Alrez· fouvent d'un galon que l'on coud tout

auteur du bord.

·

5°.

Quelquefois d'un plumet qu'il faut

y

attacher.

6° .

Si

le

chapeau

dl: rerroulfe

a

l'angloife, en bon-

net de po!l:e ou en bonnet de chambre, on l'envoie

fo uvent au brodeur, pour

y

mettre

Jes

ornemens done

il cfl:

fuf~eprible.

7°.

Aprc!s que le

cf;Japeatt

ell: garni,

l'approprieu~

le

repalfe encoro

illl

fer•

& ' Jui donne le dernier Ju.

il:re.

Ct)

CHAPEAU'

f,

m.

(terms de Blafo;;.)

meuble d'armoiT

ties reprefente

a

bards abam1s.

Les anciens ant pris

le

chapeau

pour l'hieroglyphe

de la liberre; on en voit fur plu!ieurs rnedailles avec

cette legendc :

li/;erta1 publica

;

p4rq: que lorfqu'ils

affranchi!foient leurs efclaves • ils )eur ctonnoient

le

chapeau.

Capelli

a

Avignon ;

d'argml aft cpapeau de

fabl~,

(

G.

D.J.,.

T.)

Cf!APEAu •

f.

m. (

terme de Ela/on.)

ornerncnt exte.

i·ieur

de

l'ecu d'un prelat ou d'\.!n abbe.

'

.

,J..e

chapeau

des cardin;iux

di

de gueules, garni do

deux

longs cordons d'oi) pendent des houp'pes ou

g_lands de mepie ;,

ce~

cot

'do.ns

. font .entrelaces "

&

ont

crnq rangs de h0uppes d

e cha

gue t:pte

i;laii~

s;et or,

dre,

I , 2 ,

3 , 4 ,

5.

·

'

~

Le

chapeau

des archeveques ell: de nriople avec 'des

cordons

&

ho'uppes en meme noq1bre )

&;

aa\15

un

ordre pareil.

·

Le

chapeau

des eveques' auffi de fiRople

a

ce~

cor-

dons' omes de dix houppes

de

ctiaque cote;

l

'

2

J

3'

4.

Le

chapeau

des abbes

&

p~otonot'airC1s

ell de fabl<,:

avec

fix~

hpuppes, trois de cliaque cote ,

I

, 2.

.Innocent IV inventa l'ufage' des

chapea11)f

rouges

~

:Jlome

dan~

!es ceremonies

t:n

1246, lelon q uelq ues–

uns'

&

.felon d'autres, en 12 50; m:fis

~n

"nl;. les a

mis fur )es armoiries que depuis l'an

{ 300.

L'ufage des

chapeaux

fur tes ecus des

prela~s

n'a

commence en F rance qu'environ l'an

1500;

le pen:

M endl:rier, en fon li vre

De l'or'igine des armoiries ,

<lit

que ce fot Trifl:an de! Salazar, Efpagnol , archeve–

que

de

Sens, qui parolt l'avoir introduit;

11

fie

fculp:

ter ces

armes en plu!ieurs endroits de fa merropole

&

a

Paris,

a

l'hotd qu'il fit batir quarrier S. Paul,

OU

!'on

voi~

UQ

wapeau

fur l'tcu de fes ari'nes. (

G.

D. L. T.)

CHAPELLE, (

Mz!fique.)

Ce mot fignifie

plufieur~

chafes.

I

0

Le lieu de l'eglife OU l'on execute la mu!ique.

2

°.

Le .corps mcme des mu!iciens qui execucent

cette rnufique,

&

par exten!ion, tous Jes muficiens

qui font gages par un fouverain ou un grand feigne\.]r,

quand meme ils n'executent jamais

dt:

mufique dans

\es

~glifes;

C'elt

aum de la que

vien~

le terme

maltre

'de

chap_elle.

3

°.

tJ

n certain nombre de ces mu!iciens qui ne fo

)oign'ent aux autres que de '!ems en

terns,

&

pour

rempl)! ·davancage,

&

qu'on nomme auffi , fuivant

· Bro·ffard ,

gros cbtrur

ou

grand chaur.

Comme Jes mor–

ceaux chances par

la

chapelle

,

pris dans ·ce dernier

fens , o\J par le grand chceur ' doivent ctre compofes

en confeq\Jence,

~

n'avoir pas trop de diminutions,

ou de yjcelfes, mais

~tre

d'un fl:yle ferieu x & favant,

on ap_P.dle ce genre

d~

compofition

ftyle 4e

chapel!~

·ou

d'eglife.

Comme l'etymologie qu'on donne ordinairement au

.mot

~h_a:pelle

,eft a!fez

Iingutlere \ nous la rarporte–

ons 1cr.

'Les rois de

Franc~

&

leurs generaux'

a

Ce que !'on

precend.., avoient coutume de porter avec- etix

a

la

·g\lerre

l'a cappe , ou, fu ivanc d'autres , le cafque de

S. M artin de

Tours~

qui avoit ere foldar. Or, comme

its

faifofent dire la melfe clans la tente ou

l'on !iar–

d oic cecce .cal?pe , on appdl.a

ce~te.

tenre

capel~e

ou

~ba­

petfg ,

&

·chtlpelain

cehu

qui

y

d1fott la me!fe ; enlulle

CHA

on a donne ce nom

a

routes

I.es

~glifes

paniculieru

que

I.es

grands feigneurs avoient dans leurs maifons,

&

enfin

a

tO\]t

CC

qui

relfortilfoi~

de ces eglifes

OU

chapel/es.

(

F. D.

C. )

CHAPITEAU,

(

L11th.) Y'o)'tZ

BARRE,

(Luth.)

Suppl.

(

F. /).

G.

)

"ll'

§

CHAPITEAu, (

/lrchite&l11re.)

.....

Dans cet ar.

~icle

·an cite

Villapendp

pour

Villalpand.

§

CHARANSON,

f.

m.

(

Hijl.

nat. JnjWolog.)

quelques-uns ecrivent auffi

channfan.

Tous Jes naturaliftes modernes depuis

M.

Linne,

one etendu ce nom a un nombrc:

prodi~ieux

d'infettes,

qui forment plu!ieurs genres d'une fam11le confiderable,

Le vrai

charenfon , .curculio

,

efl: un petic in!c:Cte

a

anren~

hes

a

un coude' placees fur

!es

cores de la tere' plus

pres des yeuic que des machoires'

&

con)pofees d'on–

,-;e articles , done trois

~

quatre de l'extre1nite font plus

grolfes '

~

rapprochees c:n re·.Jf; ii a

a

chacune de

fes

!ix pattes quarre tarfes courts, coniques , dont un en

creur; une tete en trompe alongee, quatre ailes , done

deux en, eruis , couvrant rout le dos.

.

Les deux infeCl:es graves,

au volume

XXIII,

plauche

LXXVIl,

n°.

4

&

5,

ant au contraire la trompe fore

courte' & Jes

antenne~

placees plus pre. des machoi–

res que des yeux. lls ne font Clone point de ce gen–

re, mais de celui que nous appellons du nom de

cttr–

larg:1s

,

don~

on verra une fo itc: nombreafe dans norre

Hiftoire giuirafe des in(efl'e1.

Celui

.de

la

figure

4

oous ell apporte communement

de l'ife de Bourbon , ou ii vit fur !es plantes. II a

le

co.rps ovo'ide, pointu par !es deux bouts, long d'en–

viron quinze lignes, une fois

&

demie mains

large,

cxtremement arque en-'de'!fL1s;

la tete une fois au plus ,

plus lqngue que large,

&

un peu plus courte que le ,

corcelet; celui-ci creufe

a

fon milieu par un fillon Ion-.

gitudinal

l

Jes etuis ornes chacun de dix

a

dOUjlC Ii.

gnes lohaitudinailes , paralldes de points ou de c_avites

rondes, dont le fond

t:ft

couvert de petites ecailles diver–

/enienc inclinees , qui reflechilfent !es couleurs Jes plus

brillantes ' lorfq u't!lle's font expofees

a

la Jumiere.

L'efpece de

c4r~argu1,

de la

figure 5

,

:iricpt de !'A–

meriq ue:

i"l

a le corps ovolde, pointu, mais non pas

renf!e comme le pretedent , long de fix lignes envi·

ron, & prefque deux fuis rnoins large, de cm1leur Ii.

las,

avec

quacre points noirs fur chaque erui, & ·un

de chaque cote du corcelet' difpofes fy mmetriquemenr,

de maniere qu'ils ferment <leux lignes Jongitudinales ,

chacune de ·cinq points.

R emarque.

L e

chara11/on

forme , non-feulement un

genre, mais meme une fami lle _c!'infeCl:cs, done nous

donnerons des figures auffi compktces ,

&

l'hif\:oire

aufii interelfante, que peu connue , dans l'ouvrage uni–

verfel q ue nous avons fair for cette partie curieufe de

l'f!ifl:oire naturellc. (

M.

ADAJ'lSON. )

CHARBON ,

(

Rotan.

.!1gricult11re. Malodies de;

grains.

J

Le

charbo11,

connu aum fous

le

nom de

c!1r

que,

de

bro11ine ,

de

ble4 noir ,

de

carie,

de

bo..ffe,

&c.

efl: um;: maladie intcrne, qlli femble

n'~rtaqucr

.quc:: le

grain feul du frornent , dont ii converm la

~anne

en

une fub!l:ance noire, fcetide, gra!fe

&

p~lverulente_

1

fans detruire fes enveloppes corpme

Ia

melle , .quo1-

qu'il altere ordinairemenc la forme, la couleur,

&

!'arrangement des follicules fur l'epi en les ecartanc , &

en contournant fes barbes clans Jes bleds barbus qui

m'ont paru plus

fu~ets

a

cetce

mal~die

qu,e Jes

bk~s

ras. Les anciens

qui

ont connu la n1elle, n ant pas de–

fig ne le

charbo11

Jes

;!utores rei

R1:Jlifll!,

~~

Pline n'en

parlent nulle part, ce qui porrero1c a crorre que c'e(t

un ma! moderne ; Ginani pretend

que cem: ma–

ladie etoic entieremenc inconnue dans toute la Lom–

bardie, avant l'annee

I

7

30.

Les peuples de ces can–

tons Ont ete

{i

effrayes de Cette affreufe {Ilaladie, qu'iJs

Jui ont donnc: le nom de

fame,

comme s'ils eulfent

craint que la famine n'en fUc la fuire Cr\lelle, fi c:lle

continuoit

a

faire des progres dans leur pays; on

po~r­

roit conc\ure de-la q ue ce n'etoit d'abord qu_'une rn·