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CAR

CAR

'.139

qu'il n'eA: reellement

d~ns

tous !es

r~m~!l oblique~;

tre deux paralle\es tres-voilins,. foit

a

la partie ftm-

&

dans ceux d'dt

&

d ouell. A la veme, !es navt-

blable de l'equateur comme

la

fecanu:· de la latitude

gaceurs on.t des metbodes pour yrevenir cem:.

eneu~_;.

au

fro

us

total;

&

par exempJc, le degre intercepce •

mais les reducbons qu'1ls

prat1qllenc, a moms qu

11

entre ks para.lleles qui paffent. par Jes

30

&

31 de-

n'y air pas unc grande difference en latitude• font ou

gres de latitude, f'era au degre de l'equateur ,. cocn-

peu exaCl:es ou fort laeorieufes.

me la fomme des

fecanc.es

des petites. parties. dans lef-

Le fecond

&

le plu

s effonciel defallt des

urrtes-

pla-

qlldks on aura,

divife ce

degre

a.

alltant de fois le

tes , ef1: que

le

rhu.mb

qu'dles indiquenc, en tirant une

rayon, Si done on addicionne con.cinuelkment Jes fe-

liane d'un lieu

a un a

um: n'dl: point le veritable , ex.-

carttes de m.inut.e en minute'· par exemplc:

~

jufqu'a

c~pte

lorfque ces lieux font fous le meme meri<lien ou

un. certain parallele, cem; fomme. des (ec;antes repre-

le rneme parallele.

Jc:

n\'etonne. que Cttte erreur ait

fc:ntera Ja di(l:ance de

Ce

-pa_rallele

a

i'equateUr, dans.

echappe a la plt1part des. auteurs de nav.iga.tiQn ; car

les

cartes

reduites, fan,s erreuc fenfi.ble, W.ngth publia..

lorfqu'ils veulent enfeigner le. rhumb de 11enc con11e-

cette_ invention en 1599_, dans un

li"11re

i.mprime

a

nable pour aller d'un lieu a un autrc:, ils ordonnent

Londres. Dans cet ou1trage, Wrigth. cakule l'ac.Hoif-

de les joindre par une ligne <lroite

L

&

d'examiner

a_

fement des parties. du meridien. par l'add1tion c.onti–

quel rhumb. de la. rofe des vents cecce ligne ell pa-

nuelle des fecantes de dix. en, dix.

minutes~

Cela eft.

rallele'

OU

quel angle elle fait avec

les meridiens. IL

a-peu-pres fuffifant. c!ans la.. pratique de la.. nav.igaiion.

c;(l: cependant faci le de fe convain.cre qu.e cet angle

M.ais. les georoetres qui ne fe contentent. pas d'appro-

n'eCl: paint celui du veritable rhumb. Il (uffit pour ce-

ximations, quand ils peuvent atteindre.

a

l'exa.:l:itudc

la de fai re attention que le rapport des degres dtL me-

rigoureufe .. ont depuis recherche le rapport. precis de

ridien

&

des paralleles n'et.ant p.oinc.conferve , Jes deux.

cet accroiffement. .eour- ccla.., ils ont fuppo(e ,_en fui-

cotes du triangle-rectangle qui dererminent l

'ang.le

du

vant les

traces du raifonru:ment de Wcigth, que le

rhumb, ne font point dans leur vrai rapp

ort: a

infi

meridien. fur divife en parties infiniment petites ;

&.

l'angle qu'on trouve par ce moyen ne faurnit fare le

ils one. dernontre que cette fornme des fecantts. infinics

veritable. On peut encore

le

montrer par un exem-

en. nombre , comprifes entrc l'equaceur

& un p

aral-

ple fort fimplt: nous fuppoferon.s deux lieux , l'un

lele quelconq_ue , fuic. le rapport du,

logarith.me

de l<l.

fous l'equateur

&

le premier meridien, l'autre, a la

tang~nte

du

demi.-complemenc.de

la la

tit.ude

de

ce paral-

latitude de 89 degres., avtc:. un.e

longitude de

9od,

lele. On a

drd!e fur ce princip

e des tables p us exa-

11

e(t

vifiblc: que le veritable rhumb , pour aller de

cl:.es de.· l'accroiffement des parties. du. merid1t'.n., pour

l'un

a

l'autre, differeroic.

a

peine du merid.ien: ce-.

guider !es conCl:ructeurs des

cartes

bydrographiq ues. On.

pendant

ft

l'on cher<;hoit.

thumb fuivant. la metho-

trouve ces

cartes

dans divers traites modernes de

n:t•

de precedence, on trouveroit un angle prefque demi-.

vigation, comme ceux. de M. Bouguer ' · de M •. Ro-

droit. L'angle qu'indiquent les

caries

plates, · e(l: done

bercfon,

&c~

faux, H eureufement les na11igat.c:urs ne cher.chent ja-

Cette' forte de

caries

rernplit parfaitement.. toutes les

mais a

fair~

des courfes auni\ confi..dfrables en. luivant

. vues des navigateurs. A. la verite , les.. parties C!e

la

un feul rhumb. Les div.ers obll:acles. qu.'ils renconcrent·

terre

y

font reprefentees. toujours en croiffant du

c6-

1Hl

mer, cornme !es

cotes~

ks endroits dangereux par

te des poles •.

&

d'une maniere tout-a-faic diffvrmc.

les banes

OU

!cs ecueils '· !es. obligenc de partager leur

M

ais_cela.

iroporte· peu • pourvu. qu'elles fournilfenc

route en une multitude de petites. portio_,s.. C'ef1: par

un

moy.en

..fa1;ile

&

sQr de le guider dans

fa

route. Or

cette

rai~on

que l'erreur. que nous veno)ls de relever

• c'dl

:. l'ava

ntage propro aux

caries

dont nous parlons.

kur a ecllappe; car elle

ell:

d'autant moindre, que-

Les rhumbs de vent

y

font rer.rffe.ntes. comm.:.. dans.

la ditl:ance elt moins confi<lerable ;.

&,

ii leur. e(l: d'ail-

Jes premieres par des lignes droites ,

&

ces. lignes in-

lcurs farnilier d'att.ribuer aux c.ourans, la derive ,

&c.

diquent, par

l'angle qu'elles ferment avec le meri-

la plupart. de celles. qu'ils. commettent dans leur efli.

dien ,.Je veritable angle.. du rhumb. On a enfin fur ces

me, quo.iqu'il

y

en aic. parmi. elles qui. font, comme

lignes la vraie- di!l:ance des

lieux.~

ou

la_

longueur. du

celle-ci,, des. erreurs de chforie,

chemin parcouru, pourvu que.· pour Jes. mefurer, on

On rnmarquoit, des

I~

milieu.du

xvi•. fiecle, le pre-.

fe

ferve de· l'arc du meridien compris

en~re~

ks me–

mier des. defauts.dont je

viens de

parler,

&.

on

fen~

mes paralleJes, comme. d'echelle; . ce qui.. donne une

toit des-lors. la. nec.effite de cherchet quelqu'autre ma-

folution en meme tems aifee

&

exaCl:e de tous. les pro–

niere de reprffenter la furface du globe terreCl:re, qui.

blemes de navigation. On. nomme. ces

caries, riduitts,

en fut. extmpte. Mercatot

le fameux. gfographe des

ou

par· latitude croijfan/e.

Elles cornrnencerent.

a

s'in-

l'ays-Bas,, en donna. la premiere idee,. en remarquant

troduire chez Jes navigateurs vers. l:an: 1630;

&

ct:

qu'il faudroir eccndre !es

degr~s

des. meridiens, d'au-

forent, .fuinnt le

I'.

Fournier , des pilotc:s Dieppois

tant plus qu'on s'eloigneroit da..vant.age de l'equateur.

qui en firent ufage Jes premit:rs.. Q.uoi qu'il c:n Coit,

Mais ii. s'en. tint la ,.

&

ii ne paroit p,is. avoir · connu_

ce font.,_

fans.

contredit , . !es meilleures ; nous dirons.·

la loi de cette augmentation. Edouard Wrigth la de-

plus, Jes feules bonnes pour des. navigations de_ long;

v~ila

le

premier'

&.

ii moncra qu'en fuppofant le· me-.

cours ;.

&

ii fcroit

a

defirer. quc:. cc.. fuffent. Jes

lt:ules.

ridien clivife en_ petites parties" par. exemple , de dix.

qu'on vlt entre

le~-

mains des navigateurs. (

t)

en dix minutes, il falloic que ces petites parties fuf"

.

CARTE

lTINERAIRE ,

(

Giogr.)

L'etendue des con-

fent de plus en plus grandes en s'elQig_nant de I:equa-

quer~s

des. Remains,

&

la dif1:ance ou ecoient· de l'lra-

tour dans le meme rapport quu les. fecantt:s de leur

lie Jes pays dans lefquels on envoyoit..des armees, dont.

latirude. Ceci merite d'etre davancage deve!oppc:

voi-

les marches devoient etre reglees d'avance , firent fen–

ci le raifonnement par lequel on_ a decouv.ert ce rap-.

tir la neceffite d'avoir des

cartes itiniraires,

fur lefquel.

port.

·

·

Jes Jes ftations des troupes

&;_

la diCl:ance_ d'une !ta-

Pui[que le degre des p.aralleles qui decroit reellement

tion

a

t'autre, puffent etrc:.- marquees. diCl:inCl:ement.

eCl: tQujours reprffente par la meme ligne ,.fi !'on. ve-ut

Nous voyons par plufieurs paifages· de Pline., que

f~r

conferver

le

rapport du degre du meridien avec celui

Jes

cartes. itirziraires

d' Agrippa , on. marquoit

!es.

d1-

du parallele adjacent,

ii

faut. augmenter· celui du.

ftances avec: une precifion. aifez grande, pour rendre

meridien en meme

raifon que l'autre

decroit~

Mais_

fenfiblc: la. difference de quelques

1

nilles

1

qui fe

tr~u-

on faic que le degre du pacallele decroit comme

le

voit. encre la.. mefure d'un pays , donnee par ks. geo-

cofinus de

)a

lat.icude

1

c'ell:-3-aire, qu.'un. degre d'un

graphes G.recs ' ·

&

celle qu'en donnoient ces

cartes.

parallele qudco.nque ell

a

cdui du meridii:n.,

OU

de

Sous Jes.. e.mper.eurs •.on. diCl:ribuoic de.

fembla~le_s

_car-

l'equateur '· comme le cof'JJ1us de la latitude au. fious.

tes

aux gfoeraux. que. !'on. envoyoic en , expedition,

total. D'un. autre coce ,

le

cofrnus d,'un arc efl:.au fin us

aux. magif1:rats. charges de regler, Ia. marche des

trm~-

total , comm.c:-

cdui-ci

a

la fecance · ii

faudra done

pes ,

&

meme

ii

ceux qui avoient l'infpecbon de£.

YQl'!'

que chaque petite partie du

meridie~

1

interceptee en.,

tures publiques.