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_CAL

CAL

127

fe! ii

y

a une grande riviere

&

rapide au ' meme el\·

trouver,

&

ti

l'on en: trouvoiE

>

ii

en faudroit exami–

droic; unc autr\! chez Acorti, encore plus au fud;

ner l'auchc:ntici:e.

on

n'e~

prut liim decider, puifque

toure cene cote

5°-.

Ce favant allegue celles des pilores qui vont

n'a pas ett reconnue par ks Ruffes ;enfin tout au fud_,

des. Philippines au M exique. -Je ferois curii:ux de les

vas l'extremice de I'Amerique oueft

&

nord, cft Q?1-

voir ; leur inftruCl:ion port<: exprelfement de ne pas

vira, apres quoi Tolm, enfuite la

Californie,

propre-

aller au-dela du trente-quatrieme degre;

&

Ii

Gemelli

rnc:nt ainli nommet en prefqu'ilc:; toutes ces cotes

fai-

Cam:ri a pafTe j1llqu•au trente-huitieme degre, c'etoit

foient depuis la mer Glaciale jufqu'au cap· faint l..h-

quelque chofe d'excraordinaire ;. ce Vdi!feau

y

a pour.

car dix-fcpt ems lieues , fans do.ute Efpagnoles , de

tant. obferve- des lignes. de proximire· de la rerre. Le

dix-fept

&

demie au degre; eft-ce

q.ue

cela n'ell pas

port de D rake etoit aulfL

~

trente-huit degres.

d'accord avec la cliftance reconnuc:

aujo

urd'hui? Mais.

On tr.ouvc:ra dans mes

Memoires.

&

ohfervations gE11-

o.n s'c:ll opiniarre a foutenir ( quoique les anciens atc:nt

grnpbique.s

&

critiques,

&c. beaucoup d'autres rai1ons

declare qu'on. donnoit

le

nom de

Californie

&

de nou-

en faveur des anciennes. relations.

veau Mexique a rout ce qui eft a fon ouell ) que tuut

H faut convenir pourtant qu'il

y

a une obj,ection

ce qu'ils

011[

decouvert de ce cote devoit ecre place

un peu conliderable c.onrre

le

gifTement des-

pays a

. dans ce que !'on avoir conv:ertt en

ile

>

en. deduire.

l'oueft. de la

Cafifor.nie,,

tels que Jes anciens. ks one

·douze cens. lieues de cotes.,

&

reduire tout dans, cet.

reprffcntes.

cfpace de cinq cens

lieu.es

;

entree

d'Aguilar .. cap

On dit ,, depuis-

l'extremite. Cle la prefqu'!le, on a

Blanc, port de Drak

e, cap· Men.do£

in

&

aucres, ne

fait courir la cote,

la plupart ouelt-nord-oueft,

a

pouvoient erre mis en doute;

done r

out ceci fe crouve

trente-huit, quarante , quaranre.deux degres.

dans cet efpace. Q?ivira.

&

Toho"

OU

Teguajo n'y-

Or' Tchirikou· a ece jufqu'au. cinq.uante-lix

a

cin–

trouvent pas place;

ii

faut done les. traofporter a plus.

quante-fep

cieme degre; Becring. jufqu'au cinquante–

de miUe lieues de-la,.

a

l'e!l:. Par queHe raifon.? on

neu.vie.me

. On. marque rneme fur les carces une baie

n'en indiq,ue que de

tres-fri.voles ;

&

M. B.. qui a

de ce cotC.:,. jufqu.'a pres de foixame.d'eux. degres ,

&

prouve invinciblement l'au-thenticire des anciennes car-

ce· au. milieu de cerre longue. cote des anciens; cette

tes,

&

les nomme les meilleures. donne enfuite cette

difference

ft

grande , verifiee recemment par- les. Ruf–

cpitllere

a

celles qui

y

font diametralement

oppofees~

fes' 'doit faire. difparolm:· cette· fuppofu:ion. des. an–

~·alfeg,ue-t-il

en faveur de cette opin-ion

ciens,.

prouver. qu'ils n'orlt cormu que ceHe- pref.

r•. Le remoignage de

Pu~chaz;

fon ouvrage eO:

ft

qu'lle de

Californie-,

telle-qu'el le ell: repi:Hentee. fur. k s.

rempli de fables

{i

gro!fUtres, que fon

cemoignage

cartes poft.C&ie.'ures

&

les. o.ouvdles•.

opereroit chcz. moi precifement le contraire ;. car il ne:

Voici. ce que je reponds.

prouve jamais rien.·

II left roujours. stir, cornrne M. Buache· J,.avoue ..

2°.

Le comce de PignaTo£ra doit avoir dir que Qui-

que l'extremice de- I'Amerique s'ecend jufqu.'a

la

fi~

vira fe trouvoit au nord.ell du- nouveau Mexique.

J

des cotes- les.

p~us.

feptentrionaks, vis-a-v

:is.ks

Tzchunki,

v.oudrois. avoir vu cette a£rertion d'u comre; je nc: fau-

3:

environ dix-fep"t· cens lieues, depuis

le-ca

p faint Lu–

rois la croice.

ll

faoit viceroi du Mexique, ii devoit.

car; que- le dfaroit a Ete· rr.ouve

le-

moins large·, a

connoirre ccs pays de Teguajo-

&

Q!iivira, du mains

l'endroit meme que les anGiennes cartes !'one: repre–

par lt:s informations qu'il en aura prifes. II eft im-

'fence-

tel;. que Drake a

afTur~

a

la reine Elizabc:th

poffible qu'ii put !es placc::r au- nord-eft,

&

dire en·

(a

l'aq.uellc ii'

n~a-uroit

pas ofe impoft:r, fan eq,uipage

meme terns que ce pa)ls a. millc: lieues. d'etendue;. qu'on

ayanc pu depofer contre- lui,

& ·

lui· faire perdre les

jette lc:s yeux fur touces

les carres quelconques,

&

oonnc:s graces de la reine qu'il· a confcrv.ees au plus,

for tout cellc: de M. Buache,

&

on.

y

verra qu'on

Ce-

haut degre jufqu'a la fino cle fa vie·, que

le

5

juin

rendroit ridicule en. luc d'onnant cette eteodue de ce·

1579,

ii

s'ell: trou-ve· a l'e-ntree du d_etroit a quarante–

core , ou fe- rrouvent. fans concredit' les Padouras, que

dellx degrc's ,

&

qu'a caufe du.. froid· ii s'e!l n:rrdu au

l'on co1moit; les Mi.lfouriftes, les Apaches'

&

OU M.

trc:nte-huideme degre; or s'il n'avoit ere que dans la

B. a trouve a peinc: de q,uoi menager une ptace pour

prefqu'ile-, cela prouveroit, vu le detroit

a

quarante~

le nom de Quivira

qui~

n'exig:: pas mille licues. Que

deux degres, que· la

Californie.

eft une !le,

&.

pour-·

d 'un autre cote l'on· jette k s yeux for ks ancic::nnes

tant on avoue le contraire;

cartes. on trou.vera. afTez

txactemcnt ces mille lieues. •

Voici done dc::ux point• , partie· fairs, partie pro–

dans les pays de:: Tolm ou. Teguaj·o,

&

Q?ivira,

de.

bab.ilire, qui me Earoi£rent pou.voir. rifoudre ce pro-

puis la prefqu'ile de:

la

Californie

jufqu.'au veritable:

bleme~

.

cap Mendocim , pres de:

~iv.ira..

L 0 •

Q!ie

fa

fatirudc des ffeux que Beeriiig doit· avoir·

En

dfa~ant

rous ces pays

immenfes· , on· €toit err.

rcconnuc:, c::ll doublemc:nt erronee cl.ans la relation me–

peint: ou placer le: Quivira; chez Allard on trouve· me.

Voyez l'article:

LATITtrDE, (

Geogr;) danr ce Suppl.

ce nom .avec ceux des Aixais

&

Xabotai, au trentie-

&

encore plus. dans la cane ;.felon.celle,ci ii eft par–

me degre de lautude ,. au fud du nouveau Mexique,.

venu

a.

c::nvi,~011

cinquante-hllit degres

&

demi;

pour–

&

a deux: cens foixanre-cinq,de longitude;. cht:z San-

tanr ii a pu· reconnoitre q_u'uoe baie· s'etend' jufqu'a

fon le £ils'

~ etwir~n trente-d~u>C

de· latitttde.

&

foixante-un..degres

&

demi, par contequ

ent. a f

oixantc

deux cens. foLXaote-drx de longitude ; aujourd'hui

a.

Jieues

at1~dela

de· l'endroir:; ou ii s'ell:

trou.vL

Je ne

q uarante-cinq. degres de

larim~e-,

deux cens foixanre-

difai pas qu'bn s'e(l: twmpe de- dix.

a.·

douze d

egres,

cinq de longitude ,.

&

TeguaJo

a

fon fud ,..

ii

l.'eft <les.

je n'appuie pas man fyiterrre par ctes-abfUrdices ;, mais

P anis

&

des Milfouriffes.,.qui n'en. one. pas lao moin-

fi

l'trreur. hoit dans. l'un.

&

l'~urre

pris

enfem~lc.

de

dre notion.

cinq degres.

&

plus, en joigpant ce

faic. a

fa·

conje-

30.

M. Buache·

<lit

que

fa

carte- frallenne trace res.

ch1re fuivante ., celle-ci en dctviendtroit pl"us- probable.

cotes du nord-ouell: de

l'Ameriq,ue, avec moins de

2

°.

0'

Acofta , en parlanc du chc:min. que les foldats

precifion quc la Japonnoife; qu'on•jette les yeux fur

de Vafq,uez Carnero firent· clans

le::; quarriers. de Ci–

celle que nous donnons en forrpe de furiplement,. cllic, vc:rs

l'ouelt jufqu'a· QuiVira, pollr crouva cc

n°.

lI,

caru· /11,

&

que L'on dife

Ii

elle ne re£remble

roi T acaraxus. ,. fur

Jes. richdfes. duquc:L on leur en

pas

a

l'ouvrage

d'u~

enfant,, a qui, fans avoir quel-

avoit ll fort impofe ,

&

die: ,, com le chemin ell cou–

que notion, on diroit, il

y-

a de- ce cote des tcrres-

,, verc de fable-,

&

le pays maudit par

fa

fteri lite ;

cn~recoupec:s

<le. baies

&

bras de- mer ,. trace:;o;.fes ;

&

,,.

fouvi:nt. pendant cent limes , on ne trouvc: pas- uni;

qui alors- les traceroit au hazard

a

droite-

&

a

gauche~

.. feule pierre ,. ni une herbe ' ni un: arbre ,,. Qu01

.4°· M. Buache a£rure que diverfes nav:igarions· ont

de plus nature! que de croire que- depuis deux. c_ens

fatt

aba~dooner

cerce

poli~ion,

qu'il nomme

prite;rdue.

ans.

(

ce voyage: s'etanc· fait. en

1540)

la _mer atr_pu

II Ya. b1en des ann"es que j'en ai cherche, avec rous

gagner fu r ces· plaines fablonneufes,

fa~s pterres~ t~ns

les foms poffibles, ks relations ;.

je n'en ai pas puo

momagn.es

qu Jconques

?

Quelle mervc:1llc ,

Ii>

d1s-Je,