C AL
tres de la June
&
du foleil vue de ce lieu:
~
o.
A
chaque inftant
A
ell: l'hypothem1fe d'un trian–
>.
0 -
cg
gle reCl:iligne ·re&angle qui a pour
coc6s.--~
&
1·
Jrs - eh~r'l>.w - r '".:
•
r•
3•. La fuppo!hion primitive eO: pour
p
que la de–
dinaifon du foleil ,
&
pour
s
que la latitude du lieu
foient boreales , pour .)-
&
w
que la lune en decrivant
l'orbite corrigee s'approche du pole boreal de l'equa.
tcur; pour .,.,
que
la
lune air palfe Jc meridien uni–
vcrfcl, pour
g
que l'heure foit entre midi
&
minuit ,
&
pour
h
entre fix heures du macin
&
fix hemes du
~oir.
Si quelqu'une de ces fuppofitions n'a pas lieu,
ti
faut changer le figne des lettres refpeCl:ives.
4".
Si on veut cor\vertir en phafe la di!l:ance des
centres , rernarquons que le diametre du foleil e!l: a
l'exces de la fomme des demi-diametres du foleil
&
de la lune fur la di!l:ance des centres ,
co~rne
720 ',
font au nombre de minutes de doigt eclipfees.
5'.
Par exemple dans l'eclipfe du premier avri l
1764, cherchons quelle etoit la phafe pour Paris a
dix heu_res 40 1 du matin. Par les tables a!l:ronomiques
Qn avo1t
>.
= - fin. 15° 38
1
2ou,
J
= fin. 57° 271
50
11
, '/'
= fin. 61 ° 1
6
1 ,
w
= cof.
6
1
°
i
6 ,
p
=
fl
n.
4
°
49 ',
q
= cof. 4°. 49 ; par la fuppofition
s
= fin. 48 °
50'
id',
c
=
cof. 48° 50
1
10 1 ,
g
= -fin. 20° ,
&
h
=
cof. 20 : done Jes deux cotes du triangle reCl:anole
font fi n. o
0
38 1
45
11
& -
fin. 0° 5211 8
11 ;
done l'hy–
pothenufe eft fin. 1°
5
1
6
11 •
Cette di!l:ance des centres
convertie en phafe (
n.
4. )
donne 11 doigts
9'
b.
6° . Quancl la di!l:ance des centres ell: centrale ,
la
JJha~e
i;!l: centrale.
~1.and
elle eft egale
a
la fomme des
dcm1-d1ametr~s
dt1fole1 l
&
de la lune , l'eclipfe com–
mence ou fimt.
~and
elle e!l: un
minimum,
la phafe
e[\:
la plus grandc poffible.
7•.
~and
l'hyporhenu(e ell: nulie, chacun des co–
tes ell: nnl
auffijingulatim:
done on
a-,., w- cg= o
&
q
1·
s
-
c bp - r 'l>.
w -
r'
J
=
o.
Egalons deux valeurs de
-,., , nous trouverons
cg t
X
ch p
>(
r•
J -
qr s
=
o.
8° . L'in!l:ant de la plus grande phafc
ne
peut etre
,~.::ccrmine
direClernent.
II
faut done calculer la di–
ftance des cenrres pour un inftant quelconque voi–
iin de la conjonCl:ion ,
&
verifier fi cet in!l:ant a le
frmptome qui caraClerife celui de la plus grande
'l>.l{J - cg
r'nw - cg p E
phafe. Soit done - -
A -
=
fin.
l;,
fin.
r
"
'i'
_
ch ?;
=
tang.
~
l'inftant choifi ell: celui de la plus grande •
phafe.
9°. .Par exemple dans l'eclipfe du
1
avril 1764 ,
on avo1t
a
10
heures 40 minutes du matin (
11.
5·
)
'l>.'1> - cg.
--A--= si11.41°. 26
1
20° ,& a caufeden = fin.
30°
16.
1
30° ,
&
E
=fin. 15° 10'
37"
on avoit
r' nw - cgp
~
1
."
IP -ch
E
=
tang. 4 1° !16
1
2or.; done cet in!l:ant
etoit celui de la plus grande phafe. ( M . GouoIN. )
CALECHE ,
f.
f. (
Hifl. a;ic.
)
L 'ufage des
cale•
cbts
eO: plus ancien qu'on ne penfe. Nous en crou–
vons trois fur les ancicns monumens. La premiere a
' tc donnee par M. M affd ; la feconde ell: ciree d'un
ancien monument de la ville de Metz ; la troifiemc ,
u,'?n
a
trouvee
~ans
le royaurn_e de Naples, a ete pu–
bltee par M. Buhfon. O n ne fa1t qud ell: l'anin.ial qui
tire cette dernierc:. Les deux autres font tirees chacu–
ne par un c:heval. Ces
caleches
ne different des nacres
u'en ce que le fiege ou l'homme'e!l: affis ,
e£1:
rood. '
_L'on .a trouve dans les peintures d'Herculane la
rcp~efentat1on
des
cal~ches
,
que les R omains nom·
mo1ent
veredw11
:
elles reCfembloient
a
nos chaifes de
poftc , attachees
a
deux chevaux. Le conduCl:eur etoit
ffis
fu~
le cheval de volee, c'e!l:-a-dire, fur le che–
nl qui ne
rte pas le brancard. Le
rhedum
des Ro-
C A L
1 09
mains etoit une voiture
a
quatre roues '
&
le
cejiwn
n'avoit qm: deux roucs , on l'appellott
birota,
ii a1f–
feroit du
vered11111.
(
V. A . L .
)
·
CALE<;:O , f. m. vetement qui couvre le corps
d_epuis la ceintu're jcfqu'aux gcnoux en enveloppant
feparement chaque cuilk On fair des
calerons
de toile ,
de peau de chamois , dt: ratine , coton ,
&c.
On dit ,
ft
mettre en caleron
'
etre
Cit
calerou.
L es termes
caleron
,
culoue
&
barit-de-chaujfe
paroif–
fent fy nonymes ; cependant s'il nous faoit permis de
hafarder Ul1e conjeCture,
OOllS
dinons q t1e !es culot–
tes font des vetemens d'etoffe qui joigncnt exaCl:ement
fur
le
corps depuis la ceinture jufqu'aux genoux : le
haut-de-chauCfe e!I: un verement fort ample qui peut
defcendre j ufqu'a la cheville du pied : le
caleron.
ell:
une efpece de doublure que l'on porte fous la culotte
ou fous le ham-de-chaulfe. On donne aujpurd'hui le
nom de
culotte de Suifle
a des hauts-de-chaulfe fort
larges. On dit vulgairement , voila un verre ou un go–
belet en culotte de Suilfe , pour defig ner la forn
e
de
la coupe du verre.
L a .proprete exige que !'on porte des
calerons
fous \es
culottes. D ans tous Jes pays ou les hommes portent des
robes longues
&
formees , ils fe difpenfent de por–
ter des
cale(om.
L es ancien, Pc:rfes , \es Medes , les
Scythes
&
!es Gaulois portoient· des
calerons
:
cc fait
di:
conftate par Jes bas- reliefs ' par !es medailles ' par
les
hi!l:oriens
&
par Jes cariatides
&
les perfiques de
l'architeCt:ure. L es grecs·
&
Jes Remains
ne
portoient
~u'une
efpece- de j upe ou de
caleron
qui n'alloit que
Jufq u'a la moitie de la cuilfe. Ciceron dit, que de ton
~emst l'on
avoit ecabli une Joi pour forcer les aCleurs
a porter des
calersns
lorfqu'ils montoient fur
le
thea–
tre :
ut in ftenam fine fubligaculo prodeat nemo.
Cic.
De
off.
35. Du terns de Tite , les Romains qui alloient
a
la Campagne Oll qui y demeuroient , portoient
<les
calero11s
q
u'ils appelloient
braceam gallicam
,
c'dl:-a-di-
•re ,
la _brayette gauloift.
En France plu!ieurs femmes
J.?O~tent
aCl:uellement des
calefons
pendant \'hyver pour
ev1cer des maladies,
&
pendant l'ete par proprete·;
prefque routes les bourgeoifes qui vont fouvent
a
la
campagne a cheval, portent auffi des
calerons.
L es mif–
fionnaires du Canada ont fait des efforts inut1les pour
~ngager
!es hommes fauvagcs_, civilifes
&
eonvertit
a porter des
calerons
;
mais ks Canadicos fe bornens
aCluellement
a
c"llcher fo us uo morceau d'ecoffe q uar–
re de fi x OU huit pouces , Ce que la pucleur defend de
montrer. Les fauvageCfes deciles portent des jupes.
Les
calqons
confideres par rapport
a
la fanre , peu–
vent etre quelqurtois nuifibles : mais communement
ii font tres-utiles. ,Si !'on a une petite plaie
a
la cui(·
fe , !es
ca/qons
en laine OU en COlOn l'irriteront
&
!'en–
flammeront beaucoup , s'ils touchent habituellernent la
chair blelfee. L es
calerons
en laine·font !es plus fai ns ,
parce qu'en frottant fur la peau , ils excitent bea\l–
coup plus la tranfpiration : mais
Ii
l'on o'a pas la pre–
caution de les !aver fouvent, ils occa!ionneront des dar-.
trcs'
&
les poux s'y multiplieront ere -facilemrnt.
Les
calcrons
en. peaux de chamois ou de mouton ex·
cicent moins la tranfpiration , mais on. pcm les por–
ter pendant une annee de fuite, fans er aindre les dar–
tres
&
la verrnine. Cepeodant ·
Ja
prudenL~
doit enga•
ger a oe poin.t Jes faire coudre
a
la culotte '
&
a
ks
faire !aver de terns en terns, (
V. A. L. )
§
CALECOULO
r , (
Geogr.
l '
petit royaurne
,, d'Afie dans l'Inrle . .. . ,,
Di&lion.' raif. des Scienc.
tome
Ir'
page 530' liflz
CALECOULAN
Ott
CALICOU–
L AN. (
C. )
§ CA LENDRIER ,
(!-lift.
&
Ajiron.)
Nous ajou–
terons ici
a
cet article du
du
Difl.
raif. des Scienc..
~c.
la copie d'un
calendrier
romain depuis Juks-Cetar ,
q ue
des
favans ont recueilli d'apres divers
~onumens.
Voici !'explication de ce
calendrier.
La
prem1e~e
colon–
ne contient !es lettres que les Romains appel101ent
71Uli>
Jina/es ;
la feconde marque !es jours qu'ils
appelloie~c
fafles , r.ifajlu
&
(OIPiJiam:,
lefquels font aufil
marque~