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876

B L E

traél:ion. de toute9 les efq uilles,

la

feél:ion

t res-dou:

loureple des

tendons

&

des parties ligamen teufes , la

longueur

&

la lenreur des guérifons , : n vue d';xem–

prcr

de

l'amputarion un membre qui ,. malgre. tant

ó'inci!ions , de douleurs pot1r. le malade

&

de fom · de

la p.1rt d u chirurgien, ne ladfe pas q ue d'erre eílro–

pié

&

hors d't'.<i1t de . fervir : tollt cela eíl:-il cornpa- .

rabie

qyacre ou ci nq minutes de <loule urs , au xq uel-,

les un homme gravernent bkJfé eíl:

expofé pendant¡

l'a1JJputatiofl

?

L e

jouc d'une bataille feroit- il poffi–

b le _de foiyre

~

la tigueur le fyíl:eme .de

IYI.

Bilguer?

E t con)mi:nt

appor~er

toútes les précau tions néceJfai–

res .dans de pareilles <;Íicoo ílance.s oi:1

les

bleffures

af–

ílurn t

&

font , pou r :iin!i di

re , joriché

es les unes fur

les

- au~

r.es

da-ns· les

:.d~póts

-Comm.en

t fauver autre–

ment qu,- p!lr ..

l~opér-ation , ceu~

q ui ont des

fracas

confidir:¡ble~ .d.~n~

:le$

0

~rric ulations

,_

pes hémor–

rhagies qu i les mertent

a

chaque in.(l:ant au bord du

tombeáu, &, q·\li ne "l(ont pas

p luró~

!"¡mis des mains

d 'u n chirurgit;.n , . qu' ils rombent dans ceux d'un atme ,,

tranfportés ainfi de lié).! en lieu fu r des charrettes jufqu' a

1=e

qu'enfi n .ils, tf O\JY•j:n¡ un hópi ral : en attendant qu'i ls

y

fo iel] t arriv¿s , que!, prpgres ne fai t pas l'inft amma–

t ion , ouvent ·mC:JJe<).a .l!;a\lg•ene?

&

.Jorfque l'hérnor–

rh agie · !!íl:

q ufée par

la ,filptu re cj'un gros vaiJfeau

con;imllP

iiyµgjner

q

t\~ rle _maia

de

pourra fai re une licue

feu l¡:mc;nJ ¡ay-ant de

m

qm.ir? L e repos

indifpen fable

p our

el~

_pareilles <;u.r.e.s. peu_t-il avoi r lieu da¡is de

pa–

reil!e§

oi~cqníl:a n<;os ?

,Gqfllmen,t efpé rer d'ailleu rs qu'orJ

p ourra enl.;ver tou tes .jes p,<;>j ntes d'os

fi xées dans les

chairs , les · tendons ; les membranes ,

&c.

llf;

done la

préfeni::e renou ellerrr roujours les nccide!Js

&

Jp ar con–

fequent les dou leurs •. l'irritation , l'inflammarion, la

gang rene, le délire ,

&

enfi n la mort ? Cqnc\uons done

q u'il elt .incon teíl:al?lement sJ u

d~yoir d'~n.

ch irurgien

c¡ui n'a p,as fou lé au p ied

tous

les Jentimens d'hu–

manité ,

d'~viter

de mu tiler des bleífés -toures les fois

q u'i l _croit po\)voir

le

faire ,

f~ns

fai re courir de gra nds

rifques

a

let¡r,v e,

&

confo rver. un membre

q ui

p euc

leur

erre uti le apres la guérifon. Mais lorfqu'un chirnrgicn

voit qu'en vo ulant fauver un me!T\bre il co11rt rifq ue de

perdre ('on malade , il ne doit pas héfiter de ' p référer

l'amputacion ;

&

c'eíl: fans

~oute

ainfi que nous p ré –

fumons que

M;.

B ilguer veut q4'on envifage fo n fy-

fteme.

(P.)

_

. ,

BL ESsuREs, (

J 11rifpr.)

Ceux qu i en íont les au–

teurs

fo nt tenus des dommag_es.

L es

chiru rgi~ns

qui par irnpéritir

bl~.Jfc;nt

leurs ma–

lades , fo nc pareillement refp oi;ifables des accidens.

.

L e bleJfc! q ui meurt dans les quarante j oun eíl: cenfé

mourir de

fa

blef!ure

,

&

celu i q ui en eíl:

~·au_teur

peut

et~e

pourfuivi comme -homicide.

· Si le

bldf~

meurc apres les qu arante jours, celui

q ui a porté le coup n'eíl: poi nt réputé c.oupable d u

crime d'homicide ,

&

n'eíl: par conféquent pas ob\i –

gé d'obtenir des lemes de remiffion ' o:iais il peut etre

pourfuivi pour le pai m·ent des intéréts civils.

(t)

BL EU DE P RUSSE ,

voyez

A LK.A.L I P HLOG IST I·

()SÉ

da11J ce Supplémcnt.

BLIEK ,

í.

m.

(

Hifl . nat. Jchthyolog.)

poiJfon d'Am–

boine alfez bien gra vé

&

enluminé , fous ce nom dans

la feco nde partie d u

R ecueit des poijfons

d'

/Jmboi11e

par

Coyett ,

nº.

97

1

11

a le· corps tres-court, preíque rond , cres-com–

p rirné

0 1,1

applati par le$ cótés ; la

~ece ~

la bo\lchc

p etite ainfi que les yeux.

Ses nageoir<;s fon t au nombre de fepr , favoir , de ux

ventrales menues , perites , placées au-deJfous des pe•

él:orales , qui font elliptiques, aJfez longues; u ne dor–

fa le fo rt longue , plus baJfe devane que derriere · u ne

derriere J'an\)S plus longue q ue profondc;,

&

un~

a

J~

,

B LO

q ueue arrondie.· D e ces

nag~oires

deux fon t épineufes

1

favoir , la dort'alc

&

l'anale.

L e corps cíl: bleu en-deJfus, b'rnn en-delfous. L es

nageoires peél:orales

&

ventrales, celle de la queue

&

le deJfus de la tere font verds ; le mufeau, le bour de

la queue, les nageoires dorfale

&

anale íont jaunes

¡¡

r.ayons bleus.

·

Ma:urs.

Le

bliek

eíl: tres-commun dans la mer d'J\m·

boine autom des rochers.

.

Ufage1.

On

le

mange frit, apres l'avoir fait fécher

. au foleil

&

falé,

.

Remarque.

Ce

poi(fon vient naturellement dans

la

fam ille des

fcares:,

&

ce feroit une efpece de fcare,

s'il n.'avoit pas

le

corps beaucoup plus court

a

prc–

porrion ,de fa largem . (

M. A

DANSON.)

BLIEMA, f. f. (

Hifl. nat. l chtb)'olog.

)

nom

d'un

p.oiífon d'

Amboi.ne,

afféz bien gravé aux nageoires

ven–

trales p res q ui manquei;i t , pa r Ruyfch , dans

fa

Col–

leélion

11011ve/le des poi.f!o11s d'/lmboine , p{anc.

//JI,

11°.

5,

page

1 2 .

II

a le corps extremement court , trcs-comprimé , la

tete , la bouche

&

les yeux petirs.

.

,

Les nao-eoires font au nombre de fe pt, dont deux

ventrales ;u.deJfous des peél:orales, qui fo nt médiocre–

ment g randes , arrondies; une dorfale fo rc longue ,

cot¡¡me fendue en deux, pl us baffe devane q ue derrie–

re ; \líle derriere l'anus , plus longue q ue profo nde ,

~

une quarrée ou tronquée

a

la queue.

De

ces

!1ª–

geoires deme fonc épineufes ' favoir' la dorfale qui

a

cinq rayons· antérieurs, épineux,

&

celle de l'anus.

Il

a

le dos purpurin,

les

cotés blancs , le venere

bleu-clair,

&

le deJfus de la tete entre les yeux marqué

de plu!ieurs taches.

~plités.

L e

bliema

a le got'.it de

l'~lofe.

R emarque.

Ce poiJfon fe range naturdlement dans la

fami lle des fcares. (

M.

ADANSON. )

BLOIS , (

Géogr. ) Blefa: ,

ancienne ville

~e

la gé–

néralité d'Orléans , capitale du

Bl~ifois,

avec un éve–

ché

fu ffragant de Paris , érigé en

169

~ .

11

y a un

chateau royal ou

fue

tué le duc de Gu1fe p ar ordre

de H enci IIL en r58S , pend ant la tenue des érats.

. C'eíl: la patrie des PP. Morin

&

Vig nier de l'Ora–

toire, <;élebres par leur profonde connoilfance des lan–

gues

&

des anciqu irés ecclé!iaíl:iques ;,de J ean Bernier,

médecin , aute ur d'u ne

Hifloire de Blois

(

non Bornier ,

comme die Vof.o:ien ) ; de L ouis Hubert , auteur d'un

Cours de <fhéologfe ,

&

d'Ifaac Papin. Elle eíl:

a

13

l.

fud-oueíl: d'O rléans ,

2 1

nord -eíl: de T ours ,

&

40

fud –

oueíl: de Pari s. (

C. )

BLOM -KR ABBE ,

f.

m.

(

Hijl. nat. Infeflologie.

)

cfpece de..

crab~

des iles M oluq ues , affez

bi~n

gravé

&

enluminé par Coy.:tt dans la fcconde pame de íon

Recueil des poiffo11J d' /lmboine ,

au

nº .

172 ,

íous

le

nom

de

krabbe-marine d'.Amboine.

Son corps eíl: ell iprique, pointu au deux extrémi –

tés q ui fon t fes córés , une fois plus large que long ,

bordé en de vane par douze épines , Ílx de chaque có–

dont les dix antérieures font bleues. Ses pan es ,

au ' nombre de dix , ont les deux p inces égales,

&

les

ongles coñiques , pointus , un peu courbes.

.

L a cou leur dominante de fon corps eíl: un beau

J3ll·

ne taché de rouoe

&

de petirs points blc:us avec des

lignes bleues.·

L~s

partes font brunes

a

ongles bleus.

MtZurs.

L e

blom-krabbe

eft commun dans la mer des

iles d'Amboine.

Remarques.

Coyett die avoir obfervé aux iles d' Am–

boine un

fL

grand nombre d'eípeces

de cr

abes de

~ou­

tes les couleurs, qu'il croit que ce gen.re _en contiene

plu!ieurs mill iers; il pouvoicfe borner a d1re pluficurs

~ent<1incs.

( M. AoANSON.)

F I N D U

e¡'

O M E P R

E

M I

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6 MARl952