Table of Contents Table of Contents
Previous Page  579 / 784 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 579 / 784 Next Page
Page Background

XYS

~u'elle

ait été au bout de la

G~droíie,

pres de l'em–

bouchure de l'lndus, paree que leur uavigation com–

mence ea <;e canton

Ja.

(D. ' }.)

XYNOCEES, f. f. pl. (

Hifl. nat.)

fetes célebres

chez les- Athéniens, ioftituées au fu jet de la réunion

que Théfée

6c

de .toares les bourgades

&

petites

conímunautés de

1'

Attique, en un feul corps de ré–

publique • Elles étoient fignalées par des facritices,

des jeux,

&

des repas publics daos le Prytanée. Leur

uom ell formé du grec

;ur

ou

nr,

en{tmble

o u

avec,

&

d:! .,,.,.,

i•ln1bito,

pour marquer la réunion ou fo·

ciété qu'a voient alors forml!e roas ces habitans • au–

paravanr indépendans

&

di fpe•·fés.

Potte1· .

XYSTARQUE, f. m.

(

A11tiq.

grec. )

officier qui

l'rélidoir aux xylles

&

au llade. Son autoricé s'éten–

doit, non lur tout ce Gymnafe; mais feulement fur

toas · les e

ndroits de

cet éditice, o

u

t'exerc;oient les

athletes, c'

eft-a-di.re

fur les xyftes, le llade, la pa–

leflre, comme l'infinue Tertullien ,

&

comme

il

efl

facile de ·le conjeaurer d'une ancienne infcription

grecque, qu'on lit

a

Rome fur le piédeftal d'une fta–

tue, daos le

forum Trajtmi,

&

qui ell rapportée en

latín par Mercurial .

A

u relle,

6

le

xy.flarqu~t

n'étoit

pas précifément le

m~me

que le gymnaliarque, on

doit fe perfuader qu'illui étoit peu -inférieur,

&

qu~il

renoit daos le Gymnafe un rang u:es-hooorable, pual–

que Ammian Marcellin fait mention en quelque en–

droit. de la pourpre

&

de la couroone du

xyflar–

tftlt;

ce qui prouv,e que cet officier préfidoit aux jeux

&

au1 exercices.

(D.

j.)

XYSTE,

C

m. (

Littlr11t.

&

Archit. •ntiq. )

c'étoit

chez les Grecs

&

les Romains, un· lieu

i.l'exercice

confacré

a

divers ufages; mais quoique le mot grec

~tyflos,

défigne un lieu couvert

dellin~

aux exercices

de

la gymnaftique, le mot

•y.flus

des Latins

~gniñe

d'ordioaire une promenade découverte . lndaquons

la

f

orme &

la coupe des

Jtyjlu,

car c'ell: une chofe

peu

conm.le

1•.

On faifoit

1'

aligaement d' une place quarrée

ayant de circuir deux ll:ades, qui fonr

l)o

pas . Trois

de fes faces avoient un porrique ümple, avec des

grande& falles deflous, ou les Philofophes

&

autr~

gens de letrres fe rendoient pour difcourir

&

s'en·

tretenir enfemble.

A

la face, qui devo1t

~tre

tournée

a

u midi ,

~es

portiques étoient doubles, de peur

qu~ l~s

, pluaes

o'hiver ou l'orage • ne pullo!nt paffer Jlllqu au fe·

cood,

&

qu'en

été

l'on eot

aoffi

le moyen de s'éloi–

per davantage du foleil. Au milieu de ce portique,

al

y

avoit une grande falle d'un quarré

&

demi de

long,

ou

l'on donnoit

le~n

aur enfans¡

i\

c6t~

de

cette falte l!toient les écoles de jeunes ñlleso fur le

derriere étoit le lieu

ou

les athletes alloient s'exer–

cer: plus avant, tout-au-bout de la

fa~adc

du

porti–

que,

on

a~oit

les bains

d'ea11

froide .

2"11111

XY)/.

x y ·s

169

A

m~

in.

~a

uche des la falle de jeunes gens, les

1\lr–

teurs s altUJenr ftotrcr d'huile, pour fe rendre les

me~bre~.

plus fouplcs

& .

plus

ro~uftcs,

&

proche

de-.a étoJt la chambre froade, ou als venoient fe de–

pouiller. On encroit enfuite daos la char,nhre tiéde

daos laquelle on commcnsoit

a

faire. du feu

&

fe

re~

oir un peu chaudemeilt, pour entrer apres daos

l't·

tuve, o

u

le poele écoit 'd'un c6ré,

&

de l'aurre le bain

d'eau chaude. L'archi1eéll! ayanc bien conlidéré que

la natu re ne pafle jamais d'une excrémité

a

l'aurre,

que par des mil ieux tempérés. voulut

a•

fon

imíta–

tion , que pour aller d'un lieu froid en un autre

chaud, le paflage fe trouvat tiede.

_ ·

A

l'iflue de tous ces appartemens,

il

y avoit trois

portiques; celui du córé de

l'entr~e ~toit

ficué vers

le levant ou le couchant; les deux aucres éroient

a

droite

&

a

gauche, tournés l'un au fepten trioo. &

l'autre au midi

¡

celui du fepren rrion étoit doubl

&

large

~omm·e

la haureur de fes colonnes . Le por–

tique qui regardoir le midi étoit fimple, mais beau–

coup plus ampJe 'que

le précédent. Pour faire fon

compartiment on lailloit, tant du

c6t~ .

du mur, que

du c3té dea colonnes,

Io

piés de largeur. Cet efpa–

ce donnoit un chemio en forme de levée, de Jaquel–

le on defcendoit deux marches par un' efcalier de

ó

piés, qui eotroit daos un parterre couvert ayant a

u.

moins

u

pit?s de profondeur. C'étoit-ll que les ath–

leres venoient s,'exercer en hiver, fans recevoir au•

cune incommodité de ceux qui s'a{)embloient fous

le portique pour les regarder; les fpeélateurs de leur

cOté avoient auffi l'avantage de bien vo'ir,

a

caufc

de l'enfoncement du terrein ou combanoient les

ath–

leres; ce portique s'appelloit proprcmenr le

:cyfte.

On avoit foin en

bl~illant

les

~ryflu,

de ménager

entre deux portlqucs quelques boiqueu,

&

des al:–

lées d'arbres pavées

:l

la mofa'ique. Proche du

xyPt.

a

la fa ce du portique double. oci faifoit les ahgne–

mens des promeoades découyertes, qu'on· nommoic

plritlromitlu,

daR& lefquelles les arhletes fe rendoicoc

en hiver.

A

c6té de ces édi6ces éroit une place, ou le peu–

ple venoit fe ranger pour yoir plus commodément

les jeux. A I'Ímitation de ces forres d'éditices, que!- .

ques empereurs romains pour fe faire aimer du peu–

ple, batirent des thermet magnifiques , o

u

tout

le

mondé pouvoit aller

&

prendre le plaifir des bains.

Vo.ltZ

TKUMES.

(D.

J.

)

XYSTlQUE, f.

m. (

Antiq. rom . )

nom qué l'on

donnoit

3

-n.ome aux athletes des gymnafes

&

aux

gladiareurs qui, l'hiver, fe battoient {ous des· por–

tiques·,

&

non pas e

o

plein air. Suétone,

vit

d'

A11•

g11jllf ,

c. xlv.

en parle.

X YS T 1S, ( GhJ.f.

11nc.

)

ancienoe ville d'Afie,

daos la Carie, felon Ecieone le gc!ographe • Pline,

/.

V. ch. JtltÍM.

en fait mcntion,

4t

nomme

fes habi-

0

tiOi

Kyfli•ni.

(D.

J.)

y

-'

S •