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tJ

S

A .

U

S

A

44t

1111treeenr

il n'y

a\:J róit ríen

de

certlin , k

il

tour-

L •

prétni~@

flá'ilTeflt

l'n erbe afie

affiduemenr

roir arriver quQ

~lu1

qtJi jóuiroit préfent!íWérit d'lí

&

foUthent moius :Jux

flrancne~ ~l es

au tres

s'~l e-veo~

el

aoi t de chaoffage • cc)orommero1t dir

fcfl~

ilut:tnt

t"

haut , brourt nt par tour le bois ,

&

fon t biei'l

de

boi~

qu e celui auque l il

3

été

WtC'otd~.

pUU

de torr au x

rt>j <! t~

du !Jois; c'ell f>Ourquoi l'on

n d'aurres lie

ulc

les ufageu

oht

la l1tanche, la

~ut

méner lu cfievau x dans les taillis de cinq ans

cei ~le

ou

l'~ rbre

p.ar

lev~e; c~e.

!'tJanierl! de perce-

ou a\J·moins de trciH , au-: lieu qu e pour les bil tes '

v01r le drort

d'u{ilgt.

ell auffi

loJette

1

u11e infinrté

cb'rltes, il faut que les taillis aient au-molns

fix on

d'¡~bus ;

c'eiÍ pourquoi il ell

~

propos de rédoire cet

fept annéd.

t~ftlfft

a

une cer aine qoanrité de cordes, eu égllrd

~

Les

UCagérs

ne peuvent _éommunément metrre dans

l'état ancien & préfent de la

for~t

1

&

des perfon-

tes

p~turages

que les bellraux de leur nourr irure: en

nes ou cqmmunautés auxquelles le ch'auffage

a

été

quelqoes endroits en limité

l'ufoge

aux bell iaox qu 'ils

ac~rdé. ~uand

la caufe ceíle, le cha.utfage doit auffi

avóient

en

ptopre

a

la Notre.-Oame de Mars, avanc

eefier .

t'ooverrot'e de lá paifi dn,

&

aux perits qui en fol\l:

L'/if~~gt

du

1;1ri fé

du fec

&

tr~ína nr ,

o'u des

ré·

pro ven

tu

dep11is ; ceux qu'ils ont d'ádíat, & done ifs

n

ne us o u rellés des chatpén tie" , peur erre tol éré

fónt commerce, n't font point corfaprls, non t>lus

en

[QU[

tems

&

J.¡n s touces forres de

l;oj~.

qUe c'eux

qoe

l'llfager tiene

a

IOollge ou

~

cheptel ;

L'tifQgt

<ks

morrf-bois

ou

bois bláhcs,

doit

~ere

o·n

Ls

tolere cependant en Nivern01s, en indc:mni-

abf9lument dé(endu dans les talllb;

il

peuc

arl'e

to-

fant le feigneur tres-foncier.

léré dans

les faca

y

es de quaranre

a

cinqaante

el

liS.

Les

bellláo~

de la nourriture que l'on peut mettre

.,.is

a

condition qu'avant de l'enlever, il fera vUité

p~'turer

ddns les

iJ{agn

ont été fi fíés

a

deux vaches

flll'

les lieux par le garde da tri3ge;

iJ

efl

m~me

bon

& t¡uatre porcs, •póur chaque feu ou rnénage,

de

de tenir la main

a

ce que le bois d'ufl¡.t fóit coupé

quelque qualité que foieñt le's olagers

J

foir proprié·

par tronc.¡on, & fendu fur le champ avant que de

t:fires, ferroiers ou locaraites

l'enlever, pour qu'on

ne

prc!nne pas de bois

a

bltir

Le

p~rurag·e

ell coujours défendu daos les bois

aux

au·lieu de bois de chauffage .

ufagers pentfant le tems do bro'ut

&

de la fenaif

on.

Op ne doit fouffr1r en áucune

fa~óh l't~fl:e

du

/?oye:á

l'orcfonr'iénée de

1669,

tit.

19

&

20,

&

l.es

tJtrd

'"

g;font

ce

f~roir

ouvrir la porte aux abas,

motJ'

Dó¡s,

COMMUNÉS,

CHAói:FAQE,

P

ARAGÉ,

p'

A•

n' écant pas pofÍiblé de faire

1~

dillinélion do bois de

NA<~E,

PATURAGk,

Pats,

TAiLLIS.

Us.{otis.

délit d' avec celui qui n'eQ fu Jet aux droits

d'ufogt,

Ufole

fignifie áuffi ce que r•on

a

cdurumt! d'obfer-

e'ell pourquoi

l'on

ne-

doit

en enlever áocon qu'tl ne

ver & de prariquer

en

certain

cas.

.

(oit

tlevenu fec.

.

Le

tong

tif'lte

con1frrné p'ar le confenté'ment

ca

cité

Pour ce qui ell ldo boif more

en étanl,

l'ufog~

ne

des petlples, acquierr infénfiblernent fo·rce de loi.

doit point en

~tre

perrnis, quand

m~me

l'arbre

fe•

Q_uand

oh

p:trle

d'iljag~.

oti

éntend ordinairement

roit fec depuis ta time jufqo'a la racine;

iJ

feroít

:1

trn

ilfog~

óOri-écrit, c'etl·a-dire qui n'a point été re-

craindre que l'ort ne Ot mourir des arbres pour les

eueilli par écrit,

&

ré'digé en forme de coutome oú

a\loir comrue bois motu .

de

loi •

.

Le chautfage par délivraoce

th!

certaine

quantit~.

Cepeodanr

off

(jlllingue déux forres

d'tifa.(u,

fa-

.,e cardes, ou de fommes de bois, doir

~ere

fuppr.i-

foir,

tl}ttge

écrit & noo-écrit.

lorfqu' il a été accordé grátuitement;

fi

c•c;;ll

l

Les courumes n'étorent dans fetít o'rigine que des

titre ooéreux. il doit

~ere

téduir, eu égard

a

l'état

itflgu

non·écrits

~ui

ont été dans la faite rédigés

~ncien

&:

aéluet de la

for~t

J

au nombre

&

a

la

qmr-

par écrit. de l'aotorité do prince

~

il

y a

néanm·oio~

lité des

ufa~ers.

eneore des

t¡flgn

non·écrits, tttnt ao pays conru-

11

en efi

de

m~

me du chauffage qui

a

été

a-ccord~

o'fier, que daos les pays de- droit écrit.

par laye

00

certaine quantlté de perches

<JU

d' ar•

L'abu~

ell bppofé

a

l'tifitge,

&

fignifie

ufogJ

pen9.

t&'lltraire

a

la raifon,

a

l'équit~

J

a

a coucume ou au-

L'n/.,;

qui confille

~

prendre do bois pom hayer ,•

tre loi .

f7o:Jtz

.aux

iñflitu~es,

liv.

J.

ti't.

i,

&

le's

t;e

qu' en langage des éaux

&

for~rs

on appelle l:t

fl/rJts

Coürmn:,

lliott,

Lo1 ,

CE .

(A)

httmch;

·at

pltin poing

,

o u du-moin! pour

el

ore le9'

USA:GER,

f.

m: (

Gt·ilfli.

&

)

ell celui

vergers

&

a

utres lieut, oo pour umer

les

Jins, dofll

qtd

lt

qoelque droít

d'.

flfo.fe,

les

for~ts

pour

~ere

entierement défendu dans

les

taillir; on peu'r

y ptendre du bOi$, dans les bois, prés & patis poor

feulement le

tol~rer

dans les futayes de

5o

ans & au_.

te

plrursge & le J)anage eu glandée.

de(lus ,

h

ncs u

fogers,

font ceux qui ne payeñt rién' pou'r

Tous dro'lts

d'fl(ag'l

de quelque efpece qu'ils foient •' ·

teur

flfo.gt,

o

u

qoi ne payént qu'ane modiqoe rede–

n'arreragent point ,

il

faot

le percevoir chaque

, vanee pour un

grt1~

ufage.

année.

GroJ'

~fo§ers,

font ceoll qui ont droit

d~

prendre

L'ordonnance

de 1669

a fupprimé tous les ciroits

' dans la

for~t

d'3'Utrui uu certain nombré de perches

d'fljag~

dans lt's

for~ts

du roi, foit pour t;ois

~

barir

-éu d'arpens de &oís, dont ils s'approprient rous

Je~

00

a

r

rer, foir pour le chauffage'

a

quelque

titrt~·

fttiits, foit pour bltir

o

u

r~pllrer

ou pou·r fe chauffer.

qu'ils fu ene dOs, fa uf

a

po~rvolr

a

l'indemnité de

MtDUS

ufogers,

font' ceox qui n'orit que pour leurs

.c:eux auxquels il étoit du quelqu'un de ces droits

befoins perlonnels, le droit de par!lrage

&

de pa-

a

titre de fondation,

dooa~1on

ou écHange; ellé dé-

n'ages

&

la liberté áe prerldre le bois brile ou arra-

fend d'y en accorder aucurtS

a

l'avenir,. & oe con-

ché, le bois fe

e

tom~é

_ou non, tous l,es rhor_rs bdis

f

ferve que les

e

hautf;Jges (ccordés aux offic1ers, rno'yen-

le·s relles .des_

chaq~~nt1ers,

& ce qu, on ,_ap_pelle .la

nanr fiuance,

&

aux hApiraux & communautés

il

-brancht

dt

plemg porng,

poor hayer,

e

etl-a-d1re pour

titre

d'aum~ne

ou de fondation, pour leur

~tre'

déelore oo pour ramer lés lins.

f7oyez

l'ordonnance

payes non pas en effence , rtlais

en

argent, fur

1~

des eaux

&

for~tS',

tit.

19

&

2.0,

6i

CHAUFFAO~;

prix des ventes, en fe faifaot par eux infcrire dans

GLA!IIDÉI!,

PA~AGE,

PAN ....ot, PA_r 'uRA!oE.

(Al

les états

arr~és

a

u confeil .

USANCE,

L

f. (

Gram.

&

JurtfPruá.)

ell un ao-

Les ufager

font refponfltbles de leurs ouvriers

&

éiéd

rerme

qui 6qnifloit

rifage;

& que l'on emplaie

domelliqu·es,

encare

en

cerrains cas.

.

En gént!ral poor coos clroits

d'u{ag'

de bois, on

On dit encore l'ancienóe

t1/lmc~,

póur di

re

l'ancttt~

doic obferver de ne pas étendre le Jroit de noovel·

ufák~

qoi s'obfervoit ou s'obferve encore fur ...-quelque

les habitations qui n'étoieot pas tomprifes dans

l:r

m:~

riere.

r

concelJion originaire, de ne

pdS ,

excéder les termes'

L'tljanc~

de

Sain'te~

ell l'ufag'e qu·; s'obferve

e ntr~

de la concetliod ni la perfonne des ofagers , & de

nt

.

rnér

&

Chal'ente:

c•eQ

un cornpofé

~es

ufages

d~

pas fouffrir qu'its vendent ou donnenr ce droit

a

leurs

droit écrit

&

de quelques couturnes l_o_cales non

ét~l-

parens ou amis, de ne point laifl er prendre du bois•

res, júllifiées par de's aétes de

norom~c'é

dll préfidra1

d'une

meiltt-llte

qua li

té o

u eo pl us g rande quantité,

de Saintes.

qu' il n'en ell dO ,

?U

q.ue

.la

for~t

p'en peur fuppor-

En mstiere de

lettres-

.de;change_, ow.efltend parlé

rer,

a

fin que le boas f01t b1en abartu, & hors le tems

terme

d'ujtJt#t,

un lar

d. un mors qm ell donné

~

de

feve.

·

celui (ur qui

la

lettre ell trrée, pour la payer. Dans

Le droit

d'u{ilgt

pour le

p~turage

oo parage a auffi

l'origir\e,

l'ufotice

é~oit

le délai que _l'on avoir coa-

fes regles, dmir

les

principales font que les ufagers

ro

me d'l¡ccorder forvanr l'_ufage; mars comrne. !'ufa-

ne doivent mener aucuns

befiiau~

dans les bois, qu'ils

ge

n'é'toit pa's pal'-tout unrforme fur

~a-

fhatron dú

ne foient Mfenlables, c'ell-a·dire, qu'ils n'aient-au-

aélai pour le payement des

~ettres

rrrées

~

'!fotut,

moins rrois feuilles.

l'ordonna·nce

d~

comnserce,

ttt.

~.

ar-e.

) ,

a'

réglé qué

On dítlina oe meme lbs bEces chevaiines des beces

les

ufon"ces

pour le p'ayement des lemes, feront dé

corne .

.o

rerm:

jours,

encEit~que-les

mois

afént

plU'S'

ou

md!n~

)