· U R N
pelle
wntroja.r.
a
hrge venere;
i1
paroit qu'elles
r
ne devoJent pas erre d' une méd rocre grandeur, s'il
• ef! vrai ce qu' en difent Laerce & Juvenal! qu' elles
ferviflenc d'habitarion
a
Di.ogen e.
L~on ob¡e~te
con–
tre leur récit, que le tonneau · de ce philofophe é–
toir de bois, paree qu'il le rouloit fouvent au rap–
•p ort de Luciery; maís des vafes fi gros &
~
rnaré-
riels, quoique de terre cuite, pouvoienr bren fans
dang~r
fe roule.r fur
d~s
pe;!
U )(,
de la paille,
&
m.~·
me fur· .fe pavé le plu s dur.
.
·
.
Quant au"
t~rnu
Jachrymales,
il
ell vrai qu'on a
trouvé dans des
torubeaux plutieurs phioles, daos
lefquelles, dit· on, les Romains ramaíloient ·tes
la~mes qt1'on répandoit ponr les morts; m;¡is la figure
de ces phioles anhonce qu 'on ne poovoit s'en rervir
a
cet
ufage ' rna is bien pour y mettre •les t. ·mmes
&
les onguens
liquides, done on arrofoit les ofle–
mens bru lés; il ell done
vr~iflem~Jiable
qúe cout ce
qu' on appelle
l¡~crymatoiu
dans les cabinets , Joit
ltre rapporté
i\
certe efpece de phio1es uniquernent
def!inées
i\
mettre les baumes pour les mores .
(D.
J.)
URr-oE,
(
St:t~lpt . )
orne nene de fculprure; c'ell une
,efp~ce
de vafe bas & )arge, done
PIJ
orne quelque.
íoi' les baluf!rades, & qui íerc d'attribut aux fleuves
&
aux rivieres; on les. rrouve ainfi repréfeotés fur
les médailles .
~
le?
ba~
relieff
\lllfiq.ües. Le!i ' J;>oetes
en
parlent íur le mt!me ron • lis
I]OUS
peignent le Ti–
bre
&
le
PQ,
;¡ ppuyés fur lenr
t1rn~,
quand ·ils
~ous
parlent de leurs
fource~.
( D .
J. )'
URNI!
cinéraire,
(
Antiq. rom.) vpyez
URN,If; nous
n'ajoureron que deJlX
mot~ e~J
pafl'illlr.
·
Les
t~r11e.r
cin;rairu
étoient fort en ufage
che~
les
.Romains ;
~!les
lervoiel'lt. c;omme on le voit,
a
re-:
cueillir les ce?dres des
~prrs
qu 'on étoir dans la
~ou
tume de brll ler.
11
y en avoit de dilférentcs matieres.
On en a trouvé de ve.rre,
&
c'ell le
pl~¡S
·grand
nombre; il y en a ou les cendres do mort fonr efl–
core
enferm~~~
; M. de Caylus a donné la
figure
d'une de ces
~rnes,
qui ell d'un tres·bon gout de 'tra–
vail.. Les anfes font d'une compotirion d'auraut plus
;ngénieufe, qu'el.les fe Ji ene avec J'ornement général
'du rnorceau, c'ef!-¡¡-dire qu'elles. font forrnéc;s par
les
extrémi~és
de d.eux branches efe l'aurier, qui
fou~
tiennent une coqutlle naturdlement
&
convenable–
tnent
actach~e
au corps du vafe. Ges deux branches
racc<?rdee_s avec godt,
porten~
les feuilles qui leur
.Jont
nat~,J.relles;
& pour ehric]lir le relle du vare, cés
feuilles font mt! lées avec ce!les du lierre, doñr t:em·
ble'rne conviene
a
la
ddlina~ion
de
l'fll'ltl!! .
(ti). ]..)
UaNEfonéraire,
(
_.frch~t.
dhorat. )
eCpece de vafe
ieouvérr, orné de fcutprure, qui ferr
d'amortilfem~nt
a
l?r.
tombeau' une colonne. une pyramide
&
aurre
, ll,lOIIUment funéraire,
a
l'imitatiOIJ des ancienf , qui
renferrnoi~:rn
dans ces forres
d'urnu
les cendres des ·
corps des défuncs .
(D. '}.
)
·
·
URdMANTE',
f.
m.
(MM
&
l)ivinat.)
nom com•
P?l'é
~e,
deux mots,
grec~,
,j,,,,
urine,
&
~«o(mr ,
de,–
'Ptn,
q u, on
d~nne
a ceu_x qur fonr ·
p~felfion
de
dtvz·
'"'
le~ rn~Iad1es
par la feu•e infpeétioo des
urinu;
il
'Y
a e u daos tous les terns. de <;es
charla~ans
etfrontés,
qui ont prétendu
fo~ire,
par cé feul figoe fouvent fa u·
'tif, ce don_r les rnédecjf!S
les P.lus 'éclairés nc: '\den–
nent' que. difficilelf!eOt
~
bOUt ,, en
r~uoiflant
& COOl·
binanc toutes les ' lumieris que la
féméiotique four–
nit. 11 y eR
3
rnem_e q!li OOt porté plus loin Jeurs P,'ré•
1ie~1tions
, & qui f'e vaote)Jt de connoitre aus
tlrinu
l'.lge, le fext;, te ·te,nipérament,
l'~tat
du ('Orps ;
&c.
des perfonnes
~r:>nt
ils examinent
l'tlrin~.
Un homme
~ui
fáit
d~s
promeffes
fi
rnerveilleufes : efl régardé
a~ec a~nH!:a~~~!J pa~
le peuple, qui , fe garde· bien
d exarnroer s rl les trent;
&
le fage ne
~oit
dans Jui
qu'un..
ii!IP~~eur .condamn~ble,
qui rnérrteroit d'c!tre
expofé a la _févémé
de~
!ors, non pas
C(lmm~ a~ufiwf
qe ¡la_
9ré~uhté d.~ pe~ple
( cat; les
rn~gillrats
auroient
tro~,
att:arre,
s rls
exer~oient
·leur-s droits fur tous
c e,ux qur fonr
coup~91es
d 'une
p~ rei,!le fau~e- )
, rnais
cornme le rr.ompan.r fur u_n artiC'Ie qui ·inrérefle
1'~"
.t~t,
fur l,e
~len
qur _efl .Je plus préeieUI
m~me
a
cha–
G:.U,~
Pprtrculrer, la
~re
&
1_~ fant~.
f/oye,z
UatNI!:,
Sé-
mnot~qrlt.
· .·
.
.
. ,
.
• J>ou l· le défabufer fur le compre de ces empiriques,
1!
ne
f~ra
pas
~al
de
~éco!lvrir
icr la .
ma;n~uvre
qu'ils
emp.lorent
p~ut
le rromper. IJs .cornrnencenr par gli{.;
frr da?s l'urnw quelque liqueur qui la' fait fiermenter
~
ío¡m
par·deflus les bords du ver-re: ce premier phé–
n.J>mene étonnc, ils profirent de ce moment .de fur–
prife
.~ur ~íre.
que,lques ·queflions vagues qui les rne–
nenr
~ d~€~u':'r1r, o~ .e~
la doule.';lr
~a pl,u~ v,i
,ol.el)t~r
•
,
•
1
••
•
••
• 1...
U R S
du· malade, fon fexe , fon l ge , & la-defTos
ils bl–
tiflenr leur fyfleme de matad re,
&
en nomment un
li
grand nombre les unes apres les aurres, qu'il n'efl
prefque pas poffible que le rnalade n'y reconnoiíle
ce !le donr
il
ell :maqué .
lis ne re bornent pas
a
cette feule fourberie'
r.arourre la confulration qu'il faur payer, ils ont en
core[oin
1
de tirer de l'argenr d'une infinité de drogues
qu'ils donnent
a
prendre.
~ont
ils ne. C(•.nnoiffent
PAS
eux-memes la. vertu, & qu1 lont ordrnarrernenc allez
vioJer¡tes pour augmenter la force d!! ta maladie
&
occafionner d'aurres accidens. Ce feroit bien certai–
nement
lii
le cas oe faire revivre la loi du talion.
&
de punir de more des gens qui la donnent journelle–
menr
a
tant d' an tres '
(m!
UROMANTIE, f. f.
(
Méd.
&
t/;vin
)
rnot formé
de
,e,.,,
#rine,
&
~t-.••.,jl•,
divination,
qui fignifie
!'are de
d~viner
par le moyen des
urines
l'état préfent
d'une
maladie, & d'en prédire les événernens futurs.
Ge.r~e
parr.iede la .Séméiotiqu,e, r,éduire
i
Un
jufle
rniJieu
, dépouil!ée de tOUS les exces du Charlatanífme
& c.ulth•ée avec foin, peut fournir beaucoup de lu–
mieres, fur-rout daos les cours des maladies aigues,
des fievres, qu'on appelle
commun~menc pt~tridu,
1
fJoyez
URJNE,
Sémiiotiq
)
ditférens auceurs lui ont
do-nné les 'non'ls fyn onymes
d't1rocrije, d'u':9-.fcopie,
&c.
u1·ocrifl
efl formé
d.e
•v~·,
& de
"C'I''r
,Jugement!
& fiunifie
a
la (e.ttre le
JUgement
qu'Oil porte des
01:\•
radie~
pa r l'infpeélion des urines;
urc~fcopi~
e(! com•
poCé de
.~,., ,
& d'un dérivé d·u verbe .,,.,,...,.,...., ,
jt
confidere;
rl
fignifie
littéralemenr le fimple
examen
des ttrines
.
UROUCOLACAS,
C.
JTI·
t.ermt
de
relation,
nom
qu'on donne dans 1' Archipel au prérendu revenant
qui a éré ranimé par le diable, pour commettre des
défordres ;
c'eJl
le rnoc grec rnoderne eflropié
~C",.t,.,.....
r
ou
~cm•ÓA4X&'.
Comme il n'y a chez les Grecs
d'aujourd'hui qu'ignorance
&
fuperllition ,
il n'etl:
pas éronnant qu'il5 adrnettent des Ípeélres compnfes
d'un corps more
&
d'un diable.
(D.
J. )
URP.ANUS,
(
Gfo!{· anc.)
tl~uve
de la Pannonie.
Pline, /.
/1/.
c.
XXVJ·
.eri f.11t uo fleuve alfezconfidé–
rable,
&
ajoure qu'rl fe
jetce dans
le Danube, au•
deflus de la Drave. C'ell
préfente~ent
' le Sanvitz · )
(D. '}
)
.
URRY,
f.
m.
(
H~(l .
11at.)
nom
anuloi~
dooné par
les liahirans du
c~ré
de Cheshire & de quelques au–
tre! prorinces d' Angl ererre,
&·
une rerre' norre
fort
grafle qui couvre
iQlmédiatement les ('Ouches de
charbon de
~erre.
Qr¡ a
~prouvé
que cette fubflance
étoir
tr~s -propre
a
fertili[er les renes.
URSEL,
¡Géog. fllod. )
perite ville
d'Allem~g!le,
au cercle du bas-'Rhin , daos le corneé de Konigflein,
a
rrois lieues de Francfort. Elle appartient
a
l'élec–
teur de Mayence. Les troupes de Hefle
&
de
S9x~
ayant pris cetre ville eo
I64),
la réduifirent en cen–
dres, & elle n·e s'efl :t;!uere
relevé~
depuis. (
D.
J.)
U.RSENTIJY! ,
(
Géogr.
1m;.)
peuples d'ltalie
~
da ns la Lu'tan ie. Pl ine ·,
1.
1/1.
e xj.
les IJ'!arque dans
les.
~erres
. On croic que l'eur vil le s'appelloit
Urfo
ou
Urfintum,
& que c'ell préfenrement celle d'Orfo.
(D.
:¡.
J
.
.
·
CJB.SEOLA, (
Gfog.
IIHC.)
ville de la Gaule nar•
bonnoife; elle efl placée daos l'itinéraire d'Antonio,
fur la route de Milan
a
Vienne, en prenant par les
Alpes cottiennes .' On la
trouve entre Valence
&
V.ienne ..
a
u
mili es <le la prernier.e de '
ces
vi!les,
&:
il
26
mil les ·de 'la fe('Onde'. M. de Valois veut que cé
foit. aujourd'hui ' Rouflillon dam le' Dauphiné, pres/
du Rhóne, entre V alence & Vienne. (
D
J.
)
URSERER-THAL, (
Hi(l.
mo4. )
en fr·anc;sois le
fJ4~
d,'
Vrfirm
;
vaflée de SuiOe , a11 canron i:l'Uri.
C•efl: un perít pays de trois lieues de lohgueur,
~
<l',une lieue de large, fans aucun arbre.
11
y a daos
cene vallée trois grandes roGtes; favoir; celle d'I–
ra·J,ie ¡Jar le monr S. Gothard, celte du Vallais par le
mont de . la Frourche, & celle des G rilons par le
rnont de Tavéfch. Les habicans de ce val font les def–
cendans des anciens" Léponriehs, qui éroient comp·
tés
~ntre
les peuples de la Rhétie;
e'
eO-a-dire,
des
Gri((J(Is.
L'év~que
de Coiré a la
jurili1iélion fpiri–
tuelle de la vallé:e· d'
Ur(iren ;
quant·au ternporel, l(s
hapi~ans
de ceere vallée ,fonr regardés ,comrne mem–
brés de la ligue Grife,
&
comme faifant partie 'del!
julliciable$ de l'abbé de Difentis.
(D.·
J . )
URSlN.
Vo:¡~z
O uJt. SI N.
'
.
URSO,
(
Geo~.
anc. )
ville de I'Eípagne bét1que,
f~l.~n.
Pline, /,
,111..
t:.
j.
C'ell . l'~c"'"'•
d'Appi':fl, ;,,.
·
· Jber.
( ,.
¡
(
..