r
?
U
R
1
.
'
'
'
Le gou vernement efl
a.
peu- prcs
le
m~me
qu e
daos les aurres perits canwos qui o'habiteot que des
vilhges; favoir, Schwitz , Uoderwald, Glaris
§.'
Ap–
pin:tel. L'autorité fou veraioe etl entre les mams df,!
tour
le
peup~,
.&
des
qÚ'~n
homme
a
anein.t l'.ge
de reize ans, il a
entr~e ~
voix dat)S l'alfemQlée
gé–
n éraje .'
Ce~
aflemhlées fe denoent ordina·iremeot en
ra !e
c.1mp1gne; ón
y
renOIJ)Ielle
le~
charges, on
Y
f~it
les élecbons,
&
le prélidenr de Paflemblée eíl au
milieu
du
cercl_!! avec fes ofliciers
~
fes c!Jtés;
<J~boot
&
appuyé fur fqn
fabr~.
On forme
~uffi,
ces.
af–
femblées
e~traordioairement
quamJ
il
sragJt d
alf,ure~
impo rta ores, co111me de rraiter de la goerre
~
de la
pai"<,
Qt>
faire des loi.s,
des
allianc.e~ ,
&,:.
Les pe uples de 1=e qnron viven
e
frugul cment; leurs
maniere~
font f¡mples ,
&
leurs m
a::
un
font honnl!–
te~
.
Lepr chef s'agpelle
t11'1man
ou
land·~mn;q;J
'·
~
el}
eri
· place pen_datJC deux ahs. A cer amrnan
il~
jEJt–
goen r uné ré.g<?ncc pqur régl,er
f~s aff~ires ~rdi~a~res
&
C!flles des p11niculiers. La
régenc~
d
Ur;z
le
tiedt ordinaii-eníent
a·
Altdorff, qui efl: le lieu le
plu~
cvnCJciérable du pays.
Ge
qnton
~ll cad~ql¡que;
il
a
~té
d'
abqrd
fot¡mi~
a
l'abbaye de Vettingen,.
~ai~
il
t
a
ehera
ce~re
foumiffion
pa~
de l':Jrgeot,
&
al dé–
pend
aujo!Jr9 ~ ~ui,
peor le? aflaires
~cclétiaftiqu~s,
de
1'
évpque de Cenfiance; cependaot on
y
décide
(¡uelquefois ... des ca ufes mat'rimoniaÍe5 daos les
~aem~
blées ¡rénérales du pays,
(D.
7.)
URl4, (
Gép_g.
a11c. )
1°.
l(ille de la Pouille Dau:–
nienoe, feloÓ Pline,' / .
/1{.
~-
ij.
qui
la met
entr~
le fieuve Arbalus,
&
la
vil le
Sipanrum.
2".
Vill
~ d'ltalie daos
la
Mella ni e qu la C,labre,
fur
13
voie
Appier.ot!; entre Taren te & Brindes, (e¡
Ion Strabo
n, l.V!. ~p.
183.
(D.
J.)
· URlBACO ;
(
/{/yolo_f.
fXOf.
)
nom d'un poil!on
de mér dll
flr~fil,
qui efl exceltent a manger
j
il
tÍet)~
~o p~u
de la figure de la
perch~,
&
a d¡¡ns fa gran–
deur dix
a
douzc pouces de lqog. Ses deAtS foot-:pe–
tires
&
pointues; les
m¡g~oires
de fes ouies tiniífent
en
poinre trh¡ngulaire; celles du Vl!ntre fol)t
four~nues
p~r
une c4te roide
&
forr~;
il
o'
a
qu'uoe íeule '
nageoir~
fur, le do.§ , qui efl par-tour dl une
m~
me
iargeur,
s'ét~nd
prefque jufqu'a la queue,
& ·
eíl fqu–
tenue p'ar des rayons roides
&
piquans; fa queue efl
fqurchue
tr~s - profondément
l
res écailles font d' qn
blanc argenté,
~vec
une légere
t~imure
d'u11
ro,ug~
pale.
Vo_yn;
de
(llus grands dttrai!s- daos Margraqyille,
bifl_. Brafil. ( D. '}.
)
·
·
UR.ICONJU!v;l .
(
G((Jg.
a~c.)
ville de la grande
Breragne. L' itinéraire
d'
Aoronio la m"rque fur la
roore do rerrai'H:hemenr,
'a
port11s
R utupii,
entr~
Ru–
tuniQ.Ol& Uxacona,
a
onze
•nitle~
de
cha'cun de
ce~
li~ux . .C'eri la ville
Viroconium
de Pcolomé e.
La Sayerne, anres avoi'r mouillé Sbrewsbury, re–
~oic
la riviere de Terna. C'efi an co.nfluent de ces
deox rivieres que les Romaios :woierr bati la
vill~
de
Uriconimn,
atjo de pouvoir ·paíler
&
r~patler
lJ
Sa ver oe qui depuis fa jontliqn avec la Terne, n'ert
pl¡ts
guéabl~.
· ,
~c;:erte
ville ne fubfi!le plps: on voit
feqlem~nt
quel-
, q~~s
pans
q~ muraille~,
&
un perle village qui
a
re–
lenu
le nom de la ville;
c-ar
on le nonnne
W.roc~&tjler,
&
par corruption
Wroxe.ter..
paQs le lieu o
u
tstoit la
vill~,
la terre ell plus noire qu'ailleurs .,
&
fapporce de fort bon orge.
4
!'une des extrémités
po crquve des remparts, des pans de murailles fairs
~n
voure par dedans;
&
on neut juger
(¡u~ c'~toi~
la
citadelle de la ville: on a déterré
quelque~
médaii–
Jes
romaines p'¡¡rmi ees ruines.
(D.
J.) ·
URIEZ,
détro#
d.',
(
Géog.
m.od.)
détroit de
1'
Afie –
su nord du Japoo, par les
4S
degrés de latitude lep–
fentrionale,
~
les
170
degrés de longirode. Ce dé–
Jroit peor
av~ir q~aror;¡;;e lieu~s
d'étc:ndue.
(D.
'J.)
VRI LLE,
f.
f. (
Outils.
)
petit infiruJlleos de fer
émmanclré d' un morceau de bois conché de travers.
ll terr 3ll-lieu de villebrequin .
a
f~ire·
'des trous,
&
fe
tourne d'une feule main .
(D.
J.)
V
RI LLES.
f.
f.
pi.
(
Bot/ln.)
nom
fynonyme
en
'botaliiq'u~
ii
c_elui de
t.e_t~dro~S.
&
~1<'
1114in.s
.
f!o_yez
M~IN S .
J\lais il
~tl
bon
Jc
rem-1rquer que les
Vl'il'–
~es
ou
~noms
font ¡fune narurc plus conlpofée qu'on
ne pcnfe; elles
~iennent
le milien
entre la racine
&
le tronc; leur ut'age efi
quelq.ue(ois de f()orenir úni–
quement les plantes, co
mme damta vione
&
la brio:
ne, &c.
dont
·~ q llS
.liur . fecours
les
fat:;.cnens
[ongs,
fDC.nl!s
&
fragtles, fe romproienr par leur propre
po1ds,
&
iur-tout 1Jar ce luí du fruir · mais les
vri!lu
~es
empechent
d~
te rompre, en
S'~ttachant'
a
tOUt
1 \
~·
';,
-
~
.,.
••
'
J
U R l
ce qu' ifs rencóntreot,
«
$'Y
e,ncor.~illa!t.t (or~tml!nt.
Les
vriiles
de la brione, aptes avo•r tatt trots tourt
en cerdes, fe rourneot en fens conrraire,
&
de cetp,
te maniere forruen.t - un double renoQ, afin que s'ils
man<Juent de
s1
eotorriJJer en un feo_s!
i.ls. puilfent
s'accrpcher en u.n autre . D
'aurr.esto_ts
l_es
'!Jrlller
fervent
a
procurer une no
urriturelutfifante
a
la
plante; .telles fone les
petit~s
radnes $:JU,i
(qr~.ean
_dll
tronc du li.erre; cene der01ere plan_.ce
t
élevaot tort
haut,
&
étaut d!une fobllance plus ferme
&
plus
compaéle que la vigne,
13
fe:ve ne_
po~rroit
monter
ep aflez grande r.¡uantiré jufqu'a)l lommet
fi
la raci–
~;~e
principale n'étoit aidée par fes racines au¡r:iJiaires.
Eotin, quelquefois les
vriJ/e.r
fervent tout enlitmble
a
fuppor~er
'
a
propagcr '
&
a
donner de l'ombre :
les tendrons des concombres fervent au premier ufa–
ge; ceux de la camomille , qui font autant de raci–
nes, fervent a
u
fecood;
&
les filamens o u ferpentins
des frailiers,
a
tOO
S
les trois.
(D.
J.)
VRJLJ.E,
outil
d'Arquebufier,
cetre
vrille
n'a rieo
de particulier' reífemble
a
c~lles
des meouiliers.
&
fert aux arquebufiers pour f,ure des trous en bois;
ils
en
ont de plus graneles, de plns groffes les
fines
que h.•s. autres ..
Voyez
P~•n_che
du
Se/lie""r;
VaiLLE,
outrJ
de Guamrer,
certe
vrr/Je
ola ríen
de particulier,
&
fert aux guainiers
1
aggraodir' la
trou de leurs moules, pour
y
introduire pll)s facile–
meot le tirefond .
Vo.yez
V
RJLJ.E
de.r Mmuifi.ers.
VltiLLE, ·(Men'uifirie )
ouri l qui ferr
a
peí-cer des
trous lorlqu'on ne pe nt fe
tervir du villebrequin .
l>'oyez
la.fig.
31 .
RJ. de
menuifirie .
· VRILLER, v.
aél.
terme
d'Artijicier,
ce termc
d'artifiéier lignitle pirouetter
en
muntant d'un
mou~
vemenr hélico'ide, comme en vis; tel ell celqi des
fauciflons volans .
(D.
'}. )
VRILLERIE,
f.
f.
(
Taillamlerie..)
c'ell
un~
<Jes
clafles des ouvrages de tatllanderie; cette claffe ain•
fi
nomm~e
des
vrilles
(pe ríes infirumens qui fervent
a
faire des
[(OUS
daos le bois ) , COmprend
CQUS
les
meñus ouvrages
&
outils de fer
&
d'acier qui fer.
v.ent
a
u~
qrfévres, graveurs, chaudroooiers
¡
:¡rmu.
ri'ers, (cufpreurs, tabletier,s; potiers d' étain, rour–
neurs, tonneliers,
librair~s,
épingliers, & menui.
fiers; tels que f'unt rouras forres de limes, fouillie–
res , tarots, forers, cifeaux, cifailles, poinc¡ons
i
tous
les butils fervans
a
la monnqie, enclumes, enclu–
meaux • bigoroeaux' burins' étaux, tenailles
a
vis,
marteaü; , ·gouges de routes fac.;ons·, terriers , ville–
brequins. vrilles' vrillertes. per<_ioirs
a
vio;
tire'fond~t
marteaux a ardoife5' fers de
rabo~'
fer"loirs,. efiec.
tes , cifeaux en bois
&
en pierre, quantité d'autres
dont
a
peine les noms & ufages font connus
a
d'au·
tres qu'a ceuJ des profeflions qui
le~
font,
&
qui
s'en fervent.
( D.
J.
J
VRILLIER, f. m.
terf/lt
de..
'Taill•nllie.r,
l!on
nom~
me ainli
d;ws
la commui.taoté des maítres taillandiers
de Faris, ceux d'entre eux
q~i
foot des vriii!!S,
&
autres lé.gers outils de
f~r
ou d'acier, propres a
u"
orfévres, graveurs, chaudroouiers, armuriers, fculp–
renrs,
m~nuiliers,
&c.
on les appellé auffi
tllillturs
de. limes.
Savary.
1
D .
.
T· )
. URIM
f!J.
THUMMIM,
(Critir¡. . focrét . )
mors hé–
breux qu·e 'les [errante rraduifeni: par
l
óMv",..,
&~.;lt'""•
évide.nce
&
vérité.
O n eíl
toujour ~
c.uneax
de
de
1
márider aux plus favans critiques, ce
s deux chofes ; '
l~une
,
ce
qu~
c'ét.oit que
11rim
&
thummim,
&
l'au-
tre quel étoit foo ufage.
'
·
···
A.
l'éga~.d
du premier point, I'Ecriture
fe
contente '
de nous mre que c'étoJt quelque chofe que Moi'fe
mit daos le pe&oral ou rationnal du fouverain facri–
ñcareur.
Exod. xxviij .
30.
Lévit. viij .
8.
C:~
peéloral, comme je l'ai die ai !leurs, étoit une
efpece d'étoffe pliée en double, d'eoviron dix pouces
en quarré, char'gée de quarre raogs de· pietres pré–
ci~ufes,
fur chacune defquelles· étoit gravé le notn
d'une des
dou~e ~ribus q'lfra~l.
Or c'ell: dans ce pc–
éloral
por~é
par le
fou~erain
'facri·ficateur aux
occa·
ílon~ (olemnelle~,
que furenr mis
urim.
&
thummim.
ChrillopQOfU$
a
C:rllro,
&
Spencer qul
á
fait une
grande ditlertarion fur cecee matiere, prétendent que
uri,m
&
thummim,
étoient 'deux· flai:ues chachés dans
la ·cap:¡ci'té
d'u
p'eéloral, & qui rendoieot des oracles
par
d~s
fons arciculés; mals
o~ t~garde ~ .fenti~ent
con1me plus convenal:lle au paganifme
qu'~'efpnt
de
la loi 'di <doe.
···
·
,'
l~lufieurs rab~ins
croient que
urim
&
thummim
etOient le tétragrammaton'
00
le noin ineffable de
I?.i~~ grav~ p'~o~
maniere
my!lérieuf~ ~aQS
le
peao~
·
·
-
·· ·
.ral;