URE
On a'
ten1~rqo~.
dans
J?lutieur~
.cadavres qu'il fe
détach<t
de
la partle antérJeure de chaqllt! mulcle ac–
célérareur quelques libres dtarnLJes, qui, apres avoir
1
rampé fur
l~s
cOcás
de
la verge, fe ferminel)t au–
~répuce.
Ainfi daos le coi't & lo·ríqu'on urine, ces
nbres fe mettal'lt enl contraétion. tirent le prépu"e
du G'dté
de
ra
racine de la verge
~
découvrenc le rrou
de
l'f!rtlrl,
pendaflt qLJe le refte de ces mufcles en
fe conrratlant aulfi en
m~cne
rems, pou!fe l'urine-ou
Ja lemence pour les chaíler hors
d~
ce
canal.
.
L'urettr
re«;oit fes nerfs des dernieres paires fa–
(crt!es ; fes arteres viennent des hypog3llriques , &
les veines vont
f~
rendre dam les hypog¡¡llriql)es .
Les runiques des veines dé
l'uretre
&
ce ll es des
vei~
nes des corps caverneux daos leur, tiOu
fpongieu~
font percées de quanr.ilé
de
petics trous, de
m~rne
que les tuniques
d~s
veines de la nfe, prjncipaJ·e·
mene de veau,
vraifiemblablem~nt
popr
facilir~r
le
retour du fang c(ans le recns de l'ére61ion,
pare~
qu'a· -
Jors
il
ell
d~fficile
a.
cauí~
(fe
l'e~tretne ~en(i!iln ~~ 1~
vergl!.
1
.
L'uretn
n'ell pás exetr¡pte des
jeot
d~ 1~
11ature.
Palfyn a vu en
1707
un
~nfant
agé d'environ trols
moís, done
l'uretre
fe termino
ir
~ 1~
parcje
an~rrieur!(!
&
fupéri'eure du fcrotum,
&
coute !a
verge au-delª
dLJ ícrotum eri étoit defiiruée par un vic!! (!nguli,·r
de conformatiori, qui a díl rendre
~ans
l¡t fui te cct
eofant inhabile
~
la générarion
¡
& lqi caufer bea"'•
col!lp d'incommodité pour
évacu~r
fod
orine.
.
Fabrice de Hi!den rap1>orre
avQirvu ""
enfi!n.t
lgé
de
douz~
ans qui avqit
ú~
~noh.letlrttrF
par ol)
l'urine fortoJC
fans aucuoe d1ff
iculté;ils
éroren~
4-
tués !'un au-deOus de l'autre d¡ms leur lieu ordi–
naire
~
& fép:wh par
tplC
mernbrane fon
mio.~~
,
mais
l'inr~rieur
étoir
1,111..,
peu Có\-lrbé
1
de manrerc
que J'urine ne fortoiE pas
eq
droite ligne, tnait
ver~
le bas.
Quelquefois l'extl'émité de
l'urttrt
ell
fermée da¡¡;
)es en fans
fl~uvcaux-nés,
bu n'efl poinr ouverte
dan~
l'eodroit ordinoire.
(Le
fhevll!i~r
bE ].Avr;qvRT.)
lJ&ETR&
~r
1• fimmc,
(
.f11at.
&
Cbir~rg
)
con.,.
duic de l'urifte; il faut remarquer plutieurs chofes
dans
l'uretr~
de la ferpme • op I'Ct conduh de leur uri-
ne
¡
fnoir,
'
¡o,
La f¡tLJatioo ao·dello¡:¡s du clítoris;
il
y
l! une
perite.
~minence
qqi la
Mcouvr~ .
·
1
°.
La !onguepr
1
qui efi de deux rravers de dqigr.
Jo. La
capaei~é
1
qui
~11:
plus confidérable que
d:1ns ·
le~
homm11s; ce canl!l peut le drlater
b~i!U•
collp , comme
il
paroit
qu~nd
on tire la pierre
~e
ll!
veffie.
'
4o. ·Les oondYits qui y portent, de
m~
me que
dans l'homme. u11e liqueur muqueúfe qui viene
<je~
glandes . · ·
·
·
·
so.
Lé~ !~cqneJ
de Graaf, ol! les petires
folle~
qui
paroi!lellt
;~Qto~r
de
l'uretre;
elles font l¡;s
orrfice~
dt:s
con~uits
qui
v~rfem
une liqueur pour hun¡eél:er
le v:Jgin: ces aanduits viennent de perites glandes.
'
c~bmle rapp~rte
un cas bien rare d'llne jeune 61ie
de 18 ;¡ns, qui eur
l'urttre
tellement bouché par
une mcmbra,ie qui s'y torma, que Purine vint
~
for–
tir flar le nqmbril, leqüel
pert~'oir ~e
la longueur de
trfil i.¡ ·
pouGe~ ~
ctocnme
~~ ~t~r~ d'u~
coq-d'inde, &
jeftoit une pdeur infupportal>le.
Pour
rem~Edier
a
cette inc.-ommodité
il fit lll"\e in–
cition
a
cettt!
!lll':m~ran~,
& , intrQduifit
UOto!
CanuJe
de plomb
i'-1íqu'~
la ve(f¡e pour e!Jtretenir
1~
paflage
de l'ur.ine puvert!
11
fir
1~
lendem,nin unll liga
tute~ 1~
par~i~ faill~nté
du nombril , par oq l'urine av9ir pris
fon
~our$ JUÍqu· ~
lors,
~
H !'extirpa
au-qeClou~
de
111
liga cure¡
én~n,
il rraica · !'ulcere, le cicatril!l ayec
ges defficarifs,
&
la cure fut achevée au bouc de
12
jours : (D.
J . )
·
·
·
V~H~'
1
Ma.ltJt(ier,
d~
t
(
Méde~. ) ~
0
-
e~
canal
membraneux
rre~·leu(ible,
&
inr6rieureme"r lubré–
ti é
par une
~un,eui-
muci.lagineufe, e(l
fuj,.e~
a
d i tf~re~Jtes maladre~;
on
f~it
que ce canal
pren~
Ion. orr–
gine
1\U
col de \a veffJ'"
~
que
dan~
les
d~ux
l.
ex
es rl eA;
defiiné
a
l'éV~CI.lation
de ('urine,
& dt!
plus dans
le~
hommes
a
celle de la Íetnence .
.
2.~ .
l.,orfqu•ur'l<! mucof¡ré trop
épai~e ob~ru~
ce
ca–
nal' op, doit
rac~er
de l'ouvrir p,ar des
in¡e~tons
dé-:
terfiv,~Ji· ~ eniiür~
des qu;i"l eft
d~barrall_é '
des 'Corps
étra!'~~I'S,
il
Q.«;>,nvient ·
d'y
lai~er.
\Hle .
l~nde
, pour
obvrer
a
la fup,p,reffion de l'urtn,e;
mar~
rl '
~fi
nécef–
f'&ir~
de'
recoJri.r
a
l'"r~
pour tirei-
la
pierl'~
qui
s'y.
tro~v,etoir. L~rfqu'une
caroncule, lln
rube~cule,
OQ
qn
~1.lcere ~rr~~f,l
l'écoul€!ment de l'urine,
o~' ~ po~~~
ób!hcle, il fatlt introduire une rente balfamiq'ue tfan.s
cette partie pour diminuer l'accident,
&
le rraiter
enluite íuivant
l~s
regles. Le défaut de mucófiré,
oú
fa rrop grande acrimonie, . demande l'ufage des
in~
¡e~ions
balfarniquef
~
mlldla'gineufes.
L~t
paralyfi¿
qqi produiC la fpppreffion d'urine , ou qui efi
cau~
qu'elle nr.· viene que
goptte-a.~outte,
requiere 'J'ap–
plica~ion
de$
corroboraos
fur le périoée. Ces
m~mes remedes font enc;ore néceffaires, quand.les
fem.J
mes, aprés l'extratl:ioq du calcul, font att'aquées d'u•
!1~ int;bn~inem:e
d'urine
~
par la trop granJe dilata–
rion , du conduir urio¡¡ire; m:¡is s'il arrive une nc'mor..
tfla ~le
r
lf~ft
le cas di! tecourir
'ame
aftringens.
·
3°.
Quand
l'uretr~
eft affeqé dans les twmmes, p3r
fycnpathie l'inreftin droit l'eft auffi;
~
d:¡1¡s
les
f~m
mes
l' indifpofition du canal urinaire produit celle
du. vagin . Suivan.t
l~s
c:ftfféreqtes mab¡dies de cerré
p:¡r~ie,
il en réfult_e
UP
piífernenr de fang, )a ayfp.:
rie , la !lrangurie, le diabete
&
quelques autres ac..
'eidens
d'olJ~
pn
á
plJrlé (pus !eLJrs
~rticles
relpe8ifs :
~
D
.1· )
.
;
. URGEL
¡
(Grog-.
f11od. )
yille d•Eípagne dans
1~
Cataloghe, · íur la rive droite de la
~erge
1 •
~
6
liepet
au
fud•ouell
cf!!
Puicerda,
&
a
3'i
ap
nord~ ell
de
Tarragone, done fon éveque, qui jouit ·de
9
mili
e
iilue~s d~
revenu,
~ll
futfragant.
Long.
19. IO.
latÍf/
lf~· ~~.
e-o,
1.
l
·:
U~GfNG~
qu
U~GENS,
(
Glog. morf.)
vil!~
d'.¡\.i
fie nomrrli!e aurrefois
/(o,-/umg,
-a
20
1
ieues
d'
A lle–
rn4gne· de 'la cf!ce orientale
de la
mer Cafpienne, fut
la gaucpe de l'ancien lit du Gihum : fes mailc>ns fonr
l1e
;brj<)ues cuites au foleiL.
:f-ong.
76.
'30.
{atit.
42..
z;st
·cb.
J.J
·
.·
·
U~GENT
1
ad/ .. (
Gram.)
qui pre!fe, gui ne
fouffr~
point de délai
¡
1
ne fe dit
gu~re
que des chofes.;
!rs beíoins
tlr_qms
de l'érat, la néceffité
tiTf!ente.
l
URGf.NUM,
(
Géog.
anc. )
ville de la Gaule
nar.~o
bonnuife, felort
S~ral:ion,
/.
/P.
p.
178.
quj
f!!rnbl~
la meme fur ta · roure de Njmes
a·
Aix; il die que
d~
'l'j!mes
~
Aix
1
en
paq~n~
par
Orgenum
~
par TJr.l
rafcon, le chemill eft de
q
.mil les. C'ell
I'Ernagil
~"'!'
de rtolomée:
ce
pourrqrt
~ere
a\lfli
1'
Uger1ú1,.
de Qrégoire de
Tours~
C!!r, comme le remarque Ca·
faubon
l
· les
manufcri~s
de
~trabon
poqent
t;l:ermmi
&
f!Orl
Urgerzum;
&
de plus, Srrabon un
p~u
plus ·
!>as a
!lpelle
C('tte
mc!me
vil!~ Gerfl~m.
(D.
J.)
U.
{l.QI,
(
Géog-.
q11c.)
geup.l<'s
dé
la Sarmácie.
~tra~
boo,
l. ~//.
pag.
306.
les place avec d
1
au.rres peu.o
plrs, entre le Br.ryllene
&
le
p.wob,~.
(D.
J.
)
U!H.U·tl,
(Grog .
qnc.)
ville d'Eípagne. Pline¡
1, 1/1.
e,
j.
la mee au noq-tbre des yilles qQi
for~
mo¡ent l'aflemhlée généralé de Gades.
11
dit de pllls;
qu'elle jouifloit du droir di;!
f.,ati~!ll
,
qu'on 1!1 fur•
ndmmoit
Cajlrum,
Ju{it~m,
& qu'elle avair encare
ut;t aurre r'urnom; favoir, celpi de
Ctefo,·{r
folut~~ .
rienfis . (D..'}.)
·
·
•
·
UB,GO,
(
Géog.
anc.)
pe~it~
!sle de la mer pgu;
(lique, daos le gol fe dé Ptfe, au nortl orienral de
la poi ote
íeprenrrion~le
de l'isle de
~orfe
. .
Plin~
en
parle ,
J
JI(.
c. vj.
&in~ qu~ fo~pon'ius
M ela
1
!.
1(.
c.
'f,lij.
Cette rsle
s'appeH~ ~ujour~'hui
(!orgona
~
ÓH
G9t"gQ1Je.
(p.
'1· l
·
·
UR,l;
('(TfrJgr.
~~(1. )
r.anron de Suilll" le plus
~M.l
ridional, le quatrierne entre les treize,
&
11!
pr~rni~t
~ntre
lt!s pehrs
t¡lli
v~u~tim htib{~atzt ;
c'ell·a-dire, qui
11'onr que des yillages
&
des bo1,1rgades pour habi{aJ
tion. JI
cll
borné au q.idi par
le~
bailliages ..\'ltalie;
au !evánt,
'par
le~ Grifo~~
&
le c.attton de'
Gl~ris;
aú
couchant par
1~ Cl!nton d'Underwald,
~-
UOI!
parrie
~ll c~nt0n
de
~ero.cr.· Le p:iys
d'Uri
ell
Propr~ment
1,1ne longue va
\lée d'environ
2.)
mille pas;
en~opréé
de trois ct\tés des hautes.
montagn~s
des Alpes .,
.6(
arrof~e
par la Reufs
~
qui
pr~nd
fa fource au mont-
Sainr-Gorhard.
·
· Ce cantan peut etre
regard~
com.mele féjour an"
deo
&
móder0.e de la "llleur
Helv~~iqu~.
Les
Pfll'"
pies qui
!'ha biten~
font les defcenda,ns
~\!S
Taurif#
gues, ·
Tllurifii.,
&
n'ont
poin~ Mg~néré
du · mérire.
d~
leurs
an,~tres.
u,..;
a pris pour a,rmes,
un~
te!
t-e
de
taur~all
fauvage, en
c~amp
de fi.nqple .
,.. Ce r.anron n'a . qu'un
f~gl bailli~ge
en propre; mai!
les bailliages
d'~talie
lui apparticnnent en commun
~vec
les autres petits Cl\ntGnS. Quoique licué plus
avant daris les Alpes q,ue fes voi(ms, · c;epe
ndant il'eft plps ferrile qu'eux , &
l~s
fru,its y
fonr
plur.Otmurs'
a
caLJfe de la réverbératio.n d,es J:ayon
s, du fo.J.leil qui fe trouvenr concentrés daos des valloi'IS ·
é.:
~róir~;
&
les
fnontagnes tourniClent des paturages
pou~
une grande
quantit~
de bétail.
Le