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rerrtln .
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avoie~t
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1
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eu r do fillon
marquo1~ av~e
quel-
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li tté on
d~vo1t r~v1tlle r
.
13
fombt10n des murs
p'lur en aflurer
11
lhblll~
&
1 durée. Le roe de la
ch 3 rru e étoir
'a 1rain,
r>or ind qu er l'a ondance
&
13
fertilicé que l'oo . d<!lir . it. .proeurer
a
la nouvelle
habiucion. Ceux
q
u
font 101t1és aux mylleres de la
nbal~
favent
a
quel t itrc les defeco
liS
des freres
de la
0
R<Jf~-Croix
Ollt
e
ní: eré
l'airain
a
la déeOe
Vénu . On atteloic
a
la charrue une génifle &
UD
raoreau: 13 génilfe éroic du cOté rie la
vi
lit,
pour fi–
g nifier que fes foins du ménage éroient fur le compre
(les femmes. done la
f~condltt
contribue
a
~·agran·
dilfement de la république¡
&
le raureao, lymbole
du m¡vail
&
de l'abondance, qui éroic tournt! do
c~cé
de la
c:~mpagne,
appreno ir aux hommes que c'écoit
a
eux de cultiver les rerres.
&
de procurer la
fur~té
publique par leur 31)plicarion
a
c
e qui te pouvOit
p:tlfer au-dehors. L'un
&
l'a ucre de
c.esanimAox. de–
voic
~rrc
blanc. pour
en~ager
les.
~ltoyens
a
VI
V
re
daos
l'innocenc~
& dans la limpl1c1té des mators,
dont cecee cooleur a roujoors éré le fymhole. Taot
le rerreio ou le lillon ec ir creufé paOoir p11ur .!rre
inviolable,·
&
le~
citoyens éroienr d1ns
l'obligdtion
de .combattre jufqu' a la m
re
pour dcfendre
ce
que
nous
:~ppellons
fes
muraillts
¡
&
il o'écoic permi1
~
perfoone de fe faire un
1>
1f1 .;•.
e
par cer
endroit·l~.
Le
préremlre, c'écoir un
a
.:
d'holliliré;
&
ce fue
P.~ut
irre fous le fpécieux
pr~rex re
de cene profanJCIGn,
que R mulos fe défit de foo frere, qu'il ne crOJI).it
pds homme
~
lui pafl er
13
rufe do11t il s'écoic ferv1,
Jorfqu'ils confulrerenr les dieux l'un
&
l'aucr~,
pour
fa vo1r fuu
les aufpices d11qoel des deux la
'IJI/It
ie.,
r oi r fondée.
Les i3crifices fe- renouvelloient encare en différens
cn.Jroi t~,
&
l'on marquoic les lieu1 ou ils s'étoient
(a l t~,
par des pierres que l'an
y
éle•oir,
&ippi;
il
y
a
a¡yparence que c'écoic
~
ces endroics-la meme que
l'oo bac1lfoit enfuire les wurs. On y iovoquoic les
dieu:o<
f
liS
Ja proteélion defq1.1eJs all ffiC[[OÍC
la OOU·
•elle
t~illt,
&
les dieux du pays,
patrii
indi~tttt,
cnn'1'1
e
ez les Grecs fous le nom rie
~tl,¡or, ~·1).,,
,
llk,•ti••,
......,,
&c.
Le nom parciculier de ces d1eux
tiJCt::ldires devoic
~ere
incoonu au yulgaire.
1
Ovide nous a coolervé en termes magnifiques la
formule de la priere que Romulus adrefla aux
dieu~
qu'il vouloit inrérefler daos fon
eocrepr~fe:
Pox fuit
h.ecrtgit:
·
co11dm1i, ]11piter, urbtm,
Et gen
itorMavfJrt, fftjlaqut mater ader.
Q!!osque
pium
e(/
ttrlhibert
deos, ad-.;Hrtitt
tunfli.
Aujptcibus vobis
hoc
mibi
ji#rg~tt
oput.
Lonta
Jit
buic
4lat,
domin~qut
potmtia
terrt~:
Sttqut (ub
b4c
orient oaitl11ufqut Jiu.
Lorfque la ch3rroe étoit arrivée au terrein qui écoit
marqué pour les portes, on élevoic le foc, comme
a'il y cae eu quelqoe chofe de myílérieox
&
lle facr6
dans 1
1
ouvercure du fillon qui e
Oc
pu erre profao«!.
.Arnli les panes n'étoienc
¡mine regardáes camme
jllifltt.f,
paree qu'el!es ét<?ienr dellint§es au pallage
des chafes nécelfaires
a
la vie'
&
au tranfport
m~me
de ce qui ne JevoJt pas relln daos la
'fJÍIIt.
L~s
lois ne permeccoieot pas que les morts fuflent
enterres daos l'eneeJnre de
vill~t.
Sulpicius écrit
~
C1céron qu'il
A'a
pu obtenir
dt!s
Athéniens gue Mar–
cellu .fG c
inhu.~é
dans leor
'IJillt;
&
cette feule con–
{idératiOn foffiiOI[ alors pour faire regarder les porteS
comme fonelles. Cer ulage ayant changé, les portes
de
villt
dans la fu ice fureilt regardées comme faintes
m
me
dan~
le rem
que
l'oo
cqterroit encorc les
mor
u
J¡ors
.les
11illu .
·
·
VIL
On a
d~
obfer91!
qu~
l'on avoit foin de
f'ftl
fer du
•
d
la
villt,
le n ere
que le
f
e
d 1
eh
rrue pouvo1t
n •m
rournée
du e ré de
1
e
m–
p
oc: ce qu1
(e
pr rrqu ic p ur
ppreru.lru nou.
ve;~~uJC
cito en Qll' lls de orenr
'
pphquerf.
ir
n–
rr~r
d1ns
1
ur
'l.!illt
roac e
qu'1l
rr u• er 1 nt u.
d~hors
qui pourrOit concribuer
a
1
r n r h ur u
Je
f,ure r
e . Cr de
p
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IÚO
,
f
11
rien
com
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uer aut écran
er
d
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h
te ,
d nt
1
prrv rr n
urmir . , orrer quclque domma
• leur
parrre.
1/oyn. Po
M
lfJVN
.
A¡>rc
1
e
r~m
me
prariqu~e)
a la fond.ltion dtt
mur31lles des
'IJÍIIn,
on t1rott d3ns teur enceiote roa–
t
les rues a
u
cordeau: ce que le Ltrin
ppel•
lotent
th,trllmllrt
•
i•s .
Le milreu du rerrc:in renfer–
mé dJns l'cnc<:1nte
d~
la
villt
éroic delliné poar la
place publique
&
rouc~s
ter roes
y
abouriíloient.
On marquolt le
emplaeemcn pour l1
s
édi,ces
pll–
bli~s,
comme
les temples , le
porriqu~s,
les
p •
lais,
&~.
11
faut abferver
encare
que les Romains
~lt<broient
caus les ans la
f~re
de
la
fond~ttitll
dt lt11r villt
le
11
des c:alendes de Mai, qui
etl
le tem
auquel
011
célébroit la
f~re
de
P11ltt.
C'ell fous l'empcreur H •
drien que nous trouvons la premiere
m~daill~ pr~
cieufe qui eo fue frappée, comme la légende le prou–
ve
l'an
S7~
de la fo11dJrion de Rome, c'ell-.\·d1re le
ur• aAnée de l' ere c.-hréciennc,
&
qui fert d'époque
aur jeux
pléb~i
ns du c-irque inflirués en certe
m~·
me
année-1~
par ce prince. O
ne peut mieu" or–
ner cer article que par les vers
d'O~ide,
qui d6.
crivenr coure la cérémonie dont on vient de parler
en profe.
Opt4
diu
,,,;r,,.
tJII•
111t~11i11
/ir"'' .,.,,,.
Sil&ril P11lir
fuótrllflt:
ÍfiM mofltttJr opur
.
Foffa
{it
11d .{olidum,
frigu
jt~áu,tllr
;,
im•
Et
dt vicin11 urra
pelit11
.folo
•
P•Jfo
rtpletur
htiiiiO.
ple11ttqut
impo11it11r
tlr/1 ,
Et
novut acu11/0
finditur
ig11e fotur
.
/11d1
prtmtnt
flivam defi.<,at
m111i11
folc•:
Alb11
jugtllll nivto
"'"'
bovt
'1111~·"'
tulit.
11
y
avllir enfin des expiarions publiques paur po..
rifier
l~s
will11.
La plfi tlart 3voienr un juur marqut!
pour cecre cérémonie: elle fe failoit
a
Rome
le~
de
Février.
L~
facr1fice qu'on y offroit fe nommair ""'–
burbale
QU
11mburllium
,
felon
ervius,
&
les vitl in1e1
que l'on
y
employoit
amburbialn,
au rapprlrt d
Feílus.
Ourr~
cecee fere, 11 y en
a
voir une cous les
oinq ans pour
e~pier
tous les ciroyeus
d~:
la
villt,
&
c'ell do moc
ltiflrart,
ex
pie r, que cer efpace de
rems a pris le nom de
ltif/rt.
11
y
u
ir encare d'au–
rres occafioos ou ces exp1at1ans folemnellcs éroient
employ~es,
comme il arriva lor(que les Tarquins fu.
rene chaflés, ainfi que nous
l' apprenons de Denie
d'HalicarnaOe. Ce n'écait
pas
fculemenr les
1JÍ/In
en–
rieres qu'on foumeccoic
a
l'crpiarioo. on l'employoit
pour des lieur particuliers lorflJU'on les croyoir fouil–
lés; celle de carrefours
fe
nammoit
tomp#•lia.
1/oy.
tous ces
motr .
Les Athéniens avoient poufié aulli loin que les Ro–
mains leors cérémoniea en ce genre. Oucre le jour
mRrqué
po~r
.l'elCpiation
de
la
'IJÍIIt,
ils avoient éta•
b l! des exp1at1ons pour les
rh~atre3
&
pQur les lieulf
ao
le ccnoient les allemblées publiques.
·
L
'anriqui.réporcoit un
ti
grand refpeél aux
foodl•
teur
s de vtlln,
que plufi.:urs furent mis au rang
d
1
dieu1 • Les
viJiu
étoienr
3uiTt
rras-jaloufes de
leurs
époques . Celles qui 6toienc conflruíres aurour
del
temples étoient dévouées au fervice du dieu qui
y
éroit adoré .
Les
1JÍIIt1
célebres de
1'
aoriquirt! quí ont foornl
des monumens aus premiers
hiílorí~ns,
furent Thl).
bes,
M~mphis,
Ninivc,
Babylon~,
Sidon, Tyr,
Cu•
tha~e,
&c.
S1 les paeces s'écaient contenrés
de
naus appren•
dre
1~
nom .des gra_nds hommes
qui
onr fondé
ca
P,remrere~
wlles
,
&
les
cérémoni~s
religieufes qoi
s obfervo1ent daos ces occalions, on auroif foovent
appris des traics d'hiíloire que
l~s
aonales des pea•
pies n'om pas toujours con tervc!s,
&
on préféreroic
de fimples
véricé~ ~a
merveilleoK qu'ils onr fouveot
répaodu fur ce lUJCt . les prodiges, les
oracl~•
&
les fecours viílblcs des dieax accompagnent toujoars
dJ~s
leurs récirs ces forres d'entrcpriíes. Ce ne
fout
po1nt de fimples auvriers qui
bariO~nt
la citadclle
efe
CQriothe; elle efl, feloo eox , l'Quvrage
d~
Cy•
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