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VIL

llfom danr

f1'

n,

qo' u ddwot de

~~ ~(-

r

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~

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1~

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11C

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de

1

n

non qu 1l

tic

b"–

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e

1

,

pe.: .

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e

rcrn1cre opéunoll .

a

che

~ .

l e~

Eerurt-.:O\

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&.

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lmlle

d

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ti.

a

c~n1lfe

t'tolr loo

1

m ·

du lahooreur q 1

~

1t lu1-m rne

e

r~

d

la

1

;ille,

li

de re nver f r

e ce

m~me

e

:

1 ~

mones

de

tt'rr que le fo,· .Je la

eh

rrue rourne ro1t du

e~~~

e

1

nrnpa

'"OC.

T our l'eli

e

q

e

IJ

eh

~rue

avo1 t

o

u

err

~toi t

in\ r

1

!,le,

finllll,.

n c!l

v

r de ter–

r e

1

char rue

u

en·lrnlt qu1 4!roreue

ell1n~s

l

met·

rre

1

parees de

1

.,¡¡¡,,

p ur n'en p 1nr ouvr1r le

rerrtln .

V

mci ce

q1~e

ce

cérém nies

avoie~t

de

my!\~rit>u'< . Ll pr

1

)n

eu r do fillon

marquo1~ av~e

quel-

1

(i

li tté on

d~vo1t r~v1tlle r

.

13

fombt10n des murs

p'lur en aflurer

11

lhblll~

&

1 durée. Le roe de la

ch 3 rru e étoir

'a 1rain,

r>or ind qu er l'a ondance

&

13

fertilicé que l'oo . d<!lir . it. .proeurer

a

la nouvelle

habiucion. Ceux

q

u

font 101t1és aux mylleres de la

nbal~

favent

a

quel t itrc les defeco

liS

des freres

de la

0

R<Jf~-Croix

Ollt

e

ní: eré

l'airain

a

la déeOe

Vénu . On atteloic

a

la charrue une génifle &

UD

raoreau: 13 génilfe éroic du cOté rie la

vi

lit,

pour fi–

g nifier que fes foins du ménage éroient fur le compre

(les femmes. done la

f~condltt

contribue

a

~·agran·

dilfement de la république¡

&

le raureao, lymbole

du m¡vail

&

de l'abondance, qui éroic tournt! do

c~cé

de la

c:~mpagne,

appreno ir aux hommes que c'écoit

a

eux de cultiver les rerres.

&

de procurer la

fur~té

publique par leur 31)plicarion

a

c

e qu

i te pouvOit

p:tlfer au-dehors. L'un

&

l'a ucre de

c.es

animAox. de–

voic

~rrc

blanc. pour

en~ager

les.

~lto

yens

a

VI

V

re

daos

l'innocenc~

& dans la limpl1c1té des mators,

dont cecee cooleur a roujoors éré le fymhole. Taot

le rerreio ou le lillon ec ir creufé paOoir p11ur .!rre

inviolable,·

&

le~

citoyens éroienr d1ns

l'obligdtion

de .combattre jufqu' a la m

re

pour dcfendre

ce

que

nous

:~ppellons

fes

muraillts

¡

&

il o'écoic permi1

~

perfoone de fe faire un

1>

1f1 .;•.

e

par cer

endroit·l~.

Le

préremlre, c'écoir un

a

.:

d'holliliré;

&

ce fue

P.~ut­

irre fous le fpécieux

pr~rex re

de cene profanJCIGn,

que R mulos fe défit de foo frere, qu'il ne crOJI).it

pds homme

~

lui pafl er

13

rufe do11t il s'écoic ferv1,

Jorfqu'ils confulrerenr les dieux l'un

&

l'aucr~,

pour

fa vo1r fuu

les aufpices d11qoel des deux la

'IJI/It

ie.,

r oi r fondée.

Les i3crifices fe- renouvelloient encare en différens

cn.Jroi t~,

&

l'on marquoic les lieu1 ou ils s'étoient

(a l t~,

par des pierres que l'an

y

éle•oir,

&ippi;

il

y

a

a¡yparence que c'écoic

~

ces endroics-la meme que

l'oo bac1lfoit enfuire les wurs. On y iovoquoic les

dieu:o<

f

liS

Ja proteélion defq1.1eJs all ffiC[[OÍC

la OOU·

•elle

t~illt,

&

les dieux du pays,

patrii

indi~tttt,

cnn'1'1

e

ez les Grecs fous le nom rie

~tl,¡or, ~·1).,,

,

llk,•ti••,

......,,

&c.

Le nom parciculier de ces d1eux

tiJCt::ldires devoic

~ere

incoonu au yulgaire.

1

Ovide nous a coolervé en termes magnifiques la

formule de la priere que Romulus adrefla aux

dieu~

qu'il vouloit inrérefler daos fon

eocrepr~fe:

Pox fuit

h.ec

rtgit:

·

co11dm1i, ]11piter, urbtm,

Et gen

itor

MavfJrt, fftjlaqut mater ader.

Q!!osque

pium

e(/

ttrlhibert

deos, ad-.;Hrtitt

tunfli.

Aujptcibus vobis

hoc

mibi

ji#rg~tt

oput.

Lonta

Jit

buic

4lat,

domin~qut

potmtia

terrt~:

Sttqut (ub

b4c

orient oaitl11ufqut Jiu.

Lorfque la ch3rroe étoit arrivée au terrein qui écoit

marqué pour les portes, on élevoic le foc, comme

a'il y cae eu quelqoe chofe de myílérieox

&

lle facr6

dans 1

1

ouvercure du fillon qui e

Oc

pu erre profao«!.

.Arnli les panes n'étoienc

¡mine regardáes camme

jllifltt.f,

paree qu'el!es ét<?ienr dellint§es au pallage

des chafes nécelfaires

a

la vie'

&

au tranfport

m~me

de ce qui ne JevoJt pas relln daos la

'fJÍIIt.

L~s

lois ne permeccoieot pas que les morts fuflent

enterres daos l'eneeJnre de

vill~t.

Sulpicius écrit

~

C1céron qu'il

A'a

pu obtenir

dt!s

Athéniens gue Mar–

cellu .fG c

inhu.~é

dans leor

'IJillt;

&

cette feule con–

{idératiOn foffiiOI[ alors pour faire regarder les porteS

comme fonelles. Cer ulage ayant changé, les portes

de

villt

dans la fu ice fureilt regardées comme faintes

m

me

dan~

le rem

que

l'oo

cqterroit encorc les

mor

u

J¡ors

.les

11illu .

·

·

VIL

On a

d~

obfer91!

qu~

l'on avoit foin de

f'ftl

fer du

d

la

villt,

le n ere

que le

f

e

d 1

eh

rrue pouvo1t

n •m

rournée

du e d

e

1

e

m–

p

oc: ce qu1

(e

pr rrqu ic p ur

ppreru.lr

u nou.

ve;~~uJC

cito en Qll' lls de orenr

'

pphquer

f.

ir

n–

rr~r

d1ns

1

ur

'l.!illt

roac e

qu'1l

rr u• er 1 nt u.

d~hors

qui pourrOit concribuer

a

1

r n r h ur u

Je

f,ure r

e . Cr de

p

upJ

V

IÚO

,

f

11

rien

com

IUIII

uer aut écran

er

d

e

h

te ,

d nt

1

prrv rr n

urmir . , orrer quclque domma

• leur

parrre.

1/oyn. Po

M

lfJVN

.

A¡>rc

1

e

r~m

me

prariqu~e)

a la fond.ltion dtt

mur31lles des

'IJÍIIn,

on t1rott d3ns teur enceiote roa–

t

les rues a

u

cordeau: ce que le Ltrin

ppel•

lotent

th,trllmllrt

i•s .

Le milreu du rerrc:in renfer–

mé dJns l'cnc<:1nte

d~

la

villt

éroic delliné poar la

place publique

&

rouc~s

ter roes

y

abouriíloient.

On marquolt le

emplaeemcn pour l1

s

édi,ces

pll–

bli~s,

comme

les temples , le

porriqu~s,

les

p •

lais,

&~.

11

faut abferver

encare

que les Romains

~lt<broient

caus les ans la

f~re

de

la

fond~ttitll

dt lt11r villt

le

11

des c:alendes de Mai, qui

etl

le tem

auquel

011

célébroit la

f~re

de

P11ltt.

C'ell fous l'empcreur H •

drien que nous trouvons la premiere

m~daill~ pr~

cieufe qui eo fue frappée, comme la légende le prou–

ve

l'an

S7~

de la fo11dJrion de Rome, c'ell-.\·d1re le

ur• aAnée de l' ere c.-hréciennc,

&

qui fert d'époque

aur jeux

pléb~i

ns du c-irque inflirués en certe

m~·

me

année-1~

par ce prince. O

ne peut mieu" or–

ner cer article que par les vers

d'O~ide,

qui d6.

crivenr coure la cérémonie dont on vient de parler

en profe.

Opt4

diu

,,,;r,,.

tJII•

111t~11i11

/ir"'' .,.,,,.

Sil&ril P11lir

fuótrllflt:

ÍfiM mofltttJr opur

.

Foffa

{it

11d .{olidum,

frigu

jt~áu,tllr

;,

im•

Et

dt vicin11 urra

pelit11

.folo

P•Jfo

rtpletur

htiiiiO.

ple11ttqut

impo11it11r

tlr/1 ,

Et

novut acu11/0

finditur

ig11e fotur

.

/11d1

prtmtnt

flivam defi.<,at

m111i11

folc•:

Alb11

jugtllll nivto

"'"'

bovt

'1111~·"'

tulit.

11

y

avllir enfin des expiarions publiques paur po..

rifier

l~s

will11.

La plfi tlart 3voienr un juur marqut!

pour cecre cérémonie: elle fe failoit

a

Rome

le~

de

Février.

L~

facr1fice qu'on y offroit fe nommair ""'–

burbale

QU

11mburllium

,

felon

ervius,

&

les vitl in1e1

que l'on

y

employoit

amburbialn,

au rapprlrt d

Feílus.

Ourr~

cecee fere, 11 y en

a

voir une cous les

oinq ans pour

e~pier

tous les ciroyeus

d~:

la

villt,

&

c'ell do moc

ltiflrart,

ex

pie r, que cer efpace de

rems a pris le nom de

ltif/rt.

11

y

u

ir encare d'au–

rres occafioos ou ces exp1at1ans folemnellcs éroient

employ~es,

comme il arriva lor(que les Tarquins fu.

rene chaflés, ainfi que nous

l' apprenons de Denie

d'HalicarnaOe. Ce n'écait

pas

fculemenr les

1JÍ/In

en–

rieres qu'on foumeccoic

a

l'crpiarioo. on l'employoit

pour des lieur particuliers lorflJU'on les croyoir fouil–

lés; celle de carrefours

fe

nammoit

tomp#•lia.

1/oy.

tous ces

motr .

Les Athéniens avoient poufié aulli loin que les Ro–

mains leors cérémoniea en ce genre. Oucre le jour

mRrqué

po~r

.l'elCpiation

de

la

'IJÍIIt,

ils avoient éta•

b l! des exp1at1ons pour les

rh~atre3

&

pQur les lieulf

ao

le ccnoie

nt les allemblées publiques.

·

L

'anriqui.ré

porcoit un

ti

grand refpeél aux

foodl•

teur

s de vtll

n,

que plufi.:urs furent mis au rang

d

1

dieu1 • Les

viJiu

étoienr

3uiTt

rras-jaloufes de

leurs

époques . Celles qui 6toienc conflruíres aurour

del

temples étoient dévouées au fervice du dieu qui

y

éroit adoré .

Les

1JÍIIt1

célebres de

1'

aoriquirt! quí ont foornl

des monumens aus premiers

hiílorí~ns,

furent Thl).

bes,

M~mphis,

Ninivc,

Babylon~,

Sidon, Tyr,

Cu•

tha~e,

&c.

S1 les paeces s'écaient contenrés

de

naus appren•

dre

1~

nom .des gra_nds hommes

qui

onr fondé

ca

P,remrere~

wlles

,

&

les

cérémoni~s

religieufes qoi

s obfervo1ent daos ces occalions, on auroif foovent

appris des traics d'hiíloire que

l~s

aonales des pea•

pies n'om pas toujours con tervc!s,

&

on préféreroic

de fimples

véricé~ ~a

merveilleoK qu'ils onr fouveot

répaodu fur ce lUJCt . les prodiges, les

oracl~•

&

les fecours viílblcs des dieax accompagnent toujoars

dJ~s

leurs récirs ces forres d'entrcpriíes. Ce ne

fout

po1nt de fimples auvriers qui

bariO~nt

la citadclle

efe

CQriothe; elle efl, feloo eox , l'Quvrage

d~

Cy•

~ro.,es