Table of Contents Table of Contents
Previous Page  247 / 784 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 247 / 784 Next Page
Page Background

. 1

VIL ·

1

.

Rmtt

vil!llÍ11t,

ell

e

elle qui

n'el'l pas

teñúé

no·btt.

meor

&

en fief.

Pt~ytz,

ü

glojf

de Lauriere,

Villai11

for111ent,

c'ell ainfi

qu~

les blaípnernes foot

appellés dans les aocieoqes ordonnances.

Pit!ain

flrTJict!,

ell la teoure r.otl!lriere

ou

íerve.

Pil/ai11

tl!tmnmt

ell:

1'

hérir:¡ge ren9 roturieremen.r,

QU

a

des condirions íerviles.

(A)

V

H.-LA IN. (

fJifl.

4'4nglet.

J

rous le regn!! des

Art–

glo.SJXOIJS,

il

y

avoir en Anglererre deuJC forres de

>vii/4ÍII'S;

le~

uns qu•on nomQ1oir

y#!f!int

't1Z

gi'QJ',

éroient

in}médi~rernenr

aflujettis

a

la

perlonne de leur

feigneur,

&

tJe íes héririers; les aurres éroiem les

villa'hu

dtJ

fl/q1Joír

foig1mu;ial,

c'ell:-a-dire ap p:¡ rre–

nans

&

éqnt

annexés

A.

U ti mlnoir.

H

n'y a

pr~íen­

tement &IH!Uo ·

vi/laÍII

dJns la grade-Bre'tagne, quoi–

Q ll ~ 1~

luí

qui les regarde n'air point éré révoquck,

Le• (uccefaeurs dei

'I.!ÍIIailu, (nnt

les vaCf.tUJC

(

(XIP.Y·

J,qlál!rf},

QlJ

(:llllt&t

e

copy-bqbt{i!rl ),

qui malgré le

Eell)s

~úi le~

a favarifés

a

WJ~

d'autres é!prds, re·

tiennent

~ncore

une marque de leur premlerr f'el'vi–

tude:

1¡¡

void. Comme les

víllqins

n'éroieor poir¡r re-

- ptJtés mernbr<!$ de la cemrr¡unauté, mais portion

&

acceCloire des bien¡¡ dll propriéraire, ils éroier1r par–

U

~xalus d~

fOUt droit d1ns lo pouvoir législarif; or

il

~11:

;¡rriv@ ctue l¡:urs íurceCl'eurs íont eocore privés

du droir de futfrn!{e daos

!es

éle.lions, en vartu de

leur val}elage.

(D.

J.

)

V

ILLAI~.

(

qnciell

tenlle

de

1110111tQÍt1.

J

aucrefois

a

la

plac~

du rem.ede de loi

&

du remede de poids, il

y

avoir une orcJonoáuce (l}Ui permercoir de fail'e fur

lt:

poíds d'un mjlrC un certaio nombre d

1

ct'peces plus

Oll

moins JJe͡mtes que le poids

r.e~ll!

par !'ordon–

nance, Celles qui pefqient plus

étoien~ ~ppellées

vil·

lai11s

forts;

&

celles qui pefoi enr moitJS,

é~oient

uommées

vil/aÍf!~

fqible( .

On trou ve des o ttdQnnan–

ces qui íelon les c;as, permeeroient un rernecte de

qua ere

ví/'Jqi11s

faru

1

~

ge

qu11~re villai~ts

foible1

[W'

marc .

. VILLALPA NDA, {

Gé~.

"#Otl. ) Dll

V{L(¡A.L~

PAN

DO,

vitle d'Efpagne au

roya

u

me:

de Léon ..

a

4.

Jieues au norc.l

efe

Taro,

entre

~1mora ~

Benavoore,

daos une plai1;1e

a

~réab.lc

~

fercile.

11

y

a

dans cetre

vi}

le tln vieu" pa

lais de

s connétab.les de Caf\ille.

Lo'!!·

12..

lat.

41.

34·

(D..

J.)

v

lLLA,RICA,

(

G~o.{·

111od.)

ville de

1'

Amé

1•ique

fepreorrionale, dans la nouvelle f;.ípagne, íur la

rO.re

du golfe dq

.Mexiqqe~

daos la pravince de Tl<\

lcala,

avec un port.

efl en p,arcie

1'

entrepót du cqm–

ruerce de

l'ancienp~

&

d.;

1~

oquvclle

ECpaan~

(

D.

J.)

V

JLLJ\R4l;l\, (

Gfog. mq.t{

J

yille

~e

1'

A.m.érique mé·

ridionale diins le Chili

,

fur

le bord du lac N.lala–

hauquen '

a

16 lieues aQ

íud-ell ne la ville impciria·

le,

&

a

2-•i.

4e

la

mer-

ljy

S4d.

Long.

308.

u .

(at.

mérid.

~9·

3J.

.

. .

VILLE,

t.f. (

4rf.htte

f1. cl

'l;tl.

J

alfernblage du p,lu–

fieurs m¡¡ilons di[pofées

p.ar

rues

,

&

fermées d' l,lne

clórure commun.e, qui ·

t>fl Q

rdinairement de murs.

&

de folfés

~ ~ais

pour dé(lnil' une

víllt

plus exatlem.ent,

c'ell une

encein~e

fcrmée

<te

maraille>, qui renfenne

plufieurs

quar~iers

1

des

&:IJ~~

des places

publi~~~t,

&

d'.1utr~s

éqifices .

·

Pour QU'une

1¿ill,e

Ío.it

b~lte,

il faut que les pri[\·

cipales

ru~s

cnndui!

'e o,t a

ux porres; qu'elles fo,ient

perpeqdi<;olaires. I<Js

un.es

altlC aucres, autanr qu'i( ell

polfible

t

aflu

que l

es ettc

oignares des maiíons ío,ient

i

angles

drQi~s; .qn'<!llt:~ ~ieqr

huit

roife~

de

lsr~e,

&

quatr~

p.our les.

p.e~ites.

l'ues .

l1

faur encore que

la dillanc!'

q

1

une rue.

~

ctlle qui lui eft parallele, íoic '

telle

q~'\3U.tre l'·un.~ ~

I':!,Utre

il

Y,

re!le Un e(p<\Ce

pour

dc.~x n_¡~iíons

de b.ourgeois, done l'une a la ,

vue dat,s. u,ne rue,

&

l'autre daos celle qui lui

~1}

oppofée , C.h,a.cune ' d.e ces maifQns doit

avo~r

envirqn

cinq

~

1\l(

to.iíes de la.rge, íu.r Íll

pt a

huit d'enfon,ce-–

ment,

~ver

une

~our

d,e pareiHe

g.rl\

ndeu.r: ce qui

donne

1~

diflance d'une ru,e

a

l'au~re

de

rrence-cJeu~

a

trent~-trois

roiCt;s. Uans te concours. des

rue<~,

011

pratÍQ\11! <tes. places. donr la

principal~

elle

celle

oU,

les

gr3ndes.

I'IJ~S

ahoutiUeor;

&

on décore ces piares en

conle~vaor.

\Hle \.ltliformité dans la

fd~~de

des

h~cels

ou maiíons.

Q~i

les entourent,

&

avec des

flatl,l.~s

&

des

fontain~• .

Si avee cela lt:s m.aifons font bie1,1

M~

ti es,

~ \~ur5

fa'i:t<les dtcorées, i.l

y

aura pe u de.

~.Po·

fes

a

delirer.

• .

'

M.

~élidor

dQnne daos fa

Scienu

~ ingh1i't~p·s·

•.

J.

!V.

.;..

r.¿;~i·. ~~

rpaniere de dillribuer les rues

~os

les

1!fU1!~·

1k

gu~Fre

¡

dillribution qui

&an~

Ít!lilordo,r.J.•

née

~

la

fonifiq~i91J

de la place ,

~1\

qn,

quvra~~

'

1

..

.VIL

d'architeélu"re militaíre que nous ne traitons poinr

id~

111ais Vitr';lve·mérire

d'clt~re

coníolté, paree qu·•¡¡ donne

fur l'archttetlure des

vr/iu

d'e~cell ens

couíeils. Cet

habite homme,

l.

J.

pj.

veur qu'en les oariffaot

on ail pril'lcipaleu)ellt

~gard

a

fept choíes.

1~.

Que l'on choitj{fe un li eu l'ain ' · qui pour ·cela

doit etre élevé, felon tui, afio qu'il 10it moi•ns ínje.c

auJC brouillards.

2".

Que l'on

co ~nmence

par conf–

fruire fes Q1Urailles

~

les tours ;

~9.

qu'on rrace en–

luir~

le! places des maifoos,

&

qu'on preone les ali–

gocmeos des rues; la meilleure -diípoljrien. íelon lni,

ell que les venrs n'enfjlenr paiot les rues .

49.

Qu'ou

choi[¡ije la Ql ace des édiñces comthuns

i'¡

toutt> lá

'IJil•

/!!,

comme

l~s rem~les,

les places publiques,

&

ql!'ón

air

~g¡}rd

en cela

a

l'urilité

&

a

la commodité dtl

public • .1\inl)

fi

la

'/I.ÍII~

ell

lJtl

por r de mer,

i1

faut

qt~e

la pl:tce publique, foir pres de

la n;er:

ti

I!J

tJÍIIt

ell -éloignee de la mer, il fauJra que la pta..

ce foit au milieu: que ía grandcur 1oi t proporrion:–

née

:tU

nombre des habitans ,

&

q u'elle aic en lar•

,

ge les deo" riers de fa

longueur,

)9.

Que les

tem–

ples foienr difpofés de telle 1orro, que l'aurel íoit

tourné

a

l'or-ienr; qu'ils ayent e o largeur la moi.

fit$: de leur,longueur . .

6".

Ql!~

le

rr~íqr

puplic, la

pnío

n

&

1

hocel-de~v11le,

·lotenr íur la place.

7fi:

g.ue

le théarre

íoir

b~ri dan~

un lieu fain, que

·l~s

fond

emeos en lo ienr bie.n folides , que fa haureur

ne foir point

ex~el1ive

de

peur que . la voix ne le

pe11de

¡

que

les

enrrées

&

les forties {oi<lnr fpa ..

cieufes

~

en granJ nombre ; que chacunt! ait un

Mg¡}gcmenr ,

&

qu'elles

n~

rencrenr pas l'un<r daos

l'aurre; toute5 ces remarques

Ion~

fort

judi~ieule$,

(/J.

J.

J

V¡H(!S,

fo1fl14t!_on

d~.r,

( Al(tiq.

grecq.

&

rom.

>.:._

Denis

d'

1-:lalicarnalle oblerve,

qu e

le~ ~nc¡ens avoien~

plus d'arrerl[ion ele cfloilir dei liru3tions avantageu..

~s,

que de grartds terreins paur

fo~Idl!r

/e11rs

vi/les-.

Elles nc fure11r pGs

mem;.

d'aborll e ucourées de mu·

raiiJes.

lis

élevoienr des tOUrS

a

Une difiar)Ce reglée;

les

interv:~lles

qui

fe

rrouvoienr de l'une

a

l'autre

rour, éwiet1r

app~ll~s

11-1.....

~,,

..

o u

t~•

..<t"Pfl'''; &

cee

Í.tlterv~lle é~oit

retr?.nché

&

défendu par des chariors,

par des rroncs d'arbres

,. &

par de perites loges, pour:

érablir les

corps-qe.gard~s,

Jlellus remarque • que lc:s Errut'Íens avoient

de~

li·

vres q_ui C()ntenoienr les cérémanies

qqe

l'oll prati..

quair .

a

la rondation des

'l!illn'

des autels, des tem ..

pies, des murailles

&

des portes ; & Plutarque dit,

que

~omulus

voulant: jerrer les fondemens de la

vi/Ir

d~ ~ome

qc

venir de t•ecrurie, des hommes qui tu•

enfeignerenr

d<:

poior en poinr wutes les cérémonies

qu~il

devoir obf erver

~

íelotl les formulaires qu'ils gar·

daienr pour cela ¡¡ulh re(igieut'emenr

qu~

ceux qu'ils

avoienr • ponr les mylleres•

&

pour

l~s

facrifices.

n~nis d'l~Jiicarna~e

rapparte encnre .. qu'¡¡u tems

de Romulus, avanc que de rion commenqer qui

et\t

rapporr

a

la

(o.nJaeio~

t('lllfl!

vil!!!

1

on faifoit un larri–

ñce apres leqt.!el on allumoir t{es femc au-devant des

rentes,

&

qq~

p.our

f~

pprifier, tes hon1mes

qui

ele~

vaienr remplir qttelque foiJél:ion dans la cérémonie,

fautai~nr

pa,r-deAus ces

f~u'; n~

croyanr pas que s'il

leur relloir

q~elqne

íouillure,

ils pufienr

e~re

em–

ployés

a

.une

ap~ralion

a

laqudle

011

devoit apqor,

ter des Íeqtlmem

fi

rei'pe~uc:uJC.

Apres ce íacrifi'ce.

qn

creuíoi~

une fotfe ronde, dans

laqudl~

on ¡etwit

eníuice quelques poignéet de la rerre do pay.s d'ot\

étQir venu

ch:

~c.un

de ceux qui l\llillo.ieur

a

¡._

cér~mooie,

~

detlei

11 d

e s'érab.lir dans la

no~veiJt;

'<lil/t,

~

on m<!loir le tour enfemble.

·

'

l,.a faCle qui íe faiíoir du c6ré

~de

la

~am.pagn~

:\

l'eodrait ml! .ne

o~

l'on

cQmrnen,~()Ít

a

rracer l'en·

ceinre .\ s'a·llpello•r ch,ez les Q¡·ecs

~Auffo•u, ~

cauf.e

<te fa ngure rond(},

&

ch,ez. les [.ario&

mmtdtu,

pour

la merne raiíon. 4es pn!m.ices &

les différenres ef–

.peces de

ter

re que

1\oo

i~troir

dans

c~~re

foífe. ap–

p.reo,aienr quel éroir le devoir de ceux qui

devoien~

avoir le co(llmandem,ent

<Jaru

la

v·ille.

lis écoient en,.

gagés

a.

dOJJOCf

tollt~ le~r at~ention

:\, pro.curer

&lllC

citoyens les, íecours de la vie,

l

•les

rnainrenir en

paix avec e<>ures les

n~tians

dont o

n, av

oit ra({emblQ

la terre daos.

ceo~e

folfe,

ou

a

o'eo

f.ai

-re q_u'un (eu·l

peuple.

·.

On

coofulto.i~

en

m~me ~ems

les. dieu.x pom: [a

voic

'

.¡¡

i•enrrepr ife leur feroir agréable,

& s'i

fs.

approt.

;J.ve

~

roienr le ¡our que l.'on ch.oililloir

po.ur

l.a mett

re a

eJCécurion.

~P~e.s

rouees ces préc

aucwn

s, on .rras·<Út

l'enceinre

~

ta

no.uvelle

vil~ct

par

une trat·née

de

te_l,'r~ 1,11ancl).~

q_q'ils.

Qono&:o)enG:

d.u'flo.~

d"

l#rr~.P"~"'

Nous,

..

(.

'

'

1

'.

\,

• 1'