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VE

4ie

t•

o:

e:

1

vien de ce que

les

p

iOons

q

i

pca–

•~nf

n ger en-h1ut

&

en-bls ,

ou

daos

lran en–

u

n~

une

pelite

vtfií, '

que u'onr pas ceux qui fe

tien neGt roo,ours au fond

de 1\:

u , comme foqt les

poi!T'ons

pi

es,

ou ceux qui font

ouvcrrs

d"un~

éc3il–

le dure

oo

de

quC'Ique

clpc

e de

croare cartila.,i–

oeuf<!.

11

n' • a

point de doute

que

rre petite

wfiit'

ne

ferve

l

t

nir

1

S

poifli

ll

n

éq

i11ure avec

1'.:

O,

a.

quelque _r.toC·

r¡¡Jcur qa'ib

t".:

u nno:nr,

car

de>

que

cer

"'fiil

d..!v1cnr

plu perite, le poif\on defenfte ,

&

devu!nt par conféquent plu

pl'CJnt

daos

l'eau, de

{orte qo'il peu t alors

y

enfonccr

&

y

refler er¡ balan-

e;

ti

u coocraire cette perite

v~fi;,

viene

1~

Jita–

t er, le poifi'

n

dcvienr pln

téger.

Lors done que le poíffon fait etfort pour d.efcen·

dre au fllnd de l'eau , il peut faire forrir une perite

IJulle d'air.

a

l'aidc d'un mufcte qu'a la

flljlit'.

ou bien

il peor rcflerrer la

•ljsi1

par le mayeo

des

mufcles

d11 venrre

de forre que par-la

íJ

devienr plus perir

~

plus pelanc; veuc.-il rcrmonter. il dilate les mul–

c:lel du venere.

&

alors f:t

fltjii~

fe goofie fur le

champ, &

il ·deviene plu i

féger;

d'un aucre c6té,

comme l'air qui efl renferm6 dans la

'fltúit,

renconrre

c:ontinuellemcnt moins de rélil\aoce de la part 'cte

l'eau,

dont

la hauteur

&

le poids diminuent, cer air

oe ceíle

:~Ion

f!e fe rarétier de plus en plus,

a

mefure

que le poiflon monte.

Quanr

aux

poiflons qdi font toujours au fond de

t'eau, une femblable

•dsi1

leur etl iourile,

&

c'cll

pour cela qu'ils n'e:n onc poim

¡

ou

peur-~tre

fe trou–

yent-ils dans la néceffité de ramper toujours au fond

de l'cau

J

pAree que cerre

w[si,

leur manque.

(D.

J.)

V

as<:nt

J,

·""",

(BotAn . MtJri"

)

efpece d'hplo–

thurc couvcrr d'un cuir rude,

&

que le veor 1ecre

{Llr le rivage de la mer.

La

111fii1

~~~

,,.

efl ordinairement obl ongue, ron–

de

dansIon contour,

&

~ntouff~e

¡Jar les deux bouts ,

m~il

plus par l'uo. que par l'aurre; elle efl compafée

d'une feule mcmbrane tranfparcme. femblable

a

ces

demi-globes qui

~·c!revent

fur la fuperlicie des eaux

dans un te'!lt de ·¡roRe pluie. Cl!tte membrane a deo"

fortes de ftbrc:s :

les

unes circubi es,

&

les nutres

longitudinales, lefqltellcs ont un mouvement de con–

crKlion

&

tl'élafllcité,

Ll

"''.1/i~

Ji

"""

efl vuide, mais cnflée comme un

~aJan

plein de venr; elle

a

11

ton

c,xtrémité la pJos ai·

gue uu

peu

4'eau ,claire que conriertt une efpece

de

c:loifon tendue cornme la

p~au

d'un tambour.

11

regne le lc»ng dLJ' dos

de

la

-ru.fsit

une autre mem·

brane mince

d~ploy~e

en maniere de voile, ondée

fur

1

S

bonfs.

&

femblable

a

une

cr~ce

piHlée. Cette

membrarae fert de voile

a

13

w.fsit'

pour navigcri elle

la foutic:nt fur l'eau tandis que le went la porte lur le

rivue .

·

·

Le

detrous d

la

,,.¡;;,

ell commc couvert

de

plu–

(leurs j.lmb

1

fort counes. r lfc mblanc

a

des vennif–

feaux

c:ntreh~

les uns

dan~

les aurres, & arriculés

par de perit anncaux circulaires, Toutes ces fibreli

Torment des houpes pendantes,

&

tranfparentcs

com–

me

.le cryflal ele rGche.

On

r¡c

f.1uroif dérerminer la véritable couleur des

,,¡¡;u

oa holothures; on y voit, commc d.1ns

des

boules de

13vou

une confnuon de btcu, de violet ·

&

de

rouge

fi

b1~ m~lés

enfcmblc, gli'on ne peur

dtfc

rner

la

couleur prédominólnte. Ces

tJifsit#

~.-au­

ftllt QU

ret\e

de vfolenteS CUifionS lorfqu'oo les tbo–

c:he, paree qu' Hes 'fonr routes couverces de perits

piquans. On trouve c:es

'11tjiies en

plufieurs endroits

lar les bords de la mer, parciculieremeot dans les

• res

fablonncüfes.

apr~s

qu'il a fair un grand vent.

(D

7.1

.

E'5 SIGON

C:

n1. C

MtJrith•l.)

les maréchaux

ap·

llent

aiafi une tunteur molle qul vieot

a

dl"OÍte

&

J3Uct)e

tia

jarret

do

cheval. Voici la meilleure

maniel'e de la

gu~rlr.

y

z

une

aigoille d'arg,mt courbe, enfilcz-la avec

n

gro

ftl, faires-la ropgir par le bour. frottea le

61

ec:

de

l'ougu~ot

de fcarabeus ,

& ,.

patlez l'aiguille

ute

rouge au-travers do

t;,/iig••

de bas•en-baut.

our fa

pa(ler pla$ facilernent,

il

faur auparavant

uper

le cuir avec une. lancertct daos t•eodroit

o~

1

n

veur la faire entrer ,

&

daos celui J'lr lequel on

VCilt

1

fi

ire reflortir

1

apres

avqir

palié

l'aig~aille.

6

z-la

1

liez les 'deux bours da

61

en-dehors, refrot•

le &eton

toute~

les •iogt-quatre heures avec le

mfme

on¡uent

jofqu·~

ce

que le

fil

forre

de

lui-Ole–

il

tooper

te

coit

c¡oa

t:A

eotre les .tcux

4fl–

,.-,.,,

XPI/.

V E S

179

verrures,

&

fans

y

f

ir

aurr

e

c-hofe,

le

ifsig

&

la plaie

e

gu~rironr

;

il

conviene

m~me

d' y

mt't–

tre

le feu , qul n

ll

ne

íeroit

p

s

' reu

; mai1

lorfqu'il

1' ll,

il

n'\' a quo

ce mo,•en qu i puif–

fe }'

rem~Jier,

encoré nc

r

uffir-1l pJ ·couj ur .

VESSIR.

V.

n. (

lernl#

"'Effoy~ur.)

e

mot

e

dit

de

venr que le

f.:

u

&

1'

arr font

1'

rtir ,

lo rfq

tirant l'eiTai , on oe le bifle pas rcfroi

1r

i Ít.>nlible·

ment.

(D.

:J. )

VEST

&

O EVE

T,

(

JuriJPrutl. )

e~

l'a

e

par te–

que) le feigoeu r de"mee le vendcur

d

la po!1effi on

qu'il avoit d'un hérit.lge, pour en

rev~rir

1'

a.:quéreur ;

car

vtjl

lignifie

poffiflit~n,

&

áe-:.

e/1.

¿¿pojfr/i101r;

c'cfi

pourqooi

l'on

de \'roit dire

átvt'j1

&

vtjl,

paree que

l'aéte de

dt't~dl

doit précéder.

·crll IJ

m~me

chofe

qoo

d;fizift"nt

6l

foifint.

Oo appelle

coutumts

áe

vtjl

e

dt'v,¡J

cclles

Jan~

tefquell es l'a cquéreur ne peut

prcndre poCI'elfi0n, fans

y

~ere

auronl<!

plr lt! feigne ur

qui luí donne la faifine op poít effion, &. l'mvellit de

la proprit!ré de l'héritage .

1/oyez

les couwmes de Ref'•

be

u,

Chauny, Laon, Ch!lons, R.eims , R ibermont.

Sedan,

-Ao xerre, C

ambr3y, Beauquefne

&

ci-de ant:

le

mot

CouTUM.ES

o s sArS&Nit.

(A )

VES

TA, f. f. (

Myrlolog.

l

une des plus grande•

déeffes du paganifme, fa

m•

pourrant

~tre

trap con–

nue; c'ell

par

ceere raiíoo qu'

O

vide. voulanc la pla–

cer daos fes

falles,

'hli

die: , dée{le, quoiqu'il ne

., foit

pas

permis aux hommes

de

vous connofrre, •

,

il faur

pourt:~nr

que

íe

parle de vous

,

CeulC qni out pénécré le plus avant daos la reli·

gioo des philofophes pyrhagoricieos-, prérendenr que

par

Vtflt~

il&

eo~ndotent

l'oolvers,

a

qui ils attri..

buoient une ame,

&

qu'ils

honorolen~

comme l'u.

nique divinicé, tanr6t lous .le nom

d~

.,:

,,;., , qui

fi–

gnifil! ,,

toul,

t_anc8t rous

le .

nom de , .,., ,

c'ell-~·

<Jire

l'unit'.

Tt'lle étoir, difent· il¡, la figniñcJtioo

myflérieufe de

1/#11,

quoique le vulgaire

l'adorar

comme la dée(fe de la rerre

&

du feu.

La

fable reconnoit

d~ux

déeíles du nom 'de

Pt/111 :

l'une mere,

&

l':tutre filie de Saturne . .

La

premierct

éroic

la

Ter re,

&

·fe

nommoit tantO t

Cibtlt,

&

tan–

rOe

fa16s,

&

la feconde étoit le

Peo~.1 ;

é'etl cetre der–

niere qo'Horace appclle

.tltrltn

1/tftt~,

en

l'honneur

de

llq::eile le religien ·• Numa bihir un temple

a

Ro·

me, .& confacra

a

fiul

colte queJques VÍt'rges romaÍ•

nes, pour cntretenir fur fes autels un

fe u

perpétllel

a,.fin, dit Florus,

t"etre flamme proceéhice de

l'em¡>ire. vcilllt farli celle

a

l'imiratjon eles atlres.

ut 11J

jimtlllterurn

fllld/

it1m fitlt1'11m,

cuPos imp,rii

jl11mm11 •igilare.l.

A

ociennemment ehcz les Grecs

&

le~

Romains,

il

n'y avoir d'aucre imaie ou íymbole de

Vfjl11 ,

que

ce

feo gard&!

fi

religieufement dans

fes

temples;

&

quand

on

lit

depuis des fluues de

Vtf/4,

elles repréfen •

toient

Pt',/1•,

la

Terr~,

plurót que

P'~/111,

te

Fe

mais il y

a

beaucoup d'epparence qu'on les confondit

en

fui re. Une des manieres ortfinaires de repreíeater

la déeffe étoit ' en habit de inatrone,

teoant de la

main droite

qn

Aambeau ou une lampe,

&

quelque–

fois un

p111111Jit1m

ou .une pctire vitloire. Les titres

qu'on luí donne dant les médailles, & fur les anciens

manumens, font

Ptft•

l'heureufe, la mere, la fainto

l'c!ternelle-,

&e.

Nous avons parlé de fes

temples.

&

nous nous érendrons beaucoup· fur les veftale1, fea

. prl!trefies.

Le colte de

f/,{14

&

du feu fut apporté de Phry..

gí.e en ltalie par

~née

&

les aurre1 tro·ieo• qui y abor–

ilerent. Vir¡ile obferve qu'Eo&!e av1nc que de fortir

du palais de foo pere, avoit retiré le feu da

foyer

fJCré .

\

.

./8ter,tl"'f*' •tlJtis 'ffirt

fmltrt~libul

Í4nt111

.J$neid. /.

JI.

Auffi chaque partic

ulier p

rir-il foin daos la {uire.

d'entretenir le feu de

Ptfl.ll

i

la porte

de

fa maifon

¡

& e'etl de-la, felon

Ovad<!

, qu'efi venu le nom de

'IJ~{Iihll(~.

Quoi qo'il en foir, les Traieos

&:

les Phry.

gien.s eux-mfmes avoient

re~u

le c:ulte do feo

des

~acres

peuples de I'Orient.

Le

0010

de

Y~flll

eft

fyuonym~

a

c:eloi du

(11#

IP–

pellé par les eirecs

we,

11111t11tti tifiir•ti'"'' ;,.

f/,

par

les

Chalct~ens

&

le~

anciens Perfes,

Av,¡/•.

Ceft autli

(aos doate,

fi

nous en croyons le f.¡vant Hyde, ce

qoi eogagea Zoroaftrc de aonner

~

fon fameuz livre

far le calte

du

feu • le nom

d'A•eft••

c:omme qui

.4iro•r,

lii~ITM

t/tJ

f~t~. ~D.

J.)

~

/

l.

·.