VER
le
vcc fu
C'e ;
mais la d "ffi cu é d
1 chofe,
e'
e
q ue
couc ell relJtif ,
&
n'ell qu'unc afrJJre de com–
p ar1ifon ; celle e mp fi tion
e ra e cellence dJ n5 un
Ji
ur, qo'on n'o(e ro Jt
nueprendre daos un auere.
1Jis,
me dira-c-on, en
fui~anc
le
m~me con llr~ c
t ions , n'aur -c-on pa
cou¡our
le m
!f1C
four ?
]
en
c onviens
mai
ce
four n'efl pl
cou¡our
d~n
le
m~me ~t
'e ; en vieilliffan r ,
il
perd fe
qudlité .
.l?rs
un arcille habile obfer ve le
phtnomenes _avec
lo ~n,
c herche
en voi r la raifon ,
&
ei che de
le
condu1re
e n c0nféquence.
Lorfqu'on emploie du falin ou
il
a beaucoup
d e fel
neu ere
il faut une chautfe bien plu
force
p r la néceaité
de
d tlli er ceux -ci, que íi
l'alkal~
avoic
ité b ten pur ; il
3
une infini cé de nua nces qut s:ap–
per~foive~t
par l'expér ience ,
~
_de pemes arcenuons
q u'il efl tm poffiblc de rendre
tCI.
Lor fq u'on compa re e n Conde,
111
dira · c- on, íi la
chaux faic jau ne, le
verre
doi c b ien ceni r de cecee
couleu r, pui f.:¡ue de cecee maniere il
a pl u de chaux
q ue de co ute au cre, vu la bafe calc:!ire
de
la foude.
O n remédi e .\ ce c inco nvéni en t en melan t de l'azur
a
la compoJicion. La chaux fa ir j:t une, !'azur bleu ,
l'un ion de ces deux couleurs produir
le verr,
&
cecee oouvelle noance écan t cor rigée par la manga–
n efe,
le
r erre fe crouve
a
un afl ez bon con de . cou–
Jeur ; il ne fdut pas meccre beaucoup d'azu r; 11
fe–
r oí e
a
craind re que la nuance oe m e rrop fo rce'
&
c ecee coul eur ell fo rc Jitlicil e
a
di ilipe r ; une once
p ar po r fuffic .
V oici des exemp les de compoii ci o ns
employées
daos de ux fours
1
done
l'un ch1uit it mal ,
&
l' au–
tre chauffoit fo rc bt en ; da r¡ s le
pn~ m i e r ,
on. campo–
fa pendant qu elqu e rems dans
ces
proporctons
240
p . lalin, 300 p. lab le , ;Jo p. c haux,
2<¡
onces man–
ganefe, 267 p. cal c in.
Avec
cecee compolírion , les
affi nagc-s étoien r longs '
&
l'on
~o ndotr
avec peine'
~ uoi qu'i l
y
elle plus de fa lin qu'i l n'en
auroi ~
fdllu
pour pe u q ue le fou r eOt pQ chauffer. On augmenta
)a dofe du calcin de Joo p. fur la
nH~me
qu anrité des
aurres matie res; on n'a ugme nta
~as
la dote de la man–
ganefe, paree qn'ell e ne fe diffipoit pas au(Ji aifé–
m en r qu'on auro it defiré .
Cerre nouve ll e compo í.tion de 300 p. Cable,
4 0
p.
chaux ,
240
p. iali n,
2 c¡
onces mangdnefe,
367 p.
c alcio, par ut avoir aflez de corps po ur fourent r une
aug me nrarion de chaux,
&
d'a illeur¡¡ la chau x éeant
une fub!l.ance albl in e, ne pou vo'it pas nuire
ii
la fu –
fion; on com ora done de cerre manier e
240
p. fa–
Jín . 300 p. Cable, so p . chau x ,
2<;
onces maoga nefe,
367
p. calcin.
Toures ces compotitions
firent de bed u
vt-rre;
m ais on va voi r combie n elles fonr différentes de
c e lÍ es done on fe lervit dans le four qui chauffo it
b ien.
La hon ne ou la m.luvJife chauffe contribue beau–
c oup
ii
la bonne fabncari
on; le travail efl b ien plus
p rompc, plus fui vi, pius
fa.risfaifa uc,
&
les phéno–
m enes plus
aifé~
ii
obler'v
e r par leur régul arité, ' lórf–
g l,le l'o n a affa ire
a
un feu vio le nc. Le fe rvi ce d'un
mauvais four e A: roujours ruioeu x, quelque foin que
fe donoe l'artifl:e pour en tire r tour le partí po!Tible,
m eme lorfqu'il réu ffir; paree ·qu ' il mer
infinime nc
pl us de tems p our fai re le n1c!m e ouvrage, que s'il
avoir bon fe u ,
&
confequemmenr beauconp plus de
dépenfes.
Voyon
les
co~potirions
de la
rtveiJJh:_
(x)
du bon
four. Les prcm1eres furenr de
1.n3
p. lalin,
2 8 2.
p.
fab le, 33 p. chaux , 293
p.
calcin,
&
19
onces
manganefe . S' appercevanr que le four chauffoir af!'ez
p flur fondre avec moins de lalin, affiner avec moins
de calcio ,
&
difliper plus de manganefe, on compo–
ü
avec
2 02
p . f.1 lin,
282
p. ía bl e , 33 p. chau x,
2 8 2
p. ca lcio,
22
onces maoganefe. Ce fue par les
m~f!1 es raifoos de facili té de foore, qQ'oo diminu a e neo–
r e le fa lin,
&
l'a ·f:mce qu'oo avoir
ii
diffiper la rn an·
ganefe , en fir aug rnenter la
do (e.
On compofa fu r le
p ié de .
200
p. íali n, 3ro p. ía ble ,
H
p. c ha ux·,
2 81.1
p . cal cm ,
&
1.4
onces manga ne fe. Le faur vi ne
a
di–
m inuer de force, on
dimiou~
le fable, on au gmene1
le ca.lcin
~
oo rendir 13 propon io n de la ma ngaot"!e
relattve a ces nouveaux cha ngemen . -
O n ftm t tres-bien que l'on auroi t fai t une fa crife ii
l'on avoit trava illé daos le premi r four les campo,
1irions de
~elu i - ci,
&
_réciproq uemenr, car cqmparan t
les deux cd-có é, ou le fa bl e efl en meme do ft! .
(¡e)
Rfveillíe ,
tems de
la
!lurée
.d'qn
!o.ur,VER
Premier four
•
Calcio. Salí o. Sable .
Chau
.
~hoganc(c.
36
...
240 ... 30 0 . .. 30.• •
'-'i
an e .. .
Seconde fonr.
9 f l
p.
7
oac.
poi
do
total .
h6
p.
ODC.
2 8 2....
zoo .. . 3oo...
33· ·•
23
onces ... ./
poidJ
total.
D ans
le premier fou r ,
.¡oo p. fa lin n'auroient
p1
fond re
3 00
p. de Cable,
ao n'auroi t pO affiner avcc
fi peu de calcio.
.
.
.
.
V oi l ~
rou t ce que 1e cra1s pouvo1 r dtre fur c-e t ob–
jer:
la
relarion
?e
l'érat du four ,
ave~
les
proporri~n~
des nurie res, JettJnr ranr de
aaue
r
ur
e
erre partte,
&
y
ay.111t , comtlle on vi e ne rle voi r, ran r d e
c~m
b inai fons propre
a
faire d u beau verre, en
lu ppof~n t
qu 'on air eu routes les atrenrions néce flaires pour les
calc ina ti ons .
L 'Jél ian de réu nir
&
m~lantter
routes · las morieres
prorres
a
fai re du verre, e!t connue
fous le noQl
d'a.f[emblage ;
ainfi
affo'!~bler
ou
foire fa.Jfomblag e,
.ti–
gmtie e n re rme de métJer' me la
&
réunlr les 1113tle–
re
n~ce (J Ji res
a
la COQlpafi tio n
dll
verre,
Lorfq ue l'aflemb lage e!l.
fait, on
fait
fubir
a
la
compoíition l'opéra tio n de la fr irre qu e no us all on
dérai ll er, ain li qye les fours ou elle fe
fair,
&
les
ourils employé
a
la faire. ll eilnéce fl ¡i re de
pl~ :er
ii
ce cre d t'fc ript io n d'au tant plus d'a erentJOn, que les
fours
a
calcine r
les fels
&
les caflans' font les mé–
mes que ce
uxque nous a llo ns décr ire .
·
Ce qtte c
'e.flqtte (ritter,
&
Ja
conflrttflion des
{o11rs
J
fritte .
L
'opéracion de
fritter
cnntifle
a
faire tuh ir
aux matieres affemblées uae calcinario n généra le
&
pJ r–
fdite; c'efl pour ainli di re, la perfeélion de ro ures k-;
calcinarians parrieulieres, une récapirul ation dt>s cal–
cinations anrérieures,
&
íi l'on veur me pafl e r le ter–
me' elle e l dellinée
a
metrre les macieres an memo
ron de calcinacion. On fenr combien cecee o péra t1oo
efl uril e; par elle toutes
les p1rcies hétérogenes q ni
fe trouvent
vol a rile~
anr occalion de fe diniper; ain f¡
c'efl
a
e lle qu'on doit l'entiere expullian du prínci pe
co lora nt,
&
conféqu emme nr la bell e coul e ur des g la–
ces: c' t fl . aufli
a
elle qu'on doit le mélange p3r(¡ Ít
&
intime des marieres qui conflicue nr le verre : par
elle la manganefe fe répa11d daos roureli
les parr i s
de la compolicioo,
&
acquiert une forre d'adhérer¡ ce
a
ces parti es, qui la fait entrer dans la compofit ÍO!l
du verre; car
00
a éprouvé qu'ert me lant la man •;a–
nefe
a
la compotirio n apres que cell e-ci avoit écé frit –
rée,
&
l' expofa nt
a
la fulion fans fai re íubir
l 'op~ ta
rion de la friere
a
"la
ma nga nef~
elle- n1c!!n e '
la
fll"'h
priécé volarile de cette derniere mari ere e n
occ3
J~ n., noic l'é va pora tiun ava nr qu'elle pur le mt'! le r an x p.Jr–
ties du
verre
&
les colorer;
d~s-lors
l'elfe t qu'o¡¡ en
arrend oit fe rrouvoit nul.
La friere ell une . opération indifpenfable, co :nmc il
efl évidenr par les avaorages qu e no us venon s de lqi
reconnoicre.
ll en efl un cependanr, c¡ui ,
qu oi qn ~
rres- contidéra ble, n' en enrrai ne pas la né cetTieé: c' d l
la perfeélio n de la calcinarion . ll efl cerrdi n que l'on
auroir cette raifon <.le moins de fai re des frier es ,
(i
l'an rendai t
les calci na rions particulieres
aufl i -b i~ n
fa ires qu'il fQr poflible; mais d'un
~urre
<. (l té , l' atren–
tion
pa : ric~1 li ere
&
fuivie qu 'il fJudt oí r a va ir po ur
la ca lcmarton de chaq ue O\ atie re en parriculi e r, 1
~pand ro ir bea uco up d e minut ies dans une hefo<Tn t' qu i
en ell déja aflcz pl ein e par elle·mt! n1e ; en cor; cour- •
roir-on le rilque d'avoir des calc inarioi1s iqéaa les ,
&
conféquemmeor de faire de mauv .Jis
ouvrag~:
qu ll·
ques g la ciers <JUÍ OOt
V
ulu
re difpe nfe r de frirt er,
om écé ob li!{és d'a bahdon ner ce p roje t, ne le
r.:m–
pltfl ant qu ' a leu r perre ,
Nous diro ns d'a bord un mo r de la manier e do 1r
fe
cGm~orce
la compoíirion loríqu 'on la c hau!fe ,
dt'~
llrÓCdUtJ ons av ec le!q ue ll es oo la. chauffe , des qu¡ –
l l t~s
&
propnéc~s
qu 'ell e acquierc par la fr ieel?; co–
Íul_e~
nous
d é~ nro~s
le¡¡ fours
a
friree '
&
l'emploi des
ouell s néce!lat res a fritter.
Lorfqüe la fri ere e!l enfournée, il ne faue
['35
(¡¡j,
re ép rau ve r touc :1-caup un fe u viol e nt ; re tte cor!–
duire
~xpofe ro i r
a
l'accideor de la fu lion nc¡ ueure . On
~h~ufte ~ ~ ~~~
d' abord.
f~Ji blemeot
pour donn e r le
H'
~
a 1humld ttt: de fe d1fl1per len remc nr ; la fr iere fu r11c
&
s'amo llir, c'ell dans cer inlldnr q u' il
(;~u
e
la
r h–
muer
avec
force pour l'em pt!cher de de ve nir pl u\
molle, en aidan c
~
l'évapor:¡¡tion de fa n
bum i d~t~ ~
lo
d.