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VER

Si l'.on adapte un rebord

H L M N,

fi.! ·

d'u!'l pié

ee ha ureur

a

l'entour du coffrc,

éc

a

fa parrie fupé–

.rieu re, on forme

ür.~

cháudiere donr le deffus

~u

coffre fa ir le fond.

'Si

l'on cloue des toles

P

.O

au bas

du coffre

&

tout-a·l' eAtour daos une pofuion cli.ver–

-t;ente, de maniere qu'au

ha.ur

du' coff're, la di/lance

Q

O::;::

diX'-huir pouces,

cette

no_u.velle ·partie de la

mach ine s'appel le fes

aUe¡.

Le rifar

emp~<;h~

de

co~tinuer les atles

au- devan~

dl) coffre. On do!t le,s fa!–

re

monter

a

frez haur .pour que quartd elles font p,le1•

,nes d' eau' la ,doueure qui joint le record au coff're'

puilfe étre rnouillée,

&

q

n 'elle .nc

fe ' reílen;e pas du

mauvais e.f,fe t du feu. ,Qn

foutie.nt

le poids

~es

a,Jles

.par un,e

ma<;onn~rie

PR

O.

·

- V

t•ici l' ufa

ge d

e

la rha c.hine que nous veoons dt!

de<-rire

.Oo

m.et

a

d itfoudre

dao,s

les a)les; lo.rfq.u,e

reau e,ll

quali,

fi~e'

9"

,1¡¡ trejerre

dan ~

la chaudi,er.e

pr~:tiqu'ée a u -deffus du c olfre , oñ elle s'évapore avec

all ez de

(acil~t~,

&

d'ou

on

l<r fait pa(ler

d~n.!

u,nc

'chaudiere de réduélion con!lruite

a

pa'tt'

&

p.lacé.e

a

cé'ir~

d.e

Ja

grande machine.

Le

re!le de la

maoc:~u~re '

ell comme oou,s l'avon,s indiqué pour .f.'alitre ma-

niere d'extraire :

·

·

··

"

· ·

'· On 'me 'permettra de fair.e fen,tir .)es

Í(lcon.véni~ns

de ·cette

mac

hín~ , d'a pr~s

l'ufage a!fez long .que J'e.n

fait,

&

les

obfervatio.ns

les

'pt~,~,s

'exaGles.

J.:~.

Une

r elle r,nachine

dl plus cl;le

r~

.que ,tome autre' vu la

:qu~nti té

de

f~r

o.éce,fi aire ·

-~

fa

~onfiru&ion.

:z.-'.

S.'il

~rnve

un acc1dent a une par.tle

~uelconque-

de

1;¡

rnach ine, ,toutes les

· aur~es

tu'i fdnt liées , de manie.·

te que

i.'accid~n.t

d.evien,t comml!ll

a

toutes'

&

qu'

elles font

tbut~s

également hors de iervice. 3,'1. Il

ell ·impollibJe d'obt'eoir

de

la Je(Iive el aire dan,s les ai–

·Jes, p:trce qu'

ell~s

c,hauifeQ.t prefqu' auili fqr.c qu·e

l'éva po.rante. On p

eur a

la

vérit~

remédier

a

cet in;–

convt<nient,

en

r'e¡~

~era.nt

ll

in,rérieu.r du coifre du

ct,.

.té de.s ailes d'.une

ma<;o

nneríe ; inai_s ·autre difficulté;

{!

la ma'chine viene

~ pe.rd.re

fon eau, commer:Jt le

f abricateur au·

.trilve.rs de la ma

<so nnerie , jugera·t·il

d~J

Jieu

par

ou pe

c,be fa

m1chin.e,

&

de la raifo.n <)e l'ac–

cidenr?

4~.

Lorfque

la fou tle e!l dépofée au

fond

pes ailes, con.unent !:en rirer au-tra.vers t,l'un :v·aJume

,d'ea u·, qui e'll plus· confidéraJ>Ie

a

meíure

qu~on

.ap–

proche du haut,

&

qui par l'agitario'n qu'on

tui

ím,

pr ime, fait tomber le plus

lü u~e nc

ce qu.'oo a,voi.c

déja pris daos la pe 1 ? On peu t,

a la v

ér ité,

dirni.~

'nuer le fe u,

&

laiíler l'eau des ai

l.es pl.us

bafl e; alors

,on n'a

d~a :.Jtres

.rell ources, pour

em pc!ch

er la machj–

ne d e íe

g~ ter,

que

e

Je dili georer l'opération,

&

de

.chercher pl'us a la

f.ai

re vire' qu'a la faire bien.

Que lque foin qu '

on

ait d 'avoir des in!lrumens ada–

ptés par lel)r

fqr rn~

a

u bas des

~i les ,

pour pouvoir

f o uiller par-tc!Llt,

_&

de dét;Jcher la

ft~uqe

du

f.or

¡q

a vec· Jes ou nls p¡.:¡uans,

on

ni'!

laproir la tire

r rou

$e bien e.xaélen¡enr.

&

~e

qui .

~ n

relle'

a

force de

fenrir l:aél!OO du feu,

re

coag ule' fe durcit'

&

em·

p ec- he l'ea u de toucher le fond des alles

&

le

b~s

au

e ff::re ,

ai.). fllOf.,en de qu o i il ell

tres -difficile

.d'em–

pc! cher'

c'ett~

parcie de l'e cal cio er. On fe'ut tres· bien

q ue

li

l'oñ veur f.aire ulage de

cett~

machine, on

1e~;a

óbligé_ de

ha~ffe ~

te

terrei~ tou~-au-fQUr

pqur

pouv01r fau:e le lerv1ce ;

autr~ment

quatre

pi~s

efe

coffi-e

&

un pié de reborq

f~roient

une hauteur

a

laq nelle aucun homme l}e pour roit

~ravailler:

·

·

Y,gici la defcriprion

d~4ne

troifieme ·msniere

d'ex~

traire, meiJieure!

a

rtlOO ljVÍS, que Jes deUX précé:

~emes:

elle

o:~

¡jucqn des i!rconveniens eje la

fecon~

de,

&

l!ar elle I'C?pération e!l plus

parfait~

que par

la prem•ere roachme,

&

le marc de ·foude moins fu-

jet

3

conferver encare des 'iels.

.

Soiepr _A

A

A

B ,

fig.

~.

P./.

1!.

quatre

~ha¡,¡~jeres,

done

tr!:>IS .

A, A, A'·

de quatré piés lur quatre piés,

&

B .

dt:

<;mq

&

de\111 fur qn atre,

~

toures d1u!l pié

~ q u111~e

p,ou('es de_

profond~ur., difpof~es

fur: poe

nl3 ~nnene

conflrUJte en gradi n, ro111me dans la

PJ.

11_1:

avec la _différ;oce que le

fouro~~u

v.a

de !a pre–

rnJ,ere

~haud1ere

a la quatrieme · fa!l$ féparí!tiop ,

&

guau hep que

1!!

fopcj de

.ti/

foit au niveau

du

bord

. ele

B,

il

~fi

d'epvirqn qu atre

pouce~

all ·deftus .· De

!=ette

mam~re

le marc; 'de foude fe

trouv~ pi!J~

has

f~Ue

Le$

robme~s' ~

pn

~·a

pas

a

Cr<li(ldr:e qu'

il

en

paffe av ec la leffive . La' chaudiere

B

ell éleyée fur

f on fouJ:n ea u de

treo~e p~uces

au•de ílu's de terre .

La. hanrenr des

bqrd~ d~¡¡ c~audieres

A

regle

l'él~vatJon . des

ma<$OI)O~rJeS,

furtelqueJles elle.s font pO·

fées; a1nfi en leur fuppofant a toutes un pié de bord,

P?"t

quatr~

pouces

fonr_

au-deflus du

bord

de la chau–

~~~re

mféneure

i

~ ~

lei_f.a qe

tr~pte

·h9.it

po~c~s ~9.:

V E

R.

dollus oe

ter.re;

A

2

fera élevée de quarante-tix

poli~

ces,

&

J

3 de

cinquante-quatre. La_

ma<5o~nerie

¡t

íix piés de large tandjs _que les chaud1eres

n

en ont

que quatre.

.

.

,

On pracique

un

rifar de d•x-hurt pouces en

):!

,

¡t

u~

des b'ours du fourneau, fo qs la chaudiere la pi us

baile qui'fert

,d~é~¡:¡poran ~e,

fig.

1.

3

&

.4·

.Le líe n

du .feu n'9.ccupe que 1¡:¡

long ueur de

J¡1

cha

ud1ere

,a,

~

on

y

forme un cendrif;r de

mt!~e

lar.ge

~;~r.

que

ie

tifar,

fig .

2.

corpme daos les

macbm~

s don

n_l a été

quellion ci·deftus, pla<.Sant le barreaux du t1far

(l,

1,

a, a.

· La

P,f·

a.

exprime

la

maniere dont ell: cooll,ruit l.e

rilar d.rns ·!'io.réric:ur du fouroeau . .La

ma~Qnoerie

ell

a

plomb de

b

en

e

'

de la

,h¡¡ut~ur

d'U.Q tJié,

&

,elle

va de ·

e

en

J

join'dre le bí>rd de la

.c~au.diei-e.

La

fjg.

~-

nqus faír .conoolrre la

C~!Jll:ruélion

<,!u

fqn rneiw

fou~ le~ c~aud(e res

A

l'exrrémité

t

du

rifa r on

forq~e

uu petit n .·.la,is

l

f

de fix pouces polll"

r~rmi11er

' le

t í(ar,

& de

f

oo ,conllruir en ma<5onne•

rie

en

talud

fg'

dans la vue

de;:

climinuer la

capaci~

dg fouroeau,

&

de dirig_er

la chaleur· fous let

cha.udieres

A.

Le 'qtud

f

g

e~

tef que

g

h

::::

f

i

•.

c'ell-a:dire 'que ' la dillance du t'atvd

~

la chaudiere

!)

,

efl: la ml!me que C.elle

du

,talud

~

l¡1

chaudiere

A

3. 0•.1

v.oir en

J

I,JJ:l

.trq\)

d',en.yir<?(l .huir pquce.s

rur chaque face' pratiqué pour falre courant d'air.

&

auquel

i.l

t)e fe,roit pas mal d' adapter .une c.beoni–

riée .

~rJrfqu'9 n tapper~o ir

que' le feu dev ienr trop

fort fqu s les

cpau~ i eres

4,

on p,e¡¡t le modérer au–

t,al}.t qu'qn

ve~t,

en bouchant le

trou

J,

au moyen

d'UII<! foupape p¡treille

a

celle de la

P,/.

JI/.

O n V,Qir,

daos

lafig.

la difpoGtion de

,la

ffi:J IJ'IIII1erie

a

l'ex –

t.érieur du

cóté du

tifar.

' Quan.c au

f.erv.ir;

e de la m,1.<?hine, l.e voici .

Ütl

faif

1¡¡

d

rffa lu

rlo

n "d aos

la chHJd iere

4

r,

&

l'éva po ra–

t)on

dJ.os

.la chaudie'i-e

f! .

Lorrque la feconde a é cé

diU

oute e

n

4

1,

on

la fa it pJffe r en

A

2,

qu on lui

(ait

fub.ir

une nouvelle di(folótion;

de

.ti

2.

ell_e palle

en

A 3, o

u on la di(Jout encore .

~o rlqu'elle

forc

de

A

3. on peut la jer.rer

l ~ns

courir rifque de la

moindre perre . Touces

ces

OP,érations n';¡longent

P,OÍllt le tra,yail, & o'entrafneflt pas

a

plus de dé–

penf'e. Elles

l'e

fonr , pou'r

ainG

dir.e,

a

fe u

&

a

renn

perdu ,

l 'é~traéliqq

Í'Qlll.e en enríer (ur

les ch¡¡udie–

res

f1

1

&

B,

el les doivent mEme traniller plus

vr~

te que de

ro

u

te

~t,me

ll)aniere. Au-Jieu .de faire

llJ.

ddlo lutiq n avec de l?eau pure

&

clai.r.e, on

la fai t:

avec !=el)e qu'on prend dans

la chaudiere

A

2,

qui

ell bien piUtór iarurée, ayanr 'déja les parties

falinc~.

dont elle s'e!l ch;Jrgée daos

le~

chaudieres

A

2

&

A

3:

ainfi

A

3

e!l la ,feule qui repive l'eau pure d es

bai"-:

fins

D.

L'eau de

4

'3

fait la dillolution de

4

2. ,

~

l'eau de

A

2

fait la difl q lutiqn de

A

1.

f_.e terrein doit c!tre difJ>ofé avec Íoin

,iiU·~OUr de~

c;~~u~ieres

.ti,'

A, A B,

faps quoi on

Ol!

pqurroit

trava,ll er

d~n s

les chaudieres

4

2

&

41,

ce~re

der

7

l}iere lur-rquc étant

a

quatre piés & demi de rerre.

La réduqi q n fe fait <fans quatre cqaudieres

e;, (;,

e'

.e'

placées fur des

fou rneau~'

dont

Ql'!

voic l'elé–

vatlon du

c~té

du

~!far,

fig.

~ .

On fes

~hautfe,

com,

me dans la (ecoorie méthode que 11ou5 avon$ don–

o~~,

&

qo

Y.

J>ratiqu~

des petites cl)erpinées ne

fQt~

e;~

que des

hmple~

oqvertures'

a

l'oppofite du rifar-

lJ,1wus

~e!}e

enf'Ore une. méthode

d'e~tr¡¡élion ~

<lécnre

1

ma1s comme eile ¡;:x1ge quelque connoitlancc

de la l'uri6cation des iel$, noqs allons coinmencer

par en di re un mot. .

.

. . .

.

P.ur.ijier Je,s fl/s,

ne P,eUt erre

autr~

chofe que les

p.river

d~s

parries

~étérog~oes

q¡fils CO!Jtiel'!qenf. llf

ne po;:uyent cootemr q4e du marc de fou<!e , 'des

ft;ls

ne~mes

qu une trqp

gr~11de

·quanfité dé -príncipe

cplprant .

Pqur

en féparer le m¡¡rc de fopde, il n'y

auroit qu':l' leur faire

fu~ir

i:me nouvelle d illolution.

Le_

n~arc

de

fqude fe

~~pqferoit,

'qn

·d~cant~rqit

l'e11q

cla1re,

~

o_n

l'~v¡¡porerqit.

Ce q1oyen

~o

ubleroit

l e~

d~p~nr~s; ~mfi

rl

n'y

f~4t

pas penfer. On doir fen–

l~men~

!kner d'_exrraire avec tant

d~e'!a&irude, qu' i~

11e fe tro uve porut de marc de fqude combiné avec

le fel ;

011

du-mqins qu'il 'ne s'y en trouv.e que c'res-peu .

Je he ,vois pas_ae moyep

de

féparer

le~

fe'ls n<!u ;

rres

~~

1

;t~~<a l1,

'' ce olefi

1~ f~fion.

pouv¡¡nt, cpm..

me

1

alkah, entrer daos la conll ituríon du ver're

ils

fe manifellent au-dellous du creufet fous une fo;me

liquid~,

&

\JO

~fl

ll! matrre d!!

le~ ¡;nl~ver

. Mais

~om~e

daos cet inf1ant il n'ell plus tems de

peníe~

\1

pun~er ~~

Í!!l '· qu,e

<f~_i qe~rs l~s

fels

neucr~~

ne fe

~~lant

pas

a

fa iubllance

du

verre, ne pepveot nuire

·

..

· ~- fa ·

'