1'J
U
p
E R
0
u:
377
}out ce
qu
'il leur
j
aut
j?our
les en–
tretenir dans leur pare.J/
~.
Apres
tout
il reíle
a
f<¡avoir s'i
feroic
a
vamageux
a
toute autre na–
tion de
I'Europe
de po!féder
les
Etats des
E
fpagnols
en
Amérique,
&
fi.
les autres Pui!fances de
l'Eu–
rope
enfemble fouffriroient qu'ils
pa!faffenc en
d'
autres mains.
Car
011
croit d'un
até
que l'acquiíition
de
tant
de biens rendroit la con–
qu
"re du
reíl:e de
l'Eu,
ope
~ifée
a
toute autre narion qu'aux
E
fpa–
gnols
,qui
fonr
obligés d'en dépenfer
la
meilleure pattie , pour
fe
procu–
rer toutes les commodités que Ieur
orgueil
&
leur molleffe leur font
deúrer ;
&
il feroit
a
craindre de
l'autre que la meme caufe ne pro–
duisit
fur
tout antre les memes
efFers;
&
que relle nation qui
hé–
riteroit des richeífes des
E
fPagno!s
>
n'hérid.t en m "me tems de leur
molleffe
&
du mépris qu'ils on
pour les arts.
F I N.