')8
DESTR.UCTION
pays
meme
les
plus
éloign0s,
tout
ce q·1e le luxe ou la vanic:é peut
invemer, a
deífein d'en
ret:irer
en
écbange une partie
de
leurs
tréfors
immenfes.
Mais cette belle perfpeétive dont
la
perfeél:ion
a
voit
été l'ou
vrage
de
d
>
I
I
tanc:
annees , etant en un
moment
réduite
en
poudre ,
n'a
que
trop
tot
prouvé
b
fragili
e
&
la
foi–
bleíle
des
chofes temporel les. Au–
cun
récit , quelque touchant
qu'il
puiffe
étre ,
ne peut
infpirer
une
idee de
l'horreur dom
les
fpeéh–
teurs
écoient
accablé~
a la
vue d'une
pareille défolation, on ne
peut
com
4
prendre
jufqn'a
quel point ils
en
étoi~nt
touchés.
Ces
rnalheureux
habirans en
écoient eux - rnemes
étonnéi;
fans
le pouvoir com?ren–
d··e. On
en
repre
idroit
done
en–
vain ,
non
fen
1
em"m de
dérni
ller
un
{i
grand
déíathe)
m1is
rneme'
de
fe
voLdoir fo rmer
une
id ~e
de
la
defl:ni8:i0n
qui
(e
pre en oic
a
la vue
de
toUS
cot
Is.
En
eftet'
quel