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Con tributen :mrre chofe, qu'en ce, que produifo'itle ter.;
toir,
foil
y
auoit,de l'or, qu'on paiaft en or: fi de
1
argenr,
e·n argent, ou en cotton,{el, beftial,& en toutesautres cho
fes que 'le pays produiét
11
cómanda toutesfoys
a
plufieurs
pays
dop~ier
en or,ou argent, encor' qu'ils n•euífem aucu–
nes mines de ces rnetaux)
a
fin
qu'tls trauailla·ífent,
&
em–
ploiaffenc leur efprit
a
gaigner cet or )
eo
nourriífanc des
oifeaux,ou cbeures,ou p<i>rcs,ou autre befiial,ou bien fem–
plotant
a
faire de la foie',& puisvendre leurs nourritures,&
labeur,en les tranfportant aux autres villes, foires, ou mar–
chez,menans auffi ou du boys,herbes,grain, ou autres tel–
les chofes:voulant par eela Lagafca,qu 'vn chafcun Paccou–
fiumlft
a
gaigner fa iournée en trauaillant)
&
feruant aux
maifons,
&
bouttiques des Efpagnols,
a
fin que peu
a
peu
par cefte vok ils aprinfeot leurs coufrumes,
&
chagea!fent
leu~s
rudeífe,& au.frerité
a
v-nevie humaine,doulu,& cbrc
.fiiem)e,oubliahs leur idolatrie,leur yurongnerie,& vie bru
talle,a laqueHeils ('emploioient du tour,& de corps,& d'ef
prit,demeurás a
u
refte
en
p~
rpetuelle oiúueté mere de tous
1naux.Lagafca feit done publier cefte taxe au graod cóten-
1
teme
m
des Indiens,qui
au
parauat ne dormoient,ny repo–
foiéc aucunemét penfans toufiours
a
Jeurs ta}OODeurs:ou
f'ils dorrnoiét,ils ne faifoientqu 'y
refuer.~nt
a
la peine,
illa feít telle, que
íi
les Indiens dedans certain ternps de
l'année,& vingt iours apres ne paioiét leur tribut
&
impo–
fttion,ou
fi
ceux,qui auoient quelque departernét
a
la char
g~
de paier
al'
Empereur qoelques penfion ou rente fuiuat
la coufturne,eftoient negligens
a
paier,ou ú ceux, qui ont
des vaífaux,ou font commis
a
leuer le tribuc,receuoiér plus
que ne monte le tribur, ou la peine, ils paieroient-pour la
premiere fovs quatrefoys aurant:
&
pour la feconde,
ils
perdcroient feur bien, leur
fief,
!eur eftat,
&
departement
qu'ils auroient.
,
Combien
Jejjmuli,t
Lt!gafca,& le trefor
<jU'
il
rlff[embla.
(hap.
189.
'"""Vand Lagafca arriua aux Indes,
&
qlil'il entra en
~la
villedu Nom de Dieu il n'auoit pas plus de
400.
ducar . Mais
íl
emprunta tous les deniers , defquels
il
<Cllt
affaire pour la guerre qu'il eut
contr~
Pizane) de ces