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GFNEltALE DES INi>Es.

101 ·

.ta~ilianS ~or

peur trhafcun tOUS les ans,

&

qu'~utremenf

ils ne tiendroiem plus l'audicnce tant que dureroit

l'an

1544

.Ils haíifeient a

u

comm~ncement

les preces qu'on fai- .

foit touchanf les Indiens,mais depuis que le Vice- R0y fut

prins.ilsfaifoient bien le éonhaire comre l'Ordonnance,

&

volonté de l'Empereur,difans qo'ils ne pouuoiét deniei

·iuftice

a

qui la demandoit •

Ils

prindrent

a

'Blafco Nu–

gncz tous fes papiers p@ur fayder de ceux qui parloient

par les Prefidents; & Auditeurs.

~nd

Blafco fut prins

il de manda le guidon R'oyal ,. par- ce que

il

ne pouuoic

cftre porté que

p-ar

vn Vicc-Roy;&

C~pitaine

gene.ral. Ce–

peda luy diét qu'ilen

auoi~

affaire pnis qu'il oftoit gouuer–

neut,Preíident,& Capiraine general.Blafco efcriuit teut

ce

.qu.e nous auons

e

y

deífus recité

a

l'Empereur. Les Audi..

teurs

me\~es

ont

_confirm~

beaucour de

c

~s.ch

~fes

par

l~s

fautcs qu 1ls on fa1tl:es, Gotnme centtent

1

luftoue.

lJs

dt- ,

foient qu'ils ne pouuoicnt fupporter le natQrd terriale

de

Blafcó Nugnez.,qui toufiours nc

fe

pouúoit contenir, qu'il

11e

Patraquaít

a eux.de

parolles haucaines,

&

fup·erbes.

lis

f'excufoient alfez de ne l'auoir iamais faiet pritonnnier,

8c

qu'aulli ils ne l'auoient mis en liberté penfans que

1'

Empe-

. reur feroit mieux feruy par ce mcien,& auffi qu'ils n'auoiét

peut mieux taire auec Ptzarre,qui aucremen t les euft tuez.

Mais ils ne furent

p~int

creus pouJJl'eucnetnent,

&

la fin.

. qu'eurebt les affaires,cotnme au conttaire o

o

adi<:mfta foy

a

la lettre de: BlafGO qu'il enuoia de

Tombe~

a

fEmpereur

par fon coufin Diego Aluarez Cueto.

Commt Gont:..alle pjz..arrc

fe

'VO~~lut

appelltf'

Roy!

chap.

1'73.

I

Amais Pizarre

en

1'

abfence de

Fran~ois

de Carua jal , fon .

maiftre de camp,ne rua,ny permeit tuer aucun Efpagnol,

fans que tous, o

u

la plus grand part de fon confeíll'cúa

trouué bon, encor' vouJoit-i_l que

ron

proces fut

f~i8

bonnc forme,&

q~'ilfu!l:

confdfé deuánt que

mourir.Có

manda par lettres patentes qu'il feit publier par tout,qu'on ·

fi'e-q_t1

a

fe feruir d·rdiens pouí: les faire porter

fofum~

{ur

le dos,qui efteit-vn article des Ordonnances,ny les

ran·~

~0QllCI~C

1

cft

a

dit~>-pten¿fc

leuts bieus pali force, fans

paier;

r

e~

J

/