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main gauohe le Capitaine6ueuare,auec fesarcbuz,íers,
&
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les piquiersaprc:s,derriere lefquels marchoient le Doéteur
CepedJ,Gom.ezd'Aluarado &MartindeRoblesauecioo• .
cheuaux: des meilleurs •
A
u..
flan
e
droi& eftoir le Capitaine
lean d'
Acoll:e.auecfes arcbuziers,& des picquiers apres,
&
pour
l'arriere~garde
eftoient le Dod:cur Caruajal, DiegG
d'Vrbine,& Pierre de Puelles auec la cauallerie • Par cc:fte
rufe Pizarre couurit toutc
la
cauallcrie par le rnoien dd \
piquiers,quúenoient leurs piques leuees,
&
ainfi derneu–
ra ferme,fans branOer,ny fe mouuoir. Blafco qui bouilloit
de
cholere vinta la chaude alfaillir Pizarre, & fe cornmen–
~a
la bataille. Ceux de Pizarre
d.ésla premiere fcopeterie
tuerent beaucoup de kurs aduerfaires,&
entr~
autres lean
Caurere,.Sancio Sancies,& le Capit:¡ine Cepeda. Les gens
de cheual fe voians moleftez de telles arcbuzades fe win–
gniremtous auecle Vice..,..Roy,& enfemble vindrentdon–
ner Cur
l'
efquadron du Doél::eur Caruajal, lequel ils rompí:.
rerit,& en ietterent quelques vns p;¡r terre , Blafco mefme
meit par ten:e Alphonfe de
Montaluo.LeDoéteur Cepeda
voiant cela donne auec tout fon efquadron dedans le fl.anc
des gens du Vice-Roy,& le meten
route.Sevoians perdus,
oommc:ncent a fuir.Ccpeda,Aluar<tdo, & Robles les pour:–
fuiuendi viaemét,qu'iln'en efchappe pas vn,excepté Yni–
go Cardo,& vn nommé Cifneros . Mais depuis ce Cifne–
ros fut amené de Pafio, & fut pendu,
&
Ynigo Cardo tua
le Doél:eur Polo en la ville des Ciarcas. Pizarre fe compor-
-.. ta en grande clcmence
~u
e
e
les vaincuz.
11
ne fej t monrir
que
Pi
erre de Heredie,Pierrc Vello,Pierre Anton,&
Y
oigo
Cardo. Q3nt a l'Auditeur lean Aluarez on diét que les
fiens mefmes l'empoifonnerent' par- ce qu'il mourut auec
tous les fignes de poifon.
Il
meir prifonniers tous ceux:
qui
luy pouuoient eftre comraires ne les voulanr faire mourir,
comme aucuns luy confeillerét,mais il f'c:n repentit depuis.
Il
en meit pluúeurs en liberté,il remonta les autres d'armes
&
de deníers pour les renuoíer
a
leurs gouuernemens' en-
y re autres Seba{hen de Ven alcazar,
ne
prenant point d'ef–
~arda
ce qu'il auoit faiét contre fon frerc
Fran~ois
Pizarre
fe
rebcllant conrre luy. Ainfi
la
bataille,ny la viétoire ne fu.
rent pas gueres cruelles. Car il n'y mourut pas plus de cinq
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des
gés
dePizarr~.Fen)ád
de
Ton:es,demeuranr
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