G E N I
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1-t
D E
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- lgf
reeeuoir le Vice..,roy,encor'moins·bailler leurs na:nires,ain·
fi
comme ils auoient enfemble cux deux machiné. On
criott apres eux qu'ils euifent a.les bailler, ou bien qu'on
tueroit le Vice
...JO
Y. On feit rant que Zurbanari vint auec
fon batteau bien muny d'hommes
&
d'anillerie,
&
dema-
~
da
~e
qu'il.s vouloient, jls luy dirent qu'ils vouloient fes na–
nires o
u
la mort de Blafeo. Illeur die qu'il n'en feroit rien,
mais qu'ils feíífent du Vice ..._roy ce qu•ils voudroient,
&
auffi toll tir.ant vn coup
d'ar~illerie,&
quelques arcbuzades
retourne
a
fes vai1feaux. Les foldats de ce batteau delaf–
chal;s les arcbuzcs áioicnt tnillc vilainies cón·e BlafGo di–
fans:Ó le rne(chant hóme,qui nóus a apporté des
}gix
fem-
, blables
a
foy,il a merité ce qu•il fouffre,& encor'
pis:fil
fut
venu fans
cdte
cómiffion on l'e
uftadoré:ja la patrie
dt
de–
liurée puis cq_ue le
tir~t,cft
prins.
On.lerarnena
a
1'
Auditeur
. Cepeda, en la maifon duquel on le ten0it fans ;tl'rnes 01uec
ga1de foubs la eharge du doéteu! NignO) I1 rnagtoit auec
Cepeda,
&
couchoit en fon
lid-.
Aiant peur d'eftre ernpoi–
fonné
il
dit
a
Cepeda la
premie~;e
fois qu'ils mangerent en–
femble <m prefence de Chriftoph!e de Bariétos, Marcin·de
Robles,le doéteur Nigno,& d'autres: puif·ie
rna~ger
feu–
rement auec vous fcigneur Cepedá?prenez garde que vous
efl:es gédl'homme. L'autreluy f
cit refponce;Córnc:nt mó·
fieur péfez vous que i<;!ois de
li
peu.Jewurage,
qu~,íi
i'a–
uois
ellQ'Íé
de vous faire mourir,ie cherchaífe vne voie oc·
culte
~
&
caché~
pour ce faire? vous pouuez
~anger
auec
madame Brianga
d'Ac~gual
( qui efioitfafemme) & afin
que yous le
~roiez,
ie -vous feray
l'dfay
de tout. Depuis
tát
qu•ilfutla. prifonnier Cepedafeit touliours cefl: rífay. Vn
iour frere Gafpar de Caruajal le fut veoir & luy dit
~u'il
fe
'c0pf~.ífaft, &
E¡Ue les Auditeurs l'auoien t ainfi córnandé
:
ll
demanda íi Cepeda auoit efl:é preient quand on luy donna
ce'll:e ·charge. Le·moine die que bon,& que c'c-·ftoit feule–
ment par le córnandement des trois autres. 11 feit appeller
Oepeda,auquel il fe plcígnit aigrement des aunes. Cepe·da
le
r~conforra,
&
l'aifcura,difant qu'auc;;un n•auoit l'autho–
rité de faíre ce c6mandement que luy. Il difoit cecy pour
·taifon du departernent des a.ffaires qu'ils auoient fait en-.
tre-eux.Alors Bla.féo
Nugnczl'embraÍla)&
le baifa en
pre-
(e~c~
Ju mefme religie\lt-.
·
A
a