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t'HfST: .
rex~cuti?n.
Piulieurspa·íf(}ient _outre,
&
difoient
qu'ilg
t'fiotent.tucfte~ent e~empts
de tou e
p~ine,
encor' qtt'ils
contredllfent
a ces
Ordonnances puis qu'au parauamoa
ne
les
auoir point obligez d'y prrcfter leur cófenternent,
ny
de leneceuóir pour Loix.
Il
ny euft pas faure de quelqu'vn
qui
dí& que c'eltoit vne chofe difficille
&
-vn
cóleil enragé
defaire la guerrre
a
fon Roy fouhs
c~uleur
de defendre fon
bien,& ,propofor telles chofd, qui n'eftoient point de leur
art,encor' meins
de
la fidelité gu'ils
deuoi~nt
. Mais en
fin
ils proffitcrent peu
a
vouloir gaigner, & praétÍiiJUCt celuy?
qui ne vouloit point efcoucer,
p~r-ce
qu'ils difoient non
feulement'ce,qui en que!que chofe touchoit leur
fau~utt,
mais
2-utfi
.p~rloient
oommc foldats, difans mal
de l'Em–
pereur leur Roy ,
&·
Seigncur , penfans luy tordre
Ie
bras,
&
l'cfpouenter par brauades.
lis
difeient en outre
que Bla(co Nugnez eftoit ·tropt terrible , qu'il .efroit
grand•ennemy des riches,qu il eftoit Almagrifre,qui auoit
faiét pend11e vn Prefrre
a
T
óbez,
&
fai6t
mettre en quatrc
quarciers
vn
feruiteur de Oonzalle Pizarre, par-ce qu'il al–
loit
cót1·e Diego d'almagro,qu'ilauoit expvescórnandemét
de
tUI!r
Pizarre,& de puniJJ Dotts ceux,qui auoient ell:é auec
luy en
la
bataille
des
Salines. Pour conclufion , ils di.foient
qu'il
efroit de· mefchant rratorel, qu'il defendoit de l;,oite
vit1,manger des efpices,
&
du fuccre; de fe
velbr
defoye,
de'
fe
faire p_orter
en
porroir~s
. .En fin, auec toutes ces
ehofes partie feinétes , p:urie vraies. Gonzalle Pizarre
fe
copdefcendit a ell:re lenr Capirainc general,
&
Pmcu–
reur,penfaot cornme
il
deliroit entrer par la manche,& for–
tirparle collet. Le chapicre, c'dl:
a
dire
la
comrnunaulné
de
Cnzco , qui
eft cheF
du
Peru,
dleut pour· Pwcureur
general ,
&
les autres chapiorcs de Guamangua de
1'
Ar–
gent ,
&
d'autres lieux ,
&
les foldats l'efleurent pour
Capitóiine
~uy
donnans tous voe procuration fort ample.
Pizarre iura de garder ,
.& .
faire rout ce que p<Htoit fa
proGuration.
Jl.
rnet
J'
enfeígne au vent, Faiét f0nnor
le
tabourin, prend le uefor
de
la maifon du Roy,
&
paF–
ce que
il
y auoit
en
cell:e ville bc;mne quantíté d'arrnes de
la
ba~aille
de Ciupas,
il
arma incontinent
infqucs
a
quatre
cens hommes de cheual,& de pied.Pluf
leurs fefcandaJi~e·
rcnt de
ce'la>&
e ux, qui
manioient
les
affaires.du¡c..uuer·