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I. L I V R

1!:

D E L• H

I

S

T.

.

phe~,

& mathematiciens,elle efi:

a

trente

fix

degrez de

1'1~·

quínoxial,ce qui reuient

a

nofhe cópcc. Et

a

celle-fin que

de

la

en

~ua

nt on

encendc quelle chofe dl: degre,ie veux di

re ce quien

eU.Il

faut auffi fc¡:anoir que les mariniers Efpa–

gnols prennent quarre mil pour lieues ,

&

les

1

raliens en

prennent cinq,& nous prédrons tou.fi.ours quatre mil

pour

vnc

licue.

·

Chap.

8.

~.

.

\~4

Nciennementon comptoit,& on rnefuroit

~

¡,

o~

la terre,& le 'monde par fi:ades,paz,& pied?:

·íf

1

/A

'~Sf¡;felon

qu'on liten Pline, Strabon,

&

autres

,..,,.",.,_'a.,.,.

- .

"~

authcurs. Mais depuys que

Pro'méc:

inuéca

.

. .

ces degrez,cent cinqLOante ans apr<:s la paf-

~:e~

,r/

fion de Icfus· Chriíl,on laiffa ce compte.Pro

lomée done partir cout le corps ,

.&

tour

q

f1iél: la cerre,

&

lamer en

croys

ecos íoixame degrez de longuear,& en au–

tant de largeur, car le monde eíl:ant rond,

il

efi: aufli large,

que! long, &don na

a

chaícun degré foixante mil, qui font

dixfept lieues,& dernyc d'Eípagne,de

fa~on

que le rond

d~

1~

terre,en cheminant droiét par quclle pan qu'on vouldra

des quarre fuf-nommées, a de circuit:

fix

mille deux cens

lieues,qui fonc vingtqu:.ttre mille, hniél: cés mil. Ce cópcc

cftú

certain,que tousen vfeot & le loüéc,&

dl:

d'<lUtát: plus

a

louer celuy qui l'a trouué de ce que Job,& l'Ecclc:úaílic–

que

on~

eíHrné dl:re dífficilc qu'ancú peut trouuer

la

rnefu

re,& largeur de

la

rerrc. On appelle les degrez de longueur

ceux, qui fe comptent d'vn íoleil a aurre par l'equinoxial,

c¡ui tire de l'Orienc

a

Po nene par le meillieu de la rondeur

de

la

terre:Iceux ne fe peuuent pas bien comprendre

a

cau–

fe qu•il n•y a point au ciel de ce coílé

Il

úgne aucun, qui

foit íl:able,& arreílé par- ce que

le

foleil, encor' que ce

íoit

v

n úgne bien clair,& euidét, change chaíque iour quc:h.1ue

peu,& iamais ne reprend Íon cours par

la

voy e rnefme, par

htquelle il

a ia

palfé feló

l'

.1duis de pluúeurs Aílro logiens.

On ne

f~aü

le

nombre de ccux, qui fe font tourrnentcz

a

chercher les

moyens, de pcuuoir comprendre , & remar–

quer les

degr.ez

de longueur, comtne on remarque ceux:

de la la¡geur

&

haultcur) tant

y~

que

perfoune

n•a

peu

en~