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gro voiansfi bao pays penioienr veoir la fin de
leurs.tta·
uaux ,
&
fe fairc
l~s
plus riches Efpagnols de rous ceuoc,
qui eoffent iamais efté en ces Indes,
&
ne fe pouuoiopt
csoncenir pour le' grand aife qu•eux,
&
les leurs auoieqt.
Mais cefte refiouHfance ne dura gueres,
&
fut abbatue
par vne grande multitude d'Indiens armez, qui forriirent·
centre eux:, ils n•oferent les foufrcnir,
ay
moins les ac–
tendre. Parquoy f'acctorderent qu•Almagro ·retourne–
roit
a
Panama pour leuc:r gens,
&
Pizarrc l'atcendroit en
l'lfle du Coq. Tous les Efpagnols efroient en
ft
grande
fraieur,
&.
íi mal conteos, qu'ils ne fongeoient tous-qu•a
retourner
a
Panama , renians le Peru,
&
toute la richdfe
de l'EquinoJáal,
&.
euífent bien vaulu
r~tourner
auec Al–
tnagro. Mais on n•en voulut laHfer aller aucun que ceux:
qu•Almagro auoit choifiz pour mener auce foy,
&
neva
u·.
lut-On 9U'aucun· de
CCUX ,
qui reftoiem, efcriuit
a
.leurS
amis, alif! que par leurs lettres ils ne
donnatf~nc
point
mauuais'bruiél:
~ce
pa's,
&
que par ce moyen ils ne de-.
frournaífent le
cue~u;
de ceux, qui voudroienty venir pour
donner fecours. Mais on ne peut celer aux habitans de Pa–
nama les trauaux,
&
les adueríitez, qui efroient aduenues
a
noz gens en ce pays) par ce qu•il fut IÍ.mpoffible d'empef–
cher que qudques lottres ne fe defrobaífont, par lefqud–
les aucuns fe plaignoient aigrement des trauaux exteffifs.
qu•on leur faifoit endurer par de la. Entre autres on rnar–
~ue
Sarauia de TtiUftglio, qui efcriuit ces nouuelle.s, a Paf ...
qual ·d'Angoya,
&
enuoia fes lettres (aufquelles plulie.urs
auoieut fbubsfigné) cachées dedans vne baile de
cotton~
f~ignant
luy enuoier
ce
cotton pour luy faire vne mantc
paree qu•il ell!oit nud, aiant ja confommé, tous fes habil- .
lements. Autres difcnu que ce fue Antoine
~drado,
qui
efc1.1iuit
~es
lettres,
&·~u·elles
efroient fignées de quaran-–
te,&qu•illes enuoioil! aPierre de Los rios.
Ce~
lottres con–
'enoient vn long diícours de touslesrnaux,
&
trauaar,
qu•ils auoient foüffers en ce defcauurement,
&
combien
y
auoit de foldats rniferablement moDts,
&
comme les capi–
raines par-force les empefchoient de retc
>urner.Laconclu–
lion de la lettre eftoit qu•ils prioient que le gouuerneur có...
mandaft,
qu~an n~
les retint plus en ce lieu
par
force)&au
bas
de
la
lcttr~ils
meirent ces vers.
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,
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