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6ENERAÍ'B

DES

INDES.

119

longu~s train~s

legieres ala forme de la tnain' pár-ée qu'iÍ

faut que le bois du meillieu foit plus long que les autres

p.ieces

des

cofl:ei, qui auffi doioent eflré plus courtes les

vnes que les

autlie~)aipíi

que f0m difp0fez les.doigts de no•

fire main. Ces vaiífeaux font placs,

~

vofom1ers áttachet.

t:>n

fe fert ordinairement de

tels

vaiffea\¡X pour paffer de

rerrc

ferme

en quelque i.fle.les ln¡:liens

voul~ient

couppef

les cables de

c.es

bacs pour noier les Chrefi:iens, ainfi que

tapporterent les uuchemens , & pour cefte caufe

Pizarr~

·

~o

m

manda aux Efpagnols qu'ils teinífeQtleurs

~fpees

def–

gainees pour donner

p.el;

lt

aux

Indi~ns :

Pi.zartc fut honne•

ftement , &paifiblement receu pav le G0u_uerneur de ceCeé

· l.fle:mais vn peu de iours apres il ddíbera de maffacrer rous

les Efpagnots,pour ce qu'ils faifoient

a

leurs femmes, &

a

leurs biens. Cefte delibera

cien e!Hic

defwuuel'te par Pizar.o

~e,ille

print iricontinent fans faire aucun brui& . Ceux de

l'ifle fachez

de

veoir leur go\:luerueur prifonnier affiegerét

r

0ft des Chreftiens menacans de '•les

mer

fils ne leur

ren~

doient leur Gouuerneur,&'leurs biens • M:ais Pizarre ne fe

ellonnant auGunement

<le

te

Hes

menaces fdt r.anger fes

gens eh baráille)

·ac

(!0tnmanda a·queLq\lesoheuaux d'aller

fec0urir les

ba~s

q_ue les lndiens aífaill0ient ••Les Indiens

Góba~tbient

c0urageufcníent,

&

peúr leut.gouuetneur>

&

pour leurs biens,ü1ais ils iuratvaiñcus auec lcur grád perce.

~1

y

eut des leuts grand nom@re de tuez,

&

beaucl!>Up de

blec~,i'l

y

éut quaHe Efpagnols nuez>& quelques vns ble–

cez,entré autres Ferdinand p·zarre; qui

Fut: frappé

auge–

hoil. CHlevíét0ire ap¡?ortá.grand

~ruin

d

1

ol1,

&

d'autres

hiens

a

nos

gens~Pi~ar-JJe

fat

le dhaml?

4epartif

ce butin

en.!

tre fes oompagn<?ns,qui p0ur

l'ers

eft0ien_t

Ia

5

a

fin

que puís

ápres ceux,qui veneient de

Nieatagu~,f0übs

FeFdinnnd

l:le

Sott<'>,ne

h.tf

en. demándaffenc point patti.Aptcs cc'fie con–

c:fuefte,~os

gens C0nmence11ent

a

tom@cr maJades,

a

caufé

<le

l'air

de

ce

pays.P0ur

eefl:~

caufe" ioin8au:ffi

~ue

les

ha–

~.i~ns

a

e

cene

iílé

fe retfirt\>ient par le In0Íen de nos bac.S

~p'ils

aij<'>Íent gaignez dedansdes manglari fans faire

pai~

ne

guene~Pizatire

c6clud

de

fe

ret~rer

a

1J<'>rnbez,

qui

efioi~

laaupreS.

M~isauant:

que

~'efcrire

ae

ququy aduintla,

il

foraplus condenable

<\le

nc paífer ai·nft 1egielfement

de

ce..

Re ií1e,fam en dire <9,uelque

en0fe ~

attendl:l mefme que Pi

4

R.