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"GE.NEltAtt DES

lND!S.

89

tle"té,

fi

elles fent fa

uce, oo

les r.epudie,

&

celuy qüi

a

lés

~ornes

peut chaftierl'adultere•.'fouslts fcignonrs,

&.

ho ...

mes riches peúaenti auoir autan de

femmes

qu'ils veulenr,

&

e.a donnent la plus

belle

a

ceJuy) qui vienr Joger chez .

-cux :les

alltres

n'en pren11enc qu'·vne. Les gen<tils hommes

-efifermont leurs

filies

en leuts maífons deu.+

ans

deuant

~welks

foici?t

~ariées,

&

ne les

laiíH::nt

fonir deh:ors

>

elles

.ne fe couppent peint lenrs cheueux: durant qu'elle5 fonc

ainft

cnferrees.

~nd

on les

·marie,

on inuite tous les

parens, voilins

&

a1pis. Les feínrnes inuirées apportent de

· -quoy

faire le banquet,

&

l·es hommes· apportent la mai·

fon,

c•efr a.dire que les femmes

apportent

rant d'oifeaux-,

<le poilfon, de fruiét, de vin,.

&

d~{Y<lÍn

a

1'

efpouzc, qu'il

y

en'a alfez pour dreífer le banquet,

&

l~s .hommes

appor–

'tent caot de bois

&

de paille, qu•ils en fon.t vne mai(oo,ou

jlslogent refpotix, Les fcmmes ménc:nt la rnariée dancer,

.&

les h.ommeslemarié: vn homme .couppe !.es cheueux

.au mary,

&

vne femme couppe

ooux

dela mariée: on ne

coeppe

que

Geux

de deuanc fculement,

&

ne touche-on

point

a

ceux de dcrniere) mais on·les leur lie, &-accou{h:e

aleuc

fas:on.

A•u

banquet ils boiuent

&

mágent rant qu•ils

deuiennent

foub.s,

&

ynrcs,

&

auffi tofi:

qu~

la .nuiél eft

\'enue,ils

liutent

par·!~

main

:1

l'cfpoux

Con

efp0ufe.CeUcs,

qui fonc rn01riées :mee.telles c.crernonies (ont les femmes

ieginmes,

&.

les a:utrres qu'cntrctietlt le. r¡;ary

l~ur

portent

honneur,

&

re9crence;

&

les

recognoill~nt

eoinmc lcurs

fuperieures. Les pr

ebftres

~u·ils

a,ppellent Pjaces qui font

hmmmasfainél:s,

&

religieux.me

dorment point auec ceHes

cy,

comme

nons dirons cy apres,n'lais bien auecles.autres,

]efquelles

OD

leur baille

a

deijmGeller

fuiuat;t

la

COUfi:ume,

laquelle ils efriment honeíbe

~

loaabfe. Ces reuerends pe–

re~

prennent en gré

cefi:e

peine po'ur ne

point

perdre leur

preemil}ence,

&

douotion,

&

l'efpotlx par

rnoien afie

toutle fou1"9on qu•,il

pourro1t

áuo·ir de fa fernrne

fil

n~

la

trouuoit

tellc qu'íl

penferoit.

Les homrnes,

&

lcs·f-einmes

portenr des

bracelets~

cmlliers,

&

pe11dans

d~

or,&

de petlcs

fils en on

t,

&

au cas que non , ils ponent au lieu des co–

quilles

delyma~ons:

plufieurs pornent des coronnes d'or.,

o

u

chappeaux de fleurs. Les hommes

porte

m ccrtains an–

neaux au

n~z}&

les femmes

fe couurent la poi trine de

grá~

M