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HrsTOIRE
Dl!s
GvERR.EsC1v1LES
qu'aucun
f
e
puc
vanter
d'y
auoir
le
moindre droifr.
II s'imac.?i–
noit de plus, qu'
on
,luy
f~auroit
fort
bon
gre
de cerre
grandc
quantit~
de Loix
q~'il
auoit faites dans le
~a·is,
t,anc
pour_l'a~g
mentat1on des
Dratch
du
Roy,
fur Jes mmes d argent vif, au
trauail defquell es il mit vn certain nombra d' lndiens, tirez
di
plufieurs Prouinces,
&
que l'on payoit de leurs lournees; quo
pour les Ordonnances
q1.i•il
auoic
eftablies, en faueur,
&
~u
pro
fit
des Efpagnols, qui
d~meuroien~
en ces
Rgyaumes-Ia,
lef-
Or
qudles
*
les Indiens efl:oient obligez de garder, en Jes defdom–
dcnnan·
mageanr,
&
leur
payanc
comme i'ay
die,
leur falaire,
pour
Jes
ccs._
feruices qu'ils
fe
trouueroient
auoir
rendus.
Mais dautanr que
ie
ferois
trop
long
a
defduire ces chafes,. aufquelles en efioient.
ioinl\:es pluGeurs autres, ie crouue plus a propos dc)es paffe'
fous file ce que
de les
defcrire.
.
Auecque ces imaginations, fondees fur fes pretendus meri- '
tesj Dom
Frat
~ois
de Tolede
fut
baifer
le5 mains
au
Roy Dom
Phi\i
ppe
I
I.
Mais
fa
Maiefre bi
en
aduerrie de tous
leti fuccez
de
ec
Empire
·la ,
principalement de
1a
mort du Prince
Tupac
A maru
,
&
de l'Exil de fes plus Proches ,
ou
ils efroienr
tou5
mores; e receuc fort froidement,
&
!uy
di
ten peu. de paroles,
~'
tleut
a
fl
retirer chez
It'.},
&
qu'
ii
ne
l'auoit
pomt
ermoye
lilt
Peru,
pour
tuer
les
Rois,
mt1is pour
les
firuir.
A ces mots,
ii
fonit
d'au-
pres
de
fa
Maiefie,
&
s'en rntourna
en
fa
Maifon,
bi
en
eftonne
de
cette Difgrace, qu'il ne croyoic pas
Juy
deuoir iamais
adue–
nir. Mais vn peu apres
il
s'y
en
trouua ioince vne autre prefque,
a.uffi grande, qui fut que
fes
Ennemis aducrtirent
le Confeil
des
1
Finances, que
fes
Officier',
&
autres Commis, auoient
exige
beau
coup
plus
d'argent
r.rrne
faloit pour fes
falaires,
confon ...
Le
mot du les
Efp~ccs
d'or,
&
~argent ,
&
pris fes Ducats pour cfcus
•:
Efpa-
tel1ement que
par la
longueur
dm
temps
de fon
adminiftrario~,
gnol
P~·
il
fe
rouuoit
dans l'EfFagnc
vn
defchet de plus de fix vingts n:1l–
zo,figniq
le Duca s : D'ou il s'ebfuiuit que
ceux
du Confeil
firent fa1fir
fie rnco-
l'
l
F· d T I d
·
· / d P
,
tout or,
&
'argent
que
-r.an~o1s
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uoit pointfon cGmpte: Ce qui fut caufe g e
Dom
Fran~o1.s
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cable
de
cetce
feconde.difgrace,
au
grande quo la
premrere,..
s·en affiigea de telle forte, qn'vn peu pres
il
en mourut de re·
gret.
1
refl:c
mainten~nt
a
parkr
4e
la
fin
duCapitaine
Martin
Gar: